DANS L'OMBRE & SOUS LES CARESSES ...
Quelques phrases cette nuit... je suis encore là, malgré les silences.
J'ai tenté la légèreté, pour oublier les tristesses ; je n'ai même plus l'envie de ça. Je n'arrive plus à écrire. Période
sans mots, pour faire le point, pour retrouver le désir.
Dans l'ombre, je suis toujours là. Sous les caresses imaginées des nuits solitaires, je n'ai pas encore renoncé.
Dans l'ombre et sous les caresses, j'ai étoffé la colonne de droite de ce blog. Quelques photos, quelques détails sur ce que
je suis. Qui suis-je, cachée derrière mon objectif, dévoilée par mes écrits ? Vous (re)trouverez donc :
• Quelques photos, rajoutées ;
• Deux paragraphes, en forme de « j'aime » et « je n'aime pas » ;
• Mon Twitter, pour quelques pensées confiées en 140 lettres maximum ;
• Quelques pages, pour "créer des liens" ;
• La newsletter : n'hésitez pas à vous inscrire ;
• Mon Facebook, pour vous tenir
informés des dernières parutions d'articles ;
• Une présentation du
blog, de l'auteur, etc ;
• Un index de mes billets, pour vous
promener d'une autre manière...
* * *
Et je vous laisse avec une très émouvante et frissonnante chanson. Un piano, deux belles voix qui se marient parfaitement dans la douceur, un mélange touchant de mélancolie et d'apaisement. Des paroles qui disent tellement mieux que moi...
Le visage plongé à Terre - Clore un
instant ses paupières - Pour chercher
ce qui nous éclaire - Le temps d’entendre - Juste un peu de silence...
*
Tout ce vacarme
Taché de larmes
Jusqu’au bout désarme
Tout n’est pas dit
À peine décrit
Tiré de l’oubli
Le temps de dire
Le temps de taire
Le temps de faire juste reconnaissance
Le temps d’entendre
Juste un peu de silence
Rien d’important
Que l’essentiel
Une mesure absente
Un rien laissé
À la portée
D’une vie impuissante
Le temps d’écrire
Le temps d’entendre
Le temps de faire juste reconnaissance
Le temps d’entendre
Juste un peu de silence
Le visage plongé à Terre
Le visage plongé à Terre
Clore un instant ses paupières
Pour chercher ce qui nous éclaire
Pendant ce temps
Le temps s’enterre
Le temps de faire juste reconnaissance
Le temps d’entendre
Juste un peu de...
Juste un peu de silence.
~
Je réponds très longtemps après. Je n'avais pas eu le courage, à l'époque.
En effet, il y avait un petit quelque chose du genre "les derniers mots... trop de spleen, trop de fatigue". Mais au fond, non, je savais qu'il fallait juste laisser du temps, et un peu de
silence...
Les recherches vaines sont celles qui fatiguent le plus, le corps et l'esprit. Se retrouver est parfois difficile, mais il faut continuer d'avancer, malgré tout...
Je vais être très indiscrèt: financièrement êtes vous dépendante
Il est certain que quand trop de questions se posent, c'est qu'il y a déjà un début de réponse... et un quelque chose de brisé.
La lumière filtre à peine à travers les volets clos de ton silence. Envie de rien, même plus de mettre des mots sur tes maux ? Nous ne sommes que les spectateurs impuissants de tes états intérieurs. Alors je te souhaite avant tout de te retrouver, de ne pas laisser le vague t'abimer l'âme.
Belles et tristes paroles de Callogero pour illustrer tes propos.
Courage...
La lumière filtrait à peine... mais tout n'était pas éteint. Je suppose que c'est là l'essentiel, non ?
C'est parfois encore plus douloureux, de mettre les mots sur ses propres maux. Mais, une fois fait, c'est toujours bénéfique. Il y a un pas difficile à franchir, le plongeon, pour tout dévoiler,
mettre à plat.
Avec vous!
L'air de rien, ce blog m'aide à relever la tête, même quand je suis à terre. :)
Effectivement il se dégage de votre texte une fatigue, un manque cruel.
Vous avez bien saisi une partie du processus.
Le silence aide à mettre les mots sur ses maux, ses doutes, en soi. Une fois tout ça retourné encore et encore dans sa tête, l'écrit peut venir. Douloureux parfois, donc, mais après, tout
s'apaise enfin...
Il faut parfois presque se "forcer" à écrire.
Quelles que soient les raisons de votre retraite, vos mots, vos images, votre style, vos dits comme vos non-dits me manquent. Vous me manquez, Madame, telle que vous vous présentez sur ce blog, telle que vous vous dévoilez un peu dans vos billets. Puissiez-vous être heureuse, quelque part, enfin.
"Alors apparaît l'importance de ce qui soudain manque, des discrets et si agéables signes de vie qu'on s'est habitué à recevoir" : et pourquoi certains hommes ne réalisent pas, ça ?
Cliquez, votre souris peut se promener, elle me croisera, par-ci, par-là. Peut-être avec un blog changeant un peu de direction...
Silences dûs à des mieux (dont j'ai profité), mais qui n'ont pas duré. Donc surtout, silences dûs à des réflexions, à l'acceptation, au manque de motivation. L'homme était ma source
d'inspiration. Il faut que je trouve une autre muse, je crois, du moins temporairement.
Des images, il y en aura moins, je pense, surtout avec l'été qui arrive, je ne serai plus seule pour tenter cet "art".
La vie est ainsi faite de sinusoïdes dont les pointes nous déchirent l'âme et les sentiments. Rien pour se reposer, s'allonger, se détendre, souffler un peu… Non, toujours se battre, courir, espérer de ne pas croiser en chemin le désespoir.
Je ressens en vous ces recherches vaines, besoin de repos, paix du coeur, accompagnement insatisfait, fatigue morale et amoureuse en un mot (non, deux !)
Priorisez-vous (oui, il m'arrive aussi d'inventer des mots...), devenez le centre de vos intérêts à venir, et surtout aimez-vous vous-même, vous paraissez si aimable à moi qui ne connais de vous que quelques mots, si touchants, si tendre, si fragiles.
Près de vous par ces mots là.
Jeff