DANS L'OMBRE & SOUS LES CARESSES ...

Peu de choses changent ici sauf peut-être...
Un bassin qui se soulève un peu, des cuisses qui s'écartent légèrement...

Oui, sur quelques photos, nous garderons ce point de vue d'auto-"portrait", étant donné que j'ai fait des photos en pensant à Vénus... ;)

belle offrande !

Toujours très prometteur....

Merci. ;)

La photo change de point de vue – très joli paysage ! – mais cette fois, c’est surtout le commentaire d’O&C qui retient mon attention. Comme pour le premier cliché, la partie « hors champ » focalise l’imagination du spectateur… et aussi de la metteuse en scène, apparemment !
Cette partie que nous ne verrons jamais, car trop intime - bouche, yeux, menton, visage d’ange – participe, par son absence, à une possibilité fantasmée et ô combien sexuelle de pénétration. Le principe féminin de la montée du plaisir, c’est justement l’attente, la célébration du désir de l’autre, la soumission à la volonté du mâle... Je tiendrais volontiers le boîtier d’O&C.

La metteuse en scène y a pensé après-coup, en regardant le résultat. ;)

Pendant la séance photos, en fait, pour dire les choses cruement... j'avais très mal aux bras ! :D

 

"Cette partie que nous ne verrons jamais (...) participe, par son absence, à une possibilité fantasmée et ô combien sexuelle de pénétration" : tout dépend pour qui, je crois. Tout dépend du regard porté, du "but" du lecteur / spectateur.

Comme le dit si bien capitaine l'absence de visage sublime le coté érotique de la (très belle) photo par la possibilité que cela offre au fantasme et à l'imagination de s'inviter.
Je lis le commentaire de O&C et je ne peux que voir sur cette image le bassin qui se soulève légèrement pour que la bouche aille chercher plus loin le dard qui se refuse à elle. Mais si j'étais à coté, j'ai bien peur que ma main ne vienne casser la vue en se précipitant pour une caresse.

"Je lis le commentaire de O&C et je ne peux que voir sur cette image le bassin qui se soulève légèrement pour que la bouche aille chercher plus loin le dard qui se refuse à elle" : quelque part, l'imagination a vu juste... ;)

c'est amusant, je regardais la qualité de la photo, l'éclairage, le cadrage et je ne pensais pas du tout à ce qui pouvait ou pourrait se passer hors champ, c'est bien la preuve que nous ne fonctionnons pas de la même façon

Ah, mais c'est déjà beaucoup, de regarder éclairage, cadrage, etc ! Certains hommes (...) ne s'y attardent même pas. :(

 

Pourquoi ne pas imaginer "une histoire" hors champ ? :) Un peu comme on s'imagine la vie de "personnages" d'histoires érotiques, ou de vidéos pornographiques (là, certains hommes ont l'esprit fertile, par contre, j'en témoigne...) ou un peu comme on essaie de deviner ce que le narrateur ressent... Créer une histoire, autour du cliché. Une sorte de mise en scène.

Même en prenant son pied (photo), ce n’est pas évident d’être à la fois « devant » et « derrière » l’objectif : au prix de quelles contorsions et gymnastiques peuvent être obtenus certains clichés ! On a tendance à l’oublier, vu la beauté du résultat (modèle compris). Cette impression de facilité apparente dans la sensualité est d’autant plus remarquable… C’est à cela que l’on reconnaît une vraie performance !

Quand à mon commentaire précédent, c’était un (double) écho au paragraphe d’O&C exposant l’objet du délit. Ce ne sont pas des natures mortes ou des paysages que nous offre ici la blogueuse - et parfois blagueuse ! La qualité, l ‘éclairage, le grain, le cadrage du cliché participent bien à l’émotion ressentie, mais cette émotion n’est-elle pas avant tout de nature érotique ?

Je crois que quand on regarde une image érotique, on n'a surtout pas envie de penser aux détails techniques, ou aux difficultés. ;) On préfère laisser aller l'imagination, et c'est normal.

 

Moi, je souris, parfois, quand je vois des photos loupées, où je suis hors cadre, où le chat est passé par là... où j'ai glissé... où mon porte jarretelles se mointre très disgracieux... insistant sur mon manque de musculature ! ;)

J'ai noté une nette augmentation des températures aujourd'hui, qui a probablement diverses origines ...
J'aime beaucoup ton analyse sur cette diagonale qui devient une évidence lorsqu'on la devine, puis l'étudie !
Le texte en accompagnement est assez troublant, car il m'a semblé lire dans l'un de tes commentaires que tu pensais à Vénus ... ;)
Ce que tu évoques est bien plus ... gourmand !
Je me demande ce que nous réserve la journée de demain et je devrai encore patienter jusqu'au soir pour découvrir à quelle sauce de pixels tu vas nous déranger ...
Je garde le même jugement sur cette motte, si émouvante à contempler !

Je l'ai cherchée, la diagonale. Il m'a fallu plusieurs clichés avant de réussir (je n'ai pas d'écran sur mon appareil, j'ai donc cadré avec mon instinct féminin...)

 

Pour une fois, je suis contente de moi.

Pour avoir pratiqué l'autoportrait je confirme la difficulté de la chose et particulièrement du cadrage... bras trop courts, retardateur peu pratique... un écran orientable ?
C'est en tous cas une raison supplémentaire de féliciter l'artiste.

Pour ses efforts. Pour son talent.
Pour sa plastique. Pour ses fantasmes.
Pour sa plume.

Beau corps longinigne, belle lingerie pour le sublimer.
Belle lumière, beau contrejour qui montre et masque à la fois.
Forcément on aime :)

Bien entendu l'absence de visage crée un manque de plus en plus sensible au fur et à mesure qu'on découvre tout le reste, mais c'est probablement le prix à payer.
Celà rend la photo plus impersonnelle, plus glacée (comme le papier du même nom)...
Un mal pour un bien ?
Un visage ajouterait de la perception aux photos et aux texte, du ressenti... ca nous aiderait... mais quelque part ca pourrait perturber notre jugement, notre "impartialité".

Je crois pouvoir dire que tout à chacun préfèrerait pourtant... forcément ;-)
Un jour ?
Patience, patience ;-)

Pas d'écran, pour moi ! ;)
Les bras trop courts, c'est certain. (et pas que...)
Le retardateur... ah, le retardateur ! Une histoire mêlant haine et passion. 10 secondes, pour prendre la pose. Courir, avoir l'air naturelle, un beau programme.

 

Et merci, pour "ma plume".
C'est vrai, pour une fois, j'axe une série d'articles sur la photo. Mais ce n'est pas le but unique de ce blog, loin de là.

 

* * * * *

 

MON VISAGE :

 

aïe... ;) je vais en décevoir quelques-uns... mais non, on ne verra pas mon visage ici. Je tiens à garder une part d'anonymat, et une certaine distance. Et admettons que certaines personnes de mon entourage croient me reconnaître sur les photos... je ne veux pas qu'ils en aient la certitude. Le doute persistera, car mes actes décrits ici ne collent pas à ce que je semble être pour eux (timide, réservée, voire distante).
Je ne veux pas qu'ils viennent ensuite avec leurs jugements sur ma vie, qui ne correspond pas à leurs valeurs et à l'image sage que je renvoie, je pense.

Je veux garder cet espace pour m'exprimer librement. Ne pas écrire en me demandant "et lui, il penserait quoi ? Et elle, elle va faire réflexions sur ça ? Comment me justifier ?"

(J'ai subi ça il y a quelques jours, d'où ma réserve.)

 

J'aime "mon" blog, parce qu'il est "chez-moi", ma liberté, mon refuge. :)

C'est aussi pour ça que mon homme ne l'a pas (encore) lu...

 

votre sagesse vous honore, jamais le visage
c'est très facile à demander mais qui sera là pour vous soutenir autrement que par des mots pour les maux que vous pourriez subir

Parfois, les mots sont déjà beaucoup. :)

 

Ceci dit, c'est un risque que je ne prendrai pas, en effet...