DANS L'OMBRE & SOUS LES CARESSES ...

 

portraitfsQuelques phrases cette nuit... je suis encore là, malgré les silences.
J'ai tenté la légèreté, pour oublier les tristesses ; je n'ai même plus l'envie de ça. Je n'arrive plus à écrire. Période sans mots, pour faire le point, pour retrouver le désir.

 

Dans l'ombre, je suis toujours là. Sous les caresses imaginées des nuits solitaires, je n'ai pas encore renoncé.
Dans l'ombre et sous les caresses, j'ai étoffé la colonne de droite de ce blog. Quelques photos, quelques détails sur ce que je suis. Qui suis-je, cachée derrière mon objectif, dévoilée par mes écrits ? Vous (re)trouverez donc :

 

• Quelques photos, rajoutées ;
• Deux paragraphes, en forme de « j'aime » et « je n'aime pas » ;
• Mon Twitter, pour quelques pensées confiées en 140 lettres maximum ;
• Quelques pages, pour "créer des liens" ;
• La newsletter : n'hésitez pas à vous inscrire ;
• Mon Facebook, pour vous tenir informés des dernières parutions d'articles ;
• Une présentation du blog, de l'auteur, etc ;
• Un index de mes billets, pour vous promener d'une autre manière...

 

* * *

 

Et je vous laisse avec une très émouvante et frissonnante chanson. Un piano, deux belles voix qui se marient parfaitement dans la douceur, un mélange touchant de mélancolie et d'apaisement. Des paroles qui disent tellement mieux que moi...

 

               Le visage plongé à Terre - Clore un instant ses paupières - Pour chercher
               ce qui nous éclaire - Le temps d’entendre - Juste un peu de silence...



*

 

Tout ce vacarme
Taché de larmes
Jusqu’au bout désarme

Tout n’est pas dit
À peine décrit
Tiré de l’oubli

Le temps de dire
Le temps de taire
Le temps de faire juste reconnaissance
Le temps d’entendre
Juste un peu de silence

Rien d’important
Que l’essentiel
Une mesure absente

Un rien laissé
À la portée
D’une vie impuissante

Le temps d’écrire
Le temps d’entendre
Le temps de faire juste reconnaissance
Le temps d’entendre
Juste un peu de silence

Le visage plongé à Terre
Le visage plongé à Terre
Clore un instant ses paupières
Pour chercher ce qui nous éclaire

Pendant ce temps
Le temps s’enterre
Le temps de faire juste reconnaissance
Le temps d’entendre
Juste un peu de...
Juste un peu de silence.

 

 

 

~

 

Dim 17 avr 2011 6 commentaires
Que de nostalgie, de tristesse même laissent filtrer vos derniers mots... les derniers ? On serait hélas tenté de le croire tant je vous sens submergée par le spleen, la fatigue aussi.
La vie est ainsi faite de sinusoïdes dont les pointes nous déchirent l'âme et les sentiments. Rien pour se reposer, s'allonger, se détendre, souffler un peu… Non, toujours se battre, courir, espérer de ne pas croiser en chemin le désespoir.
Je ressens en vous ces recherches vaines, besoin de repos, paix du coeur, accompagnement insatisfait, fatigue morale et amoureuse en un mot (non, deux !)
Priorisez-vous (oui, il m'arrive aussi d'inventer des mots...), devenez le centre de vos intérêts à venir, et surtout aimez-vous vous-même, vous paraissez si aimable à moi qui ne connais de vous que quelques mots, si touchants, si tendre, si fragiles.

Près de vous par ces mots là.

Jeff
Jeff - le 17/04/2011 à 08h53

Je réponds très longtemps après. Je n'avais pas eu le courage, à l'époque.
En effet, il y avait un petit quelque chose du genre "les derniers mots... trop de spleen, trop de fatigue". Mais au fond, non, je savais qu'il fallait juste laisser du temps, et un peu de silence...

 

Les recherches vaines sont celles qui fatiguent le plus, le corps et l'esprit. Se retrouver est parfois difficile, mais il faut continuer d'avancer, malgré tout...

Ombres & Caresses
Silence très parlant sur votre état d'âme. Quand le doute est là, quand les questions se posent, bien souvent il y a déjà quelque chose de brisé.
Je vais être très indiscrèt: financièrement êtes vous dépendante
juju051 - le 17/04/2011 à 09h15

Il est certain que quand trop de questions se posent, c'est qu'il y a déjà un début de réponse... et un quelque chose de brisé.

Ombres & Caresses
Avis de tempête intérieure...

La lumière filtre à peine à travers les volets clos de ton silence. Envie de rien, même plus de mettre des mots sur tes maux ? Nous ne sommes que les spectateurs impuissants de tes états intérieurs. Alors je te souhaite avant tout de te retrouver, de ne pas laisser le vague t'abimer l'âme.
Belles et tristes paroles de Callogero pour illustrer tes propos.

Courage...
Capitaine - le 17/04/2011 à 22h44

La lumière filtrait à peine... mais tout n'était pas éteint. Je suppose que c'est là l'essentiel, non ?

C'est parfois encore plus douloureux, de mettre les mots sur ses propres maux. Mais, une fois fait, c'est toujours bénéfique. Il y a un pas difficile à franchir, le plongeon, pour tout dévoiler, mettre à plat.

Ombres & Caresses
Moments douloureux. On est jamais plus bas que face contre terre. Alors, reprennez votre souffle et relèvez la tête.
Avec vous!
Psganarel - le 17/04/2011 à 22h51

L'air de rien, ce blog m'aide à relever la tête, même quand je suis à terre. :)

Ombres & Caresses
Quand les mots ne veulent plus, quand l'envie n'est plus il reste le silence. Mais le silence est aussi une manière de se tourner vers soi et de mettre ses propres mots, sans les partager certes, sur ses peurs, ses doutes et ses envies.
Effectivement il se dégage de votre texte une fatigue, un manque cruel.
bombadilom - le 17/04/2011 à 23h56

Vous avez bien saisi une partie du processus.
Le silence aide à mettre les mots sur ses maux, ses doutes, en soi. Une fois tout ça retourné encore et encore dans sa tête, l'écrit peut venir. Douloureux parfois, donc, mais après, tout s'apaise enfin...

Il faut parfois presque se "forcer" à écrire.

Ombres & Caresses
Etrange comme un silence, pourtant bien légitime, peut devenir pesant, inquiétant. Alors apparaît l'importance de ce qui soudain manque, des discrets et si agéables signes de vie qu'on s'est habitué à recevoir sans devoir s'impliquer autrement que par un clic de souris.
Quelles que soient les raisons de votre retraite, vos mots, vos images, votre style, vos dits comme vos non-dits me manquent. Vous me manquez, Madame, telle que vous vous présentez sur ce blog, telle que vous vous dévoilez un peu dans vos billets. Puissiez-vous être heureuse, quelque part, enfin.
Ptilopsis - le 30/04/2011 à 09h38

"Alors apparaît l'importance de ce qui soudain manque, des discrets et si agéables signes de vie qu'on s'est habitué à recevoir" : et pourquoi certains hommes ne réalisent pas, ça ?

Cliquez, votre souris peut se promener, elle me croisera, par-ci, par-là. Peut-être avec un blog changeant un peu de direction...
Silences dûs à des mieux (dont j'ai profité), mais qui n'ont pas duré. Donc surtout, silences dûs à des réflexions, à l'acceptation, au manque de motivation. L'homme était ma source d'inspiration. Il faut que je trouve une autre muse, je crois, du moins temporairement.

 

Des images, il y en aura moins, je pense, surtout avec l'été qui arrive, je ne serai plus seule pour tenter cet "art". 

Ombres & Caresses