DANS L'OMBRE & SOUS LES CARESSES ...
Jeu de mots facile, j'en conviens.
Par contre, saviez-vous qu'une pipe peut aussi être culottée, teintée par l'usage ? Je viens de l'apprendre.
En l'espace de quelques jours, j'ai lu deux messages, qui ne m'étaient pas spécifiquement adressés (et pour cause)...
- Le premier, d'un lecteur (je présume) discret, inscrit sur Facebook. Peut-être se reconnaîtra-t-il. ;) Il souhaitait "vivre éternellement auprès de femmes sans culotte".
- Le second, sur un site en faveur du "no culotte". Mettre une culotte relèverait de la provocation, car on en voit la trace sous les pantalons, voire le haut dans le dos, avec les jeans taille basse, par exemple (création du démon, pour sûr).
C'est certain, un homme trouvera moins évocatrice l'attitude d'une femme croisée dans la rue, quand il comprendra qu'elle ne porte rien dessous, ou en apercevant le sillon fessier de la
dame, dévoilé par un pantalon facétieux ! ... Si des femmes trouvent ça vulgaire ? Elles ont été conditionnées, c'est simple. Puis je ne comprends rien aux hommes. C'est dit.
J'avoue, j'ai hésité entre le rire, la moquerie (c'est mal), ou l'énervement de tant de mauvaise foi. Je peux comprendre
l'attrait pour cette pratique, mais pas pour ces arguments douteux. Disgracieux, un élastique qui se voit, je veux bien. Excitant bassement l'homme, j'en doute ! (Mais je ne
comprends rien aux hommes. Je sais.)
J'en ai donc judicieusement déduit que "mon" lecteur discret, était en fait un homme très prude, rejetant la vulgarité et les
tentatives aguichantes. Pourtant, son pseudo laissait assez clairement supposer une addiction aux joies du sexe.
Je suis perdue... ;)
~ ~ ~ ° ~ ~ ~
Moi, je suis une fille très culottée.
Sans dessous, d'accord, mais au gré des folies passagères, pour se retrouver sens dessus dessous. Pas par habitude.
Pour surprendre, voir l'étonnement et la malice dans le regard de l'homme, quand il réalise.
Par jeu, provocation complice. N'être que deux à savoir... et se demander si d'autres le devineront. Je me souviens d'une après-midi d'été, en voiture et fenêtres ouvertes, les doigts de
mon homme cheminant de mon genou jusqu'à l'intérieur de mes cuisses. Un "donne moi ta culotte" plus tard, je sentais l'air me caresser, si j'ouvrais lentement mes jambes. A la
fois doux et excitant. Tout s'est corsé quand nous nous sommes arrêtés dans ce joli village pour une petite promenade. Ma jupe aussi était mouillée... Une tache sans équivoque
!
Avec dessous, parce que tout simplement, déjà, j'aime la lingerie.
Avec, pour la mise en valeur du corps féminin, de ses courbes. Pour révéler un postérieur, plus que pour le
cacher.
Pour le plaisir de se laisser découvrir, pour le regard masculin posé sur moi, quand l'envie de me
déshabiller devient évidente.
Pour le toucher, les étoffes, les couleurs, les rubans, les dentelles, les noeuds,
les broderies, le doux, le lisse, le velouté, les reliefs...
Pour donner le ton, selon les humeurs : sage simplement en coton, féminine en culotte, sexy en string, provocante en dentelles, en rouge, séduisante et troublante en noir, pudique en
écru...
Et puis, surtout, j'aime quand mon homme me déculotte enfin après avoir fait monter le désir, quand la tension est à son comble. Je fonds sous les différentes manières de faire glisser le tissu, de lentement dévoiler mes fesses... Profiter de la dentelle caressant mon postérieur pour le laisser à l'air libre... ou bien tout enlever à la hâte, happés par nos envies. Parfois, c'est moi, qui craque en premier, quand j'ai envie qu'il me prenne, tout de suite.
Ou encore, garder le sous-vêtement, sentir les doigts de l'amant se faufiler, chercher, s'insinuer, donner du plaisir... quoi
de plus étourdissant ?
J'apprécie aussi ces moments dans l'urgence, où, sans prendre le temps de me déshabiller
entièrement, il me pénètre animalement. Un petit goût d'interdit, comme si les désirs ne nous laissaient pas le temps de faire les choses posément, comme si l'on pouvait nous surprendre
d'une seconde à l'autre. Je ne suis pas libre de tous mes mouvements, ces fois-là, mais cette entrave rajoute une dimension excitante.
Avoir la certitude que mon string est humide, voire trempé, anticiper la main masculine qui va bientôt découvrir cette soif sur laquelle je n'ai pas mis de mots... J'aime cet aveu dans le silence.
Ceci était mon cinquantième article ! ;)
Ah, ce n'est pas moi qui refuserais de... "culotter", donc ! :D
(Ce n'est pas très français, mais l'idée y est !)
Voilà ! Et si on n'en avait pas, on ne pourrait pas faire ce geste symbolique. ;)
Bonne journée
Eh bien, oui, mais comment ?
Le sujet m'intéresse ! Mais je n'ai pas trouvé de réponse, encore... Je cherche. ;)
Ce message m'évoque le célèbre "à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire..."
Sans culotte, pas de plaisir à avoir "vaincu". ;)
Les dessous masculins ?
Un peu pareil. Rien sous le jeans, pourquoi pas, pour l'excitation du moment, pour l'originalité de l'occasion.
Le boxer, est sûrement ce que je préfère.
Le string, par contre, je n'y arrive pas (encore) ! ;) Non, ça a pour moi une connotation trop féminine. Autant ne rien mettre, c'est plus viril...
Et je partage ta vision d'avec, ou de sans, avec volupté et conviction.
Très jolie photo, au passage, douce, harmonieuse, et... provocante en même temps.
Suis-je moi-même douce, harmonieuse et provocante ? ;)
Telle est la question (considérations moins intellos qu'Hamlet, je le concède)...
A part ça, si je peux choisir, je prendrais volontiers la dentelle rouge sombre, et sa tumultueuse symbolique. Sans renier un soupçon d'écru, pour la douceur en aparté.
Je prends note de tous ces conseils. A mettre en pratique, donc :
- ne pas bourrer complètement (oui, mais parfois...) ;
- le faire quotidiennement (je vais l'achever !) ;
- choisir la symbolique tumultueuse...
Bien sur qu'il est excitant pour un homme de savoir que la belle qui est à ses cotés ne porte rien sous sa jupe / robe / pantalon et comme vous l'écrivez, il est encore plus troublant de se demander, d'essayer de lire dans le regard des autres si ils savent ou pas ce manque de tissu. Mais il est aussi terriblement troublant de découvrir une douce dentelle, de caresser un tissu humide de trop de désir.
"caresser un tissu humide de trop de désir" : ça, moi, ça m'émoustille... ;)
Une façon de dire son désir, sans mots, dans la plus complète complicité.
Un bon compromis, le dessous minimaliste. Peut-être le plus subtilement évocateur, au fond... :)
Et bienvenue par ici !
Revenez quand vous voulez.
J'ai pensé à toi en écrivant cet article ! ;)
Chacun ses préférences, ses idées, il n'y a pas de problème. Mais j'espère quand même que tes convictions ne sont pas juste qu'une trace de sous-vêtement est vulgaire et provocatrice. ;)
Merci pour le compliment sur ma photo. :)
Voilà, un point de vue fort compréhensible. :)
Eh oui les pipes aussi peuvent être culottées...signe d'un certain usage...semblable à celui dont on rêve avec une femme telle que vous... c'est à dire fréquent !