DANS L'OMBRE & SOUS LES CARESSES ...
J'ai parcouru ce site il y a deux ou trois soirs, accompagnée de mon fidèle chocolat chaud... et j'ai eu envie de partager quelques-unes des pensées trouvées au fil des pages.
Suite à une conversation avec un lecteur (qui se reconnaîtra...), je préfère préciser
mon point de vue ; je ne tiens pas en effet à me mettre la gent masculine à dos !
Tout d'abord, le terme "rule" peut se traduire par "règle", mais aussi par "principe". Surtout, je
pense qu'il s'agit de garder un style, un ton, en accord avec le gentleman.
Il ne s'agit nullement de dresser le mâle, ou de lui imposer une manière de faire. Pour moi, il n'est même pas question de "règles", mais juste d'idées légères (pour la plupart), de
détails vrais que l'habitude, la lassitude, la monotonie, nous font oublier. Ces attentions anodines, si simples et presque évidentes, sont trop souvent négligées. Pourtant, elles
rendraient le quotidien féminin nettement plus agréable, sans rendre la tâche très difficile.
Il ne s'agit pas non plus pour moi d'être hypocrite, de se forcer, pour devenir "l'homme qu'elle veut". Je sais bien que
c'est le meilleur moyen de braquer la virilité du compagnon (ceci dit, quel homme n'a pas joué ce jeu pour séduire, pour révéler lentement sa vraie nature, bien plus tard, et tout oublier
?)
Non, au fond, on parle de politesse, de respect, de savoir vivre... Être juste à l 'écoute, en fait.
Je sais que ces évidences se sont éteintes, en grand nombre, dans mon couple, et ça m'attriste... pourtant, j'aime aussi quand mon homme n'est pas du tout gentleman ! ;)
Sur ce, bonne lecture.
Moi, je vais apprendre à devenir une vraie Lady... C'est par
ici !
Ne laissez pas passer une journée sans lui dire "je t'aime".
Je ne me souviens plus la dernière fois où "il" me l'a dit... deux semaines ? Ou plus.
Un gentleman ne se contente pas de dire à sa dame qu'il l'aime, il le lui
montre.
Un gentleman ne ment à sa femme que si ça implique de la surprendre.
Ne sous-estimez pas la force d'un câlin. Il peut changer sa journée.
L'honnêteté. Elle ne vous en respectera que plus.
Cette phrase me parle... Avoir le courage d'assumer. Être sincère.
Ne sous-estimez jamais la faculté d'une femme à découvrir la vérité.
Tout ce que je n'aime pas. Un homme qui joue de la confiance,
de l'amour, et qui croit être discret...
Aimez la pour ce qu'elle est, pas pour qui vous voudriez qu'elle
soit.
Je doute qu'un homme en soit capable, au fond... m'accepter comme je suis. Non.
Ne la prenez jamais pour acquise.
Voilà pourquoi j'ai quitté mon mari... il a lui-même admis ça.
Si vous ne la traitez pas correctement, ne soyez pas en colère le jour où un autre le
fera.
Il arrive un moment où on n'a plus la force... où l'on est vulnérable. Ne pas oublier.
Un homme rend sa femme jalouse des autres femmes.
Un gentleman rend les autres femmes jalouses de sa compagne.
Si elle s'inquiète à votre sujet, ça signifie juste qu'elle tient à
vous.
C'est le jour où elle arrête, que vous devez vous inquiéter.
Cette phrase est tellement vraie... Il y a deux ans je me souciais encore de la santé
de mon homme. Il me trouvait pénible. Maintenant, je le laisse en paix, oh oui...
mais parce que j'ai appris à ne plus m'inquiéter. J'ai étouffé mes sentiments.
Embrassez la sous la pluie.
Celle-là, elle était pour moi ! Juste pour moi ! ;) En rapport
avec mon fantasme sous la pluie ...
Répondez à ses messages (textos).
Suis-je la seule à rencontrer des hommes, qui à plus ou moins long terme, laissent tomber
dans le silence le plus absolu les "je t'aime", "j'ai envie de toi", etc ? J'ai arrêté, avec
mon homme, de monologuer. Son ignorance était blessante, parfois insultante
(parce qu'en plus, il était mécontent, se sentant "prisonnier"... un comble).
J'ai retrouvé certains de ses textos du début. « Je t'aime. Je te veux ».
« Tu auras ma peau » (en réponse à... « je veux ton odeur, ta peau »). « J'ai envie de toi ».
Si vous vous disputez et qu'elle commence à pleurer, arrêtez, juste, et prenez-la dans vos
bras.
C'est "amusant" cette incapacité masculine à comprendre ça. Pleurer, se sentir désarmée,
triste, en colère, à bouts... un câlin apaiserait, résoudrait tout, bien plus que les mots.
Excusez-vous. Vous ne vous rabaissez pas, vous montrez
que vous tenez compte des sentiments (émotions) de cette personne.
"Sinon qui le pourra ?" : ben... ne suis-je pas capable d'être aimée comme je suis ? :(
J'espère, au fond de moi, que quelqu'un le peut, quand même.
M'aimer moi-même telle que je suis, certes, mais c'est vain, quelque part.
S'aimer seule... ce n'est pas mon but. Puis c'est devenir prétentieuse, imbue de sa personne, et... finir seule, donc.
Ça sera peut-être le cas, je vivrai une vie de célibataire, mais au fond, nous voulons tous ou presque partager notre vie avec quelqu'un, et échanger (même si nous sommes tous toujours seuls, et
même si les moments de solitude sont nécessaires).
(ensemble de petits détails de la vie est bien comme traduction, oui)
J'ai passé du temps hier soir à reprendre chaque image. ;)
C'étaient de "bêtes" rectangles blancs. J'ai rajouté les cadres, ombres, et fond de la bonne couleur...
En photo, ça peut être un concept intéressant, aussi, c'est vrai ! Je vais réfléchir à cette idée...
Si, il y a le site pour les ladies, j'ai laissé le lien dans mon article ! (fin de billet)
Il est facile parfois de dire que l'échec d'un couple, c'est celui de deux personnes. C'est vrai, certes, mais il y a de nombreux "efforts" que je faisais avant (qui pour moi relevaient plus de l'envie et du plaisir à donner) et que je ne fais plus, faute d'échanges.
Si je reprends les points du billet : je disais "je t'aime", je câlinais, je montrais mon amour par des attentions, je faisais des surprises (plus ou moins sexys), je n'ai JAMAIS pensé
qu'il était acquis (bien au contraire), il ne s'est jamais inquiété vraiment à mon sujet (même lors d'examens médicaux évoquant le cancer).
Je n'ai pas été celle qui a refusé froidement d'aller vers lui alors qu'il me demandait en pleurant de venir m'asseoir près de lui... :(
Les attentes de l'autre... C'est là qu'il ne faut pas jouer à celui qu'on n'est pas, au fond.
Pourquoi, les premiers mois, mon homme répondait-il à mes messages, photos, mails, textos, petits cadeaux ? Pourquoi a-t-il arrêté ? Pour me faire porter la faute, le jour où je me lasse ?
Pourquoi, quand je lui dis mes malaises, mes tristesses, mes doutes (et ouvre le dialogue), il oublie si vite ? J'ai relu des mails, au fil des mois, les mêmes maux reviennent. Donc, soit je m'adapte, soit je vis malheureuse.
Il faut trouver la formule, alors. ;)
Je vais d'ailleurs aller m'en faire un autre, là ! :D
et je pense qu'ils sont évidemment reversibles ou transposables aux femmes.
j'aime l'idée de réciprocité.
l'intéressant pour moi est qu'il est difficile de distinguer ce qui est de l'inné ou de l'acquis dans celui ou celle qui suit ces principes. certaines personnes ont une bienséance naturelle, quel que soit leur milieu. d'autres, même issus d'un milieu 'bourgeois' ou 'gentry' n'auront jamais la capacité d'appliquer ces principes.
ne pas se conduire en gentleman de temps en temps ; roooh mais n'est-ce pas le comble du gentleman, justement ?
sous un angle totalement différent, en D/s, ce genre de préceptes peut être très utile...
Bonsoir, et bienvenue, je crois bien. :)
Difficile en effet de distinguer inné et acquis. J'ai l'impression, que l'homme de manière générale se force plus (+). Pour moi, ces attentions étaient un plaisir, pas une obligation, pas un truc
que je m'imposais pour montrer mon amour.
Une bricole dans un magasin qui lui plairait ? Un livre ? Je le lui offrais. Et puis, il y a eu des choses blessantes (entre autres pour la saint Valentin. Ou un cadeau que je lui avais offert et
qu'il n'avait toujours pas daigné ouvrir, un mois après...) et je me suis forcée à ne plus offrir comme avant, j'ai reposé des babioles que je voulais lui offrir... et au final, j'ai changé.
Je ne regarde plus. Je n'offre plus. Il ne se sentira pas obligé de me remercier...
Quant au domaine D/s, je n'ai pas développé, mais c'est ce que je voulais dire... ;) Je ne suis pas juste attachée aux bienséances, loin de là. Par contre, un minimum de savoir vivre, en dehors de ces moments extrêmes, aide le couple au quotidien. Un peu de partage, d'investissement dans le couple...
Petite anecdote: notre fille vient d'entrer à la maternité et ça c'est le bonheur
Parfois, le problème est là, la femme peut interpréter un "je t'aime" comme étant "intéressé" ("j'ai envie de toi", en fait). Si en effet elle n'a plus de désirs, ça doit être
difficile pour elle aussi, de recevoir des marques d'envie. Ça lui renvoie à chaque fois le fait qu'elle ne peut pas vous satisfaire ("vous" étant l'homme, mais aussi le couple)...
Mais il faut continuer à lui dire des "je t'aime". :)
... et profiter des grands bonheurs, comme une naissance !
J'espère que tout va bien se passer.
Ah, moi, je sais qu'essayer serait la pire des choses... Esprit de contradiction. Homme qui précise régulièrement qu'il ne fait pas "les choses" pour moi, pour me faire plaisir. Pourtant, il y
gagnerait, en fait.
Mais c'est la facilité, aussi. "Aime-moi comme je suis, supporte en silence, je ne changerai pas. Si ça te déplait, va-t-en."
Par contre, il n'hésite pas à me reprocher ma personnalité ! Il s'attarde sur les défauts, tandis qu'il ignore les qualités et les efforts. Comment avancer ?
Et j'ai peur d'un jour ne plus supporter certains actes qui pour moi relèvent du manque de respect et d'estime. Je suis dure, je sais, mais mon existence ne se limite pas à faire tout ce qu'il ne veut pas s'abaisser à faire (pas assez intellectuel) ni à gérer tout ce qu'il délaisse du couple et du foyer. :(
Aime toi ... apprends à t'aimer ... pour que l'idée qu'un homme puisse t'aimer telle que tu es puisse faire son chemin ...
... Tu n'as pas assez d'amour pour toi, je crois ...
C'était le sens de mon petit mot, sans doute maladroit.
J'ai du mal à expliquer clairement le fond de ma pensée, en fait. ;)
Je "m'aime", dans une certaine mesure. J'ai des qualités certaines (sensible, patiente, douce, intelligente dans une certaine mesure, habile, que sais-je). Je gère la vie du foyer, le quotidien,
j'accomplis des tâches plus "viriles", aussi :D (plomberie, voiture, bricolage, travaux...) et l'éducation d'un enfant (seule, en fait) bref, je ne m'en sors pas si mal. Ça n'empêche nullement
les critiques de mon homme, de ma famille, les jugements, au lieu de voir le positif... Ils essaient de m'enfoncer, je résiste. Mais je suis "seule", et non acceptée.
Je suis par exemple timide, réservée. Mon homme me l'a très fortement reproché, alors qu'il pourrait l'accepter en douceur et me mettre en confiance. Des gens savent s'accomoder.
En même temps, je me dis que mon homme s'aime. Vraiment. À en être trop sûr de lui, à ne pas se remettre en question, à ne jamais accepter qu'il peut avoir tort... je ne veux pas devenir comme ça
! ;) Et je ne suis pas sûre que "les femmes" l'en aiment sincèrement pour autant, comme il est. Une fois dévoilé...
Ou bien, c'est pour cacher un manque de confiance, en fait... ne pas pouvoir admettre ses défauts, car ils feraient trop mal.
C'est vrai que ce serait sympa de vivre une semaine avec le quasi-gentleman qu'il a été !
Se dire que tout cela n'est pas indispensable et se concentrer sur les bons côtés de sa vraie vie présente, est-ce de l'hypocrisie, de l'a couardise ou de la clairvoyance ?
Quant à la version "lady", merci de ne pas l'avoir traduite, il n'est pas toujours agréable de se retrouver face à ses défauts ;-)
"Se dire que tout cela n'est pas indispensable et se concentrer sur les bons côtés de sa vraie vie présente" : de la clairvoyance ! ;) Mais encore faut-il avoir de quoi se concentrer sur de vrais bons côtés...
Quand les attentions étaient là avant, mais qu'elles ne le sont plus du tout (au bout de peu de temps, finalement, je ne suis pas dans un "vieux couple") il faut peut-être se dire que la vie de couple est trop longue, en effet.
Chacun a son seuil de tolérance. Comment dire... certains supportent une vie à deux sans problème pendant 50 ans, d'autres vont étouffer au bout de deux ans.
toutes ces citations sont si justes .
Les hommes ne nous courent après que lorsqu'on leur échappe, c'est ce que j'ai compris, au final .
Triste de ne pas pouvoir réellemet nous abandonner à eux ;(
C'est en effet un peu vrai, quand ils réalisent qu'ils peuvent nous perdre, ils font attention. Sinon, ils laissent filer. Mais parfois, on réalise trop tard.
Puis je n'aime pas trop jouer à ce "jeu", provoquer les réactions et l'intérêt de l'autre... fuir pour qu'il suive. :(
Aime toi telle que tu es sinon qui le pourra ?
Prends soin de toi, tu es précieuse :)