DANS L'OMBRE & SOUS LES CARESSES ...

Un petit jeu ? Apparemment, le message de ces clichés n'apparait pas d'emblée, telle une évidence. Alors, dites-moi ce que vous voyez sur ces deux…
Sam 26 fév 2011 17 commentaires
Hummmm...
Je n'insisterai pas sur l'érotisme des photos : je tiens à rester présentable ;-)
Il va de soi que j'adore ce jeu de mise au point, mais que sur une zone moins "sensible" c'eut été moins plaisant ;-)
J'ai hate de voir avec un cadrage plus central ;)

Sinon pour répondre à la question : qu'est-ce que j'ai vu ?
Il m'a fallu quelques instants pour retrouver l'impression initiale mais je crois que j'ai remis le doigt dessus.
C'est space, c'est tout ce qu'on veut, mais ce que je peux voir dans ces clichés ce sont les deux crochets à venin d'une sorte de tarantule...
Errrrkkk hein ? Désolé. (ceci dit il y a quelque chose de sexuel dans ces bestioles, faut avouer)
Fofifonfec - le 03/03/2011 à 22h20

"sur une zone moins "sensible" c'eut été moins plaisant" : nous verrons prochainement si ça reste tout de même agréable à l'oeil... ;)

 

Etrange vision que l'araignée  ! :P
Mais je saisis l'idée, en fait, en re regardant les photos. (Ceci dit, ce n'est vraiment pas un animal que j'affectionne...)

Ombres & Caresses
C'est une position d'attente, de "prédateur" en quelque sorte...
On se sentirai presque une âme de moucheron ;-)
Fofifonfec - le 14/03/2011 à 00h22

Et ce genre de photo, ça n'a pas quelque chose de l'araignée ? (septième photo) 
--> ici <--

 

Chercher Frédéric Fontenoy... Il fait d'étranges photos. Celles-là (en posture d'araignée) me mettent carrément mal à l'aise...(et celles avec des bouts de corps aux textures d'arbres, aussi...)

Ombres & Caresses
Bonjourno et bon printemps au rendez vous a Paris aujourd'hui
Je suis sensible a la qualite de votre site .autant que pour les images que les mots
Vos pensées . Et juste montrer ce qu'il faut pour laisser notre imagination marcher.et ce mélange de crudité ds les,mots et de douceur j'aime beaucoup .entre autre image j'aime cette paire. Ou l'on voit vos,cuisses ,votre sexe
Et jambes chevilles fines et pieds sublimements cambres et fins cette lien qui souligne la finesse de vos chevilles.. Je suis très sensible a votre corps,ds son ensemble et ses moindres détails. Vos attaches. (chevilles , poignet,épaules,..cou,les creux ds votre cou, vos omoplates saillantes et votre dos sublimement creuse) les attaches justement ça a l'air de vous parler .car cela sublime des détails de votre corps et vous met dans une sittuation ou vous vous offrez ou vous ne maitrisez plus
J adorerais jouer avec vous avec ce mélange de douceur et de plus de fermeté ds mes gestes mes mots
Vousbfaire languir , en explorant chaque centimètre carre de votre peau au grin subtil du bout de mes doits et de me faire plus précis mais très lentement,
Et vous faire prendre des poses indécentes vous bander les yeux pour quenvous ne sachiez pas,la,ou je vais vous effleurer puisnvous caresser, vous lécher . Vous susurrer des motsvdoux et ultras crus
Prendre du temps , utiliser des accessoires varies , vousnlaisser pour mieux m'occuper de vous et que vous me supliez de vous occuper de vous......
Continuer. Je rêve, c'est un délice. Jouer encore et encore
Merci .doux baisers
David - le 21/03/2011 à 23h06

"Et juste montrer ce qu'il faut pour laisser notre imagination marcher. et ce mélange de crudité ds les mots et de douceur j'aime beaucoup" : merci pour ces mots-là, qui me correspondent bien...

 

... et bienvenue. :)

Ombres & Caresses
un trés jolie blog qui donne envie d'y revenir ....
au plaisir
©Nini&Yoyo - le 22/03/2011 à 10h49

Revenez quand vous voulez, alors... :)

Ombres & Caresses
Ah ! Je me permets de rajouter un commentaire.
Je viens de trouver sur le site du photographe, la page des photos me rappelant les araignées...
Et regardez le nom : http://www.fredericfontenoy.com/Site/Arachnoid_.html

Comme quoi... ;) Mon impression était juste.

Je n'aime pas... cette impression de femme déshumanisée, de corps sans tête, sans bras, avec juste "des pattes".
Le photographe est arrivé à retranscrire ce que je n'aime pas chez les araignées, le côté agressif, avec juste ces "pattes" crochues.
OMBRES & CARESSES - le 30/03/2011 à 18h26
ce que cela m'évoque ? un tendre souvenir... dont voici les images que j'en ai :

Soleil, chaleur, Fenêtre ouvertes, persiennes en bois closes.

La lumière chaude, passe à travers les rais de bois, et caresse d'une sourde lenteur les boiseries de la pièce.

Presque pas de vent.

Torse nu, pantalon de toile, ceinture dégrafée, appuyé contre ce mur même pas froid. Une demi-jambe relevée et en appui contre la boiserie. Pieds nus.

J'observe. Mains dans les poches. Les yeux s'habituent lentement à cette presque pénombre, enregistrant machinalement chaque détail révélé par cette lumière d'été.

J'entends les criquets grincer. Je sens le parfum de certaines plantes. Je respire l'odeur de ta féminité.

Je te vois. à peine couchée sur ce lit, drap froissé, un bras sous l'oreiller, le corps tourné vers mon regard de chasseur.

J'ai les crocs. J'ai envie de toi. Mais j'attends. J'ai appris la patience, celle qui permet les non-sens, celle qui n'endort pas mais qui aiguise les sens, au contraire.

Je vois ta poitrine se soulever. Lentement, un sursaut. puis doucement amplifiée. Tu sais que je te regarde. Tu le sens, malgré tes paupières closes.

Doucement, tu descends ta main sur tes seins, effleure ces tétons, les laisse se dresser naturellement, fiers comme certains coqs un jour de combat. Tu appuies doucement ton ventre, laisse courir tes doigts agiles sur ce mont tant de fois vanté, que d'aucuns disent avoir parcouru mais que bien peu ont respecté, trop pressés...

Je vois ta main, espacer ces cuisses fermes, de l'autre écarter doucement les lèvres de cet abricot mûr, laissant apparaitre ce tendre bourgeon... Abricot, bourgeon, tous ces dessins se retrouvent dans la Nature, on sait alors que Nature est féminin.

Lentement, je sais l'excitation des sens me gagner, je deviens de bois, dur comme ces pieux que l'on trempe dans le feu, afin de les endurcir au contact.

Je ferme les yeux. Un instant. Mains serrées. Mâchoires accrochées. Le sang bat mes tempes, aussi sûrement qu'un rythme de tambour dans certaines forêts africaines, laissant envisager un déluge prochain.

J'ouvre les yeux à nouveau, pour te découvrir cambrée dans ton solitaire plaisir, ton regard essayant d'accrocher le mien pour que je vienne te rejoindre.

Le vent s'est levé. Les criquets se sont tus. La lumière est devenue blanche. L'air est électrique.

Un pas.

Puis un autre.

Encore un.

Je ne souris même pas.

J'ai les crocs. Mélange d'homme, de loup, dans toute l'humanité de sa bestialité.

Je suis nu. Devant toi. Fièrement dressé, et fier, aussi.

Dehors le vent se fait violent, se fait violence.

J'aspire toute l'humidité ambiante, comme le naufragé respire l'eau alors qu'il se noie. Les poumons en feu, le regard sombre, noir.

Je te veux.

Dehors c'est l'épouvante de ces contes pour adultes, la Terre, gonflée, laisse lâchement s'envoler ces volutes de chaleur, le ciel prend sa couleur ardoise des mauvais jours, les premiers éclairs se montrent au loin.

Ils se rapprochent, tels ces chevaliers de l'apocalypse, comme Jean nous les décrit.

Trompettes, sanglots, hennissements, bataille !

J'ai envie de ton ventre, j'ai envie de tes reins, longtemps, durement, indument ! J'ai envie de ces jeux d'adultes, de combats des sens, qui transgressent les lois des Hommes, celles qui les font se damner, encore et encore...

Entends-tu ? M'entends-tu ? T'entends-tu ?

La façade est éclaboussée de cette eau presque appelée, pour mettre fin à cette faim qui nous consume, mais qui nous rendra encore plus avide de l'autre, l'autre combat, de soi, le mien, le tien.

Comme disait Serge, je vais et je viens... entre tes reins...

Entends-tu ? Nos sombres gémissements ?

Entends-tu ? L'appel de nos ventres ?

Ressens-tu ? Cet ouragan qui monte, malgré nos efforts mutuels pour le contenir ?

L'air se déchire, le sol tremble, l'air gronde, un cri, un seul nous ensevelit, bandé comme la corde de l'arc avant le lancement du jet.

...

L'orage est passé, la pluie fine est tombée. L'air ambiant se remet. doucement. Les premiers rayons de soleil vont à nouveau franchir la persienne, nous laissant apparaitre, repus mais pas rassasiés, toujours en demande, toujours plus, encore...
Marc - le 30/03/2011 à 20h50

Très joli texte.

Merci beaucoup pour ce partage. :)

 

J'aime particulièrement que tout soit évoqué, et pas clairement décrit...

Ombres & Caresses
A gauche la forme négative entre le pied et le sexe est celle d'un sein de drap qui essaie de pointer qui veut se faire une place.

A gauche, tant de vapeur de ciprine que meme l'objectif semble en ruisseler
philippe - le 06/11/2012 à 13h22

Original ! :)

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