DANS L'OMBRE & SOUS LES CARESSES ...
Eh bien non, je crois que je n'attends plus vraiment (et le danger est là)...
Vivre pour moi ? Concrètement, je n'en ai pas le temps (le quotidien à gérer seule, même les tâches masculines) j'ai une fille à éduquer et qui prend beaucoup de mon temps. Le soir, je ne peux simplement pas sortir, moi. Et je ne lui confierai pas ma fille, il ne saurait pas comment réagir en cas de problème, et je n'ai pas envie qu'elle soit, elle, face à quelque situation embarassante, vu que quand je ne suis pas là, monsieur retrouve son mode célibataire (fumer, regarder des vidéos, et activer le mode solo) :P
Et le comble, quand j'ai le malheur de sortir, il me fait payer le fait que je ne donne pas d'horaires de retour précis (même si je "sors" pour aller voir ma mère gravement malade et la soutenir) parce que lui se sent emprisonné et brimé de "devoir" rentrer à une heure raisonnable, et de me prévenir quand il sort (ou ne rentre pas)... Enfin, des choses qui relèvent de la politesse, pour moi. :(
"(Re)Devenez folle, déraisonnable, passionnée..." : tout ceci est tentant. :)
C'est vrai, j'ai perdu tout ça. Je suis devenue raisonnable. Mais ne pas l'être, pour moi, ce n'est pas fumer des joints et boire des bières ! C'est s'émerveiller d'une balade, de découvrir de
nouveaux lieux, d'être en amoureux, de faire des choses légères, redevenir un peu gamins... oser faire du pédalo, pique niquer et déconner, se câliner dans un parc... rigoler.
vous ete ouverte au dialogue,ecouter,ne pas juger
moi je n'ai pas cette chance elle me dit toujour il y a pire que moi?
j'ai une grosse blessure part a port a ma mere,et a la gente feminine en general.
je suis ouvert aux dialogues mais personne ne pe comprendre mes blessures et ca sa me desole que faire???
personne n'est responsable de sa je ne demande pas grand chose juste trouver de la comprehension et le veritable amour .
je comprend votre mal etre et tout sa me rend triste
bonne nuit papillon de mes reve;)
Peut-être parce qu'il ne fait confiance à personne... tout simplement. Il ne veut compter sur personne, il ne se dévoile pas.
Je suis ouverte au dialogue, mais dans la douceur. Et ça, il ne le comprend pas ; il agresse, et là, j'ai beaucoup plus de mal à accepter. S'il positivait mes efforts au lieu de négativiser mes
ressentis (légitimes mais qui lui déplaisent) on pourrait aller loin...
Il y a bien des gens qui comprennent, qui savent écouter. Il n'est pas toujours facile de les trouver, c'est sûr...
Quand à laisser un soir votre fille, prenez une nounou, confiez la à une amie, invitez des copines à elle de temps en temps pour avoir la réciprocité si elle a l'age... Vous vous laissez mangez par les taches domestiques, il est des consommateurs de meilleure compagnie, je vous assure ;)
... et quelques temps plus tard, j'en suis à peu près au même point.
Consciente de gérer seule, de me battre seule (contre, entre autres, son père, qui ne m'aide absolument en rien, voire détruit ce que je construis avec ma fille) de redonner confiance à un petit
être que son père accuse stupidement (toujours reporter la faute sur les autres, quand on est un homme ? C'est ça le truc ? Si je ne suis plus avec lui, c'est ma faute, c'est la faute à notre -
ancienne - maison, et maintenant, si sa vie sentimentale ressemble à une accumulation d'échecs, ce n'est pas parce qu'il "prend" n'importe qui, non, mais parce que sa fille lui demande trop
d'attentions !)
Oui, ça me fait enrager. Pour le peu qu'il participe, il pourrait être vraiment avec sa fille... ça aiderait beaucoup pour la confiance en elle. Si je la laisse une après-midi, elle se sent
abandonnée. Une nounou ? Vraiment pas les moyens, là... donc je me laisse bouffer. :(
je m'interesse plus au monde animal et a la flore eu il ne triche pas j'aime la vie mais franchement j'espere que la paix et le plaisir existe ailleur (etoiles,soleil,univers????????? et le neant.)
l'homme et la femme sont fait pour vivre en harmonie et sa ne marche pas .quel gachis!!
etres humains soit disant superieur a tout etre de vie foutaise observer bien la nature on est les dernier dans tout les cas.
papillon de mes reves
Il est vrai que nous, humains, avons un sacré défaut : savoir tricher... Et juger. :(
J'aime les animaux pour leur sincérité.
Nous sommes tous tellement différents, qu'il est obligé de connaitre des conflits. Il faudrait arriver à la régler en douceur...
avant toute chose, sache que je pense à toi pour cet examen médical. J'espère que les résultats te permettront de souffler et d'éloigner le spectre de la maladie.
Un avis, des ressentis qui valent ce qu'ils valent. Forcément incomplet car il y aurait tant à écrire, et formcément partiaux puisque ce sont les miens. Mais s'ils peuvent t'aider...
Tu le soulignes toi-même, votre situation de couple, même si elle s'est qq peu améliorée, n'est ni vivable ni épanouissante pour toi. Voilà bien longtemps que tu essaies de faire bouger les choses, mais en face, ça coince, et cette inertie, ce manque d'envie évident, cette quasi absence d'efforts finit par épuiser ton énergie (normal) et grignoter l'image que tu as de toi-même.
Tu le dis : un couple se construit et s'entretient à deux. Il est fréquent qu'un des partenaires soit plus investi et joue le rôle de locomotive, mais cette tendance peut aussi s'inverser, dans un passage de relais où le temps a aussi son importance. Il est impossible, et même contre-productif, de porter son couple à bout de bras.
Tu penses que la venue d'un bébé aurait changé la donne. A te lire, j'en doute :
- ton homme fuit les responsabilités ;
- te fuit quand tu le mets, même en douceur, face à tes besoins. Non pas démesurés, bien au contraire, tout à fait légitimes dans une relation où un minimum d'écoute, d'ouverture et d'empathie est nécessaire ;
- rejette la "faute" sur toi, sous prétexte que lui n'a pas de problème. Mais si toi tu en as, par ricochet il en a aussi, la relation en pâtissant sérieusement. S'il s'en fiche, c'est pour le moins gênant et sacrément égoïste. En gros : tu peux aller mal tant que tu ne l'embêtes pas et que tu lui épargnes tes "états d'âme" auxquel, de toute façon, il n'apportera ni réponse ni aide.
Le processus même (tu as un problème, pas moi) tient à mes yeux à une culpabilisation : tu es responsable, pas lui, point barre. De là à la manipuler autrui, il n'y a qu'un petit pas.
- il craint par dessus tout de perdre sa liberté. Or, avoir un enfant est pour le moins impliquant ! Le risque est qu'il démissionne totalement (trop de contraintes, de tâches ingrates) et que toi, tu aies à t'en occuper toute seule, comme de l'entretien de votre maison et de l'éducation de ta fille... Ton homme vit grosso modo en célibataire. Totalement incompatible avec l'arrivée d'un petit, surtout dans les premiers mois.
Par le passé, j'ai cherché à saisir les raisons qui rendaient impossibles une relation satisfaisante avec un homme aimé. Pris en considération son histoire propre et familiale, ses failles, sa façon de penser... Bref, tentais de le comprendre jusqu'à me nier moi-même, au détriment de mes besoins et de mon intégrité morale, mais aussi physique (combien de nuits sans sommeil ? Cette fatigue accumulée se paye, aussi.) J'ai compris certains de ses fonctionnements, de ses limitations, mais compréhension ne signifie ni acceptation ni pardon.
Je crois même qu'à un moment, il est bon de cesser de vouloir comprendre, de s'épuiser à retourner une situation inextricable dans tous les sens. Juste accepter, pour le coup, que cette relation ne nous rend pas heureux mais insatisfait, triste, vide. Et lâcher, parce qu'une fois tous les efforts raisonnables (et même déraisonnables) consentis, s'entêter est une impasse.
Certains êtres, je le crois, ne sont pas faits pour vivre en couple. Question d'immaturité, d'égoïsme fondamental, peur viscéral de l'engagement... Peu importe au fond les raisons quand l'évidence est là.
Ce douloureux constat posé ne laisse ouvert que deux choix :
- rester et s'en accommoder. Décision coûteuse, surtout à long terme. Toutes les petites humiliations additionnées au fil des semaines finissent par peser bien lourd...
- partir. Décision coûteuse aussi, mais à plus court terme, le temps de la période de deuil d'un amour.
C'est toujours la 2e voix que j'ai choisie, autant par respect pour moi-même que par impossibilité d'accepter une vie de compromis. Et avec l'espoir, aussi, qu'après cette relation destructrice en viendra une autre, plus apaisée et apaisante, qui me permettra de m'épanouir au lieu de me contraindre à vivoter.
Toutes mes pensées et mon amitié.
Merci de ton message, et merci de penser à moi. :)
Avis partial parce que c'est le tien... et aussi sûrement parce que tu n'as qu'un côté de l'histoire. Mon homme a une tout autre version, je parie, qui tend à montrer comme je lui ôte ses
libertés. :(
(Honnêtement ? Extérieurement... je ne crois pas tant le brimer.)
En tous cas, tu as vu très clair dans mes émotions, et mon ressenti, toi. Sans être forcément d'accord avec ça, j'aimerais que mon homme le reconnaisse, juste. Je n'ai plus d'énergie, et ma confiance s'effrite, en effet.
Avant, oui, la venue d'un bébé aurait été du bonheur. Pas "changé les choses", non, vu que ça allait bien, en fait ! Il n'était pas comme ça, au début, l'homme... Il était attentionné, se
souciait de moi, de mes sentiments... il était présent.
Alors je suppose qu'il s'est détaché pour se protéger, parce que prenant certaines choses trop à coeur (à tort)... et il est très bien arrivé à se détacher de tout.
Mais actuellement, il est certain que j'ai les mêmes questions que toi, et c'est pour ça que je suis sous pilule. :( Avoir un bébé, ça demande de s'investir, ça demande du temps, et des
démonstrations d'amour !
" tu peux aller mal tant que tu ne l'embêtes pas et que tu lui épargnes tes "états d'âme" auxquel, de toute façon, il n'apportera ni réponse ni aide.
Le processus même (tu as un problème, pas moi) tient à mes yeux à une culpabilisation : tu es responsable, pas lui, point barre " : quelque part, lire ça me rassure. Je me dis que je ne
me fais pas juste de fausses idées...
Le problème est bien de se "nier soi-même", en effet. J'en arrive parfois là. Pourtant, l'homme même me dit refuser ça. Je peux faire ma vie, sortir... (mais il faut que je lui rende des comptes, je sois précise sur mon heure de retour... parce qu'il pense que j'exige ça de lui. Pourtant, je vis avec ses retards quotidiens, moi).
Je suis aussi bien d'accord avec ta conclusion. Les deux options.
Mais je n'ai pas envie de partir, pas encore... pourtant, j'y pense, surtout quand j'ai l'impression qu'il attend ça. Mais si c'était le cas, il ne me dirait pas "je t'aime", je suppose ?
Le seul bémol, pour moi, c'est que je suis fatiguée, et je n'ai pas envie, que vienne une autre relation. Je n'y crois plus. J'aimerais de la sérénité. Elle passera peut-être par la solitude...
Touché par la beauté de votre écriture et par les émotions que vous décrivez. J'ai vécu des choses similaires. J'aimerais en parler avec vous.
Vous ignorez si vous devez espérez. Sachez que vous le pouvez, sans aucun doute.
Bien à vous.
Philippe
Merci pour votre message. Je réponds tardivement, désolée. Peut-être re passerez-vous par là un de ces jours... Bienvenue, donc. :)
Je tente, d'espérer.
Il faut garder espoir, même sans y croire. (il faut que je retrouve la citation exacte, et de qui elle est.)
Cela ne veut pas dire que vous soyez responsable, il est peut-être en effet dans un mode de vie et de relation de type "célibataire", je pense par contre que si vous voulez que ça change il faut modifier votre comportement : vivre pour vous, vous faire plaisir, et peut être que cela lui fera prendre conscience de la chance qu'il a de vous avoir, sinon cela vous permettra de vous détacher peu a peu...
Vous savez, nous les hommes, nous sommes souvent assez immatures, ce n’est que quand nous avons les pieds au mur que nous prenons conscience des choses, et encore, pas toujours !
Maintenant tout ceci n'est qu'une impression, il est plus facile de ressentir la peine des autres que de savoir ce qui pourrait être bien pour eux... Mais je crois quand même que vous ne risquez rien à essayer de vivre pour vous ! (Re)Devenez folle, déraisonnable, passionnée... Vous êtes jeune, belle, pas con, profitez-en !