Douceur émoi

Mercredi 12 janvier 3 12 /01 /Jan 18:07

 

Bon, et je fais quoi, moi, maintenant ? Je mets tout dans l'armoire ? Ça sera mon secret ? 

 

* * *

 

Il y a un an, presque jour pour jour, j'hésitais aussi, pour d'autres raisons. Je franchissais un cap, pour trouver une autre forme de liberté, pour montrer ma confiance à mon partenaire de jeux. Aujourd'hui, c'est plutôt la crainte d'un silence, ou de la réalisation de mon fantasme "par obligation", pour me faire plaisir, parce que j'insiste trop.

 

Mais moi, je n'ai pas envie de l'abandonner, mon fantasme ! Et puis il y a cette obsession, depuis trois semaines... Il faut faire quelque chose.
Je suis très sage dans les actes ; dans mes pensées, c'est une autre histoire !
 

 

* * * 

 

Alors, comme je n'ai pas envie de renoncer, j'ai commencé par acheter le porte-jarretelles rouge assorti à mon ensemble de lingerie. Rouge, cette couleur qui ne m'avait jamais attirée jusqu'à l'automne dernier.
Guêpières, bas, strings... maintenant, monsieur n'en fait plus trop cas, donc j'avais fait une croix sur ces investissements. Ce matin, je me suis ravisée : acquisition de tenues coquines, pour ME sentir belle, avoir envie de séduire, désirer parce que je me sens désirable.

 

Seule pour la journée.
Penser à moi, à mes attentes. Être égoïste. Continuer à rêver, imaginer. Ne pas laisser s'éteindre mes désirs. Les détourner de leur but premier, les façonner pour leur trouver un autre attrait, en attendant le jour où... Cultiver ma féminité, et affirmer ce que je suis, ce que je veux.
Rien que ça.  

 

* * * 

 

chainetteEn entrant dans le sex shop, je remonte un an en arrière : j'étais venue, le rouge aux joues, acheter des bracelets et un collier en cuir, des pinces dont la chaînette pouvait passer dans l'anneau de ce dernier, et une cravache... pour surprendre mon homme. Les lui offrir, et m'offrir avec.

Un homme ayant remarqué mon intérêt pour les cordes de bondage, m'avait recommandé celles en coton, plus douces, selon lui. Un peu grâce à lui, six mois plus tard, j'allais acheter ces cordes-là, et inciter mon maitre Shibari en herbe... l'aider à y prendre goût.

 

* * *

 

Je me dirige sagement vers le rayon lingerie, en vue de me procurer des bas.
Des rouges, pour aller avec ce que j'ai déjà...
Des résilles, noirs, pour contraster avec la couleur passion. Appréhension... Serai-je vulgaire ? Provocante ? Ridicule ? Vais-je déplaire à mon homme... Me trouverait-il sexy ? Et j'achète une lanterne rouge, pour aller avec ?
Je rêve un moment devant les guêpières, bustiers et corsets, et suis tentée par tout ce qui a des lacets, des liens en satin...

 


Je me dirige moins sagement vers les livres. J'aime bien la série "Osez", de la Musardine, je complète doucement ma petite collection.

"Osez réussir votre nuit de noces" : ah, trop tard ça, et c'était ben et bien raté ! Abstinence...
"Osez la fessée" : je parcours quelques pages, amusée, attirée.
"Osez la bisexualité" : je retiens, pour une prochaine fois.
"Osez la masturbation féminine" : ah, je ne l'ai pas vu, celui-là... je vais le chercher (hum).
"Osez le bondage" : je l'ai déjà. Manque d'approfondissement, à mon goût, mais intéressant.

 

"Osez le strip-tease - conseils d'une professionnelle" : je le feuillette.
Extrait : « le porte-jarretelles - premièrement, détendez-vous et respirez un bon coup (une fois que vous serez pliée en deux à tenter de l'accrocher, vous allez manquer d'oxygène, virer au rouge tomate, commencer à suer à grosses gouttes... Faites donc vos réserves !). » Suivent les conseils en cas de couacs dans le scénario. Et plein d'idées pour s'aimer comme on est, positiver.
Adopté. C'est léger, divertissant. Même si je ne fais pas de danse lascive à la suite de mes lectures, j'aurai glané quelques recommandations pour me sentir un peu séduisante.  

 

 

Ensuite, pas sagement du tout, vers le rayon SM.
Les cordes : j'arrête mon choix sur une courte, douce... rouge, évidemment. Une touche de couleur pour aller avec celles que j'ai déjà.
Les bougies : en harmonie, toujours... mais je me ravise. Elles fondent à une température plus basse, certes, mais je n'ai pas peur du chaud. Et le blanc cassé, ça m'évoque le sperme, j'aime bien.

 

Et pour finir... les fouets : fantasme ET presqu'obsession. J'ai envie de me faire fouetter, de ressentir cette fièvre hautement excitante. De voir mes fesses chauffées au rouge, de garder des traces, des tatouages amoureux. Les mains chaudes de l'amant pour des sensations qui restent, le petit carré cinglant de la cravache pour cette douleur vive mais assez brève, ou le martinet et ses lanières, pour... ? Pour, je ne sais pas encore.
J'hésite, entre deux modèles. L'un est beau, manche sensation velours, lanières douces ; l'autre paraît plus mordant, avec des lanières assez raides, en cuir plus épais. Caresses, ou claquements ? J'opte pour le second (puis j'ai une petite idée derrière la tête, mais ça, ça sera pour un autre billet).  

 

* * *

 

Bon, et je fais quoi, moi, maintenant ? Je mets tout dans l'armoire ? Ça sera mon secret ? 

 

Non, de retour chez moi, je fais une séance d'essayage. Les bas rouges  me donnent quand même l'impression d'être une sorte de schtroumpfette à coup de soleil. Les bas résille, j'aime ! (Il y a encore six mois, j'aurais manifesté mon refus d'être vulgaire... bientôt, je vais acheter des bâtons de rouge à lèvres assortis à mon vernis, à ce rythme !)  Le fouet ? Ça a l'air supportable, sur la cuisse, moins piquant que la cravache, mais rien ne vaut du vrai, avec un homme. La petite corde de shibari se transforme en lingerie. Ce qui est sûr, c'est que le tout m'excite. 

 

Puis, je fais quelques photos. Vite fait, mais le résultat n'est pas si mal. J'ai laissé sur les clichés suivants les tons rouges d'origine. Jeu, avec les accessoires, avec les images.
     D'autres photos, sur le même thème, très bientôt.



    harmonies2 lueur                       harmonie lueur                     


                              Cliquez...      harmonies3c

 

Ensuite, j'ai bien une idée... une tentative pour faire renaître le désir. Mais sûrement une des dernières démarches venant de moi, avant d'y voir rouge.


Affaire à suivre... dans un autre billet. ;)     

 
 

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Dimanche 9 janvier 7 09 /01 /Jan 05:01

 

pjJe ne sais pas pourquoi, une fois sur deux, je pleure.

 

Est-ce juste physique ? Physiologique ? Trop d'hormones libérées, gardées trop longtemps en moi ? Toutes ces tensions qui s'en vont, avec les larmes ?

 

C'était bien, pourtant, ce soir, si on ne parle que des sensations. Mais, de suite après, j'ai su. C'est l'histoire de trois secondes. Je sens monter une autre vague, partie de l'estomac, passée par le coeur, pour finir dans ma gorge. Confirmée par le petit bruit d'une larme qui s'écrase sur le sol de la salle de bains, avant même que j'aie pu tenter une grande inspiration pour calmer le phénomène. Une autre. Et encore une autre. Un orgasme éphémère, gâché par cette manifestation non maîtrisée, que je redoute à chaque fois.

 

Puis, les pensées pour aller avec. Cette impression de ridicule, de vide, de solitude.
Tu fais pitié, toute seule, comme ça...

 

 Ce n'est pas ça, que je veux. Pas de plaisirs solitaires par manque et frustration. Ni de caresses qui soulignent qu'elles sont trop pâles pour finir en feu d'artifice. Celles-là, elles me font pleurer de rage, parce que des images s'imposent à moi, en simultané, des fantasmes animaux, des rapports passionnels, des émotions et sensations fortes, à deux. 
J'aime la masturbation quand je déborde de désirs. Quand elle complète une vie sexuelle de couple, épanouie. Quand elle est "excès", et non pas "triste remplacement".

 

Pourtant, avant «lui», ça ne me posait pas problème. C'était ma façon d'avoir du plaisir ; les rapports sexuels en donnaient à l'homme égoïste du moment, uniquement. Maintenant, c'est différent, mais je ne peux pas confier cette pensée à mon compagnon actuel. Trop de responsabilités pour cet homme, qui ne veut pas que je dépende de lui, que j'aie besoin de lui. Au final, au lieu d'être flatté, il me fera passer pour la fille coincée, pas foutue de prendre son pied seule, qui manque de fantasmes ou d'imagination (mes fantasmes, j'aimerais les partager, en fait ; lui a les siens, tout seul, pour s'évader, ceux qu'il ne veut pas réaliser avec moi)... Ou il pensera que je le considère comme un sex-toy humain, or, ce qui me manque, ce sont les sentiments, les émotions, la chaleur.  

 

Cinq semaines que je n'ai pas senti mon amant dans mon ventre. Fatigue, uniquement ? Il dit ne pas s'être lassé de moi... mais où sont ses envies ?
Le provoquer ? Je n'ose plus. J'ai peur d'un refus, prononcé ou silencieux.

 

Je vais aller rejoindre mon homme, dans le noir. Me blottir contre sa peau chaude. Profiter de sa tendresse ensommeillée, tendresse présente depuis que je lui ai écrit... jouir, de son odeur. 
Au fond, ça m'apporte beaucoup plus qu'un orgasme impersonnel et mélancolique.

 

    

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Mercredi 1 décembre 3 01 /12 /Déc 16:30

 

     Au tout début, un soir de juillet, j'ai choisi un design que je voulais un peu différent de tous ceux que j'avais déjà croisés ; j'ai donc pris celui dans des tons prune / bordeaux (sur mon écran de portable, c'est nettement moins rose que sur certains moniteurs).
Ça donnait quelque chose comme ça. Avec la bulle très rose en haut de chaque article. Un peu de gaieté, après tout. Mais pas de fond plus clair pour les articles...
J'ai tenté de faire une pseudo bannière.

 

En octobre, j'ai osé, pour la première fois... :P
Les feuilles de style, pour changer les couleurs un peu plus, les polices, la présentation, et j'ai congédié la bulle rose. J'ai personnalisé le menu du haut, les arrière-plans (en dégradés). Et j'ai rajouté beaucoup de choses dans la colonne de droite. 

 

Et début décembre, le grand changement !  Envie de créer, rajouter un peu de relief / profondeur... de me sentir vraiment chez moi, d'écrire quelque part où je sois bien. Plus ça va, et plus je me plais, ici, j'apprécie les gens qui viennent me rendre visite et discuter un moment. 

 

¤ Pour rappel, voici la première version après modifications.
¤ Et voilà le second design, après remaniement complet.  

 

 

 

   

                                    Vous pouvez me laisser vos commentaires, à la suite de ce sondage.
                                              N'ayez pas peur, le choix final me reviendra. :) 
 



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Mardi 30 novembre 2 30 /11 /Nov 20:23


Ce matin, sur le trajet de l'école. 8h30, dans le froid et les embouteillages. Echanges entre une mère et un enfant. Ma fille a sept ans.

 

« Maman ? Pour les filles, on dit homosexuel aussi ?
- Oui, on peut. Ou lesbienne.
- Ah. D'accord. ... Moi, j'ai pas envie que ça m'arrive !
- Que ça t'arrive ? Mais c'est pas une maladie ! C'est moins facile qu'un homme et une femme, par exemple pour avoir des enfants... moins courant, mais parfois c'est comme ça, et ça ne pose pas de problème. L'important, c'est d'être amoureux. 
- Oui, mais j'ai pas envie d'être différente.
- C'est bien aussi, d'être différent. Il ne faut pas ressembler à tout le monde, tout le temps. Chacun ses originalités. Et puis, on est tous pareils, aussi gentils, normaux. La vie amoureuse ne regarde pas les autres, après tout. Regarde, mon ami L.  est homosexuel. Il est adorable, j'ai toujours pu compter sur lui, il a toujours été là pour moi quand j'allais mal, on se retrouve toujours avec plaisir, on rigole...
- Ah...
- Moi, je t'aimerai autant, homosexuelle ou pas, tu sais.
- Papa, il a dit qu'il espérait que ça m'arriverait pas. »

   

Silence.
Violent rappel sur quelques raisons de mon divorce. Amour et tolérance...

  

 

Tolérance, encore... Amour, aussi.
Il y a quelques temps, discussion chuchotée au moment du bonsoir, petit enfant blotti dans le lit, dans la pénombre déjà. Tendre câlin avant de s'endormir, mots doux et rassurants pour de jolis rêves.

  levres

« Je t'aimerai toujours ma chérie, quoi qu'il arrive.
- Papa il a dit qu'il ne m'aimerait plus, si je volais des choses ou si j'allais en prison. »

 

J'ai juste failli m'étrangler.
Cet homme a-t-il jamais été capable d'aimer ?  
 

 

 

 

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Samedi 20 novembre 6 20 /11 /Nov 20:06

 

bedTemps gris ce matin.
Tristesses que j'arrive à camoufler. Pour les oublier ? Est-ce là l'essentiel ?

 

Non, je suppose que l'essentiel est là : je ne suis pas malade, du moins pour les six mois à venir. Six mois de répit avec cette maladie.
Un examen désagréable, douloureux, angoissant, pour le corps et l'âme. Dévoiler ma chair à des inconnus, être étudiée, être atteinte dans sa féminité... Trois quarts d'heure d'expectatives dans une salle sans fenêtres, seule, à moitié nue, sans savoir ce qu'il se passait. Ça donne le temps de penser... à tout. Au fait qu'à 36 ans, on vérifie trois fois par an si je n'ai pas de cancer...  

... Au fait que je suis ignorée par mon homme.
Aucun réconfort avant, dans l'appréhension, l'inquiétude. Aucune question après. Silence. Oubli. Oubli certainement excusé par le boulot, la fatigue. Mais oubli de moi. Je vis avec lui ! Il m'oublie. Comme si je n'existais pas. Ça m'a rendue tellement triste ; il m'a fait beaucoup de peine. Je n'ai rien dit, après tout, au fond, il s'en contrefiche, non ? S'il s'en souciait, il se serait rappelé, à un moment ou un autre, vu certaines allusions, vu les résultats bien en vue. J'en avais parlé plusieurs fois. Pas juste avant, non, je lui ai épargné mes états d'âme. Je ne peux pas partager ça avec lui, il se détourne de mes souffrances, de mes doutes.
J'évite d'y penser, parce que je trouve ça moche. Déçue ? Un peu, pas trop, je m'y attendais. Quand on en est là, que doit-on conclure de son couple ?

 

* * *

 

« Et à trois mois de grossesse, j'avais attrapé la rubéole. (...) avant de décider quoi que ce fût, je voulais attendre, je devais de toute façon attendre les résultats des tests. (...) J.C., lui, avait eu des phrases atroces. »

« En fait, les anticorps avaient fini par apparaître, on m'avait arraché l'enfant du ventre à quatre mois... »

« C'est un petit condamné à mort que je portais en moi. Et J.C. ne mettait plus sa main sur mon ventre, le soir, avant de s'endormir. Il se désolidarisait. Il nous lâchait. Je le hais. Je ne lui pardonnerai jamais. »

 

Françoise Rey ~ Marcel Facteur                      


 

Marcel Facteur est un roman érotique, raconté autour d'une vie.
Lire ces lignes il y a deux soirs m'a émue, retournée, a rouvert un instant cette blessure à peine refermée... et en même temps, m'a apaisée, aidée à comprendre et accepter. A légitimé mes émotions. J'ai le droit de souffrir, même un an après. Bien sûr, la douleur s'est atténuée, mais quelque chose restera toujours "là"...

Cette semaine regroupe beaucoup de dates. En sept jours, je peux compter une fausse couche, une fête, un curetage, trois anniversaires, deux gros accrochages dans mon couple, un anniversaire de rencontre, et un décès. Jours lourds, tristes associations de dates, souvenirs qui remontent à la surface malgré moi, à une vitesse vertigineuse. Ces sensations, avant et après mon intervention. Ce vide, depuis, jamais comblé. J'ai peur, encore. De me retrouver seule, avec ou sans bébé. Mais j'ai envie d'un enfant, envie que la vie reprenne le dessus.

 

* * *

 

 J'essaie de boire les gouttes du soleil.
Cet après-midi, les quelques rayons qui se faufilent entre les nuages, nourrissent ma peau.

 

* * *

 

Il y a un an, je me réveillais d'une anesthésie, pour tomber dans un cauchemar. Je ne sais plus s'il pleuvait. Il faut oublier, ne pas se morfondre. J'aimerais, oublier. Du coup, surtout, il faut se taire, n'en parler à personne.

Il y a deux ans, mon amant et moi faisions l'amour pour la première fois, sans caoutchouc entre nous. Un cadeau particulier, unique... L'amour qui prend le pas sur la raison. Une façon à lui de me dire que j'étais unique.

deuxIl y a trois ans, je venais de voir pour la première fois le sourire et le regard de mon homme, osant franchir la frontière du monde virtuel. Cette image de lui, qui m'attendait, m'a marquée à vie. Il m'a plu de suite. J'allais lui dire, plus tard, "tu as de très beaux yeux, et ton regard quand tu souris... il y passe plein de choses très douces."

Cet homme que je n'avais jamais rencontré, m'avait prévenue. "Si tu me plais, je t'embrasserai". Et ça me terrifiait. Et il m'a embrassée. Il m'a mordillée dans le cou, aussi, lors d'un baiser rempli de désir. C'est resté, entre nous, ce côté félin... J'ai caressé ses mains, ses bras, et j'ai été frappée par la chaleur et la douceur de sa peau. Ce quelque chose de rassurant, protecteur... Il m'a écrit, plus tard : "Je tenais un ange dans mes bras, et tu étais chaude, présente, douce et fragile."  Il avait une jolie vision de moi, à cette époque, non ?

Il y a trois ans, malgré novembre, le soleil était là lui aussi, nous marquant tous les deux. Quand je suis repartie, il éclairait tout, la ville était lumineuse. Moi, je flottais. Et pour accompagner cette clarté, j'écoutais Grace, du film The Horse Whisperer, et aussi The Rhythm of the Horse. Une bulle pour une ambiance unique.

Cet homme allait devenir mon amant, quelques temps plus tard.
Nous étions déjà amoureux, déjà compliqués, sûrement passionnés, sans nous l'avouer. Relation complexe, douloureuse, maladroite. J'ai relu quelques mots : "Ce qui me trouble, chez toi, c'est ce mélange de fragilité et de sensualité. J'ai envie de te protéger et en même temps de partager avec toi d'intenses plaisirs sexuels. J’ai envie de (...) t’entendre et de te lire. Ecris-moi."

Je crois qu'aujourd'hui, nous sommes aussi maladroits, mais toujours amoureux. J'espère. Même s'il ne veut plus de ma fragilité, même s'il ne veut plus partager ces plaisirs comme avant, même s'il ne veut plus trop m'entendre... Pense-t-il toujours ces mots ?

Ces jours derniers, j'ai l'impression qu'il y a de timides rapprochements, mêlés à de fougeux moments de corps à corps. Le point négatif, c'est mon silence qui passe sur beaucoup de choses... Je ne me perdrai pas, non plus, dans cette histoire. Je ne peux pas me taire et tout accepter. Mais je retrouve quelques "je t'aime", un "tu es belle", et même "tes cheveux sont jolis, dans la lumière". Il croise mon regard. Il me sourit parfois. Il m'embrasse. Même si ce n'est qu'un matin de temps en temps, une seule nuit où il va oublier le sommeil...
On se raccroche au soleil. J'aimerais y refaire référence, comme avant, quand je "faisais du soleil", soi-disant... Je le faisais grâce à lui. Je rayonnais. 

Même s'il avait bien sûr oublié "notre anniversaire", il semble avoir été touché par mon cadeau déposé sur son oreiller. Je m'étais pourtant dit que j'allais "omettre", moi aussi, ce jour-là, mais j'ai voulu lui redonner sa signification première : notre rencontre, pas ma fausse couche. Ne pas effacer.

Quand celui que j'aime cherche mon contact, je me sens tellement mieux. La complicité me fait du bien. A
rriverons-nous à dire nos sentiments autrement que par les corps, en touches éparses ?
Sera-t-il mon compagnon, un jour, celui qui donc m'accompagne, est à mes côtés par la pensée ?

 

* * *

 

Et quand il joue, mon musicien, comme juste là, maintenant... Je l'aime. Tout simplement.
Sa sensibilité... Mes émotions. Pourtant, même ça, il ne le voit pas.


 
       

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Communauté : les blogs persos
Mercredi 13 octobre 3 13 /10 /Oct 17:32

« Gomme-t-on le désir d'un homme par les caresses d'un autre ? (...) J'en connais, hélas, la réponse. C'est non. (...) Il me plaît de penser que j'ai envie de vous réserver mes secrets, d'aller en votre compagnie au bout de ce chemin obscur que je défriche depuis des années sans arriver à en trouver la fin. Peut-être mes désirs sont-ils sans fin. Plus je vous en offre, plus vous en faites naître. »

« Je veux bien jouir avec d'autres, je ne veux m'abandonner qu'avec vous. »

« Mon cavalier avait raison : je ne regrette pas. Je ne regrette que vos absences. Je ne vous suis pas infidèle à cause d'elles, je vous suis infidèle pour entretenir en moi un feu permanent qui me permettra de m'offrir à vous très vite, sans chercher dans ma mémoire des fantômes de sensations le jour où je vous reverrai. Je ne veux pas que vos absences éteignent mon corps, de peur qu'un jour vous n'arriviez plus à le rallumer. »

 

Des désirs et des hommes ~ Françoise Simpère (1)                

 

 

 

ombreJ'ai reçu il y a quelques jours comme commentaire à un article sur mes "autres désirs", les mots suivants :  « la petite musique du bonheur est revenue ». On va dire les trois premières notes, et la troisième est un peu fausse. Car je lis seule, le soir, à nouveau. Je comprends les raisons, mais je suis solitaire.
 

« Je ne veux pas que vos absences éteignent mon corps, de peur qu'un jour vous n'arriviez plus à le rallumer. »

 

Et en lisant ces lignes, j'ai pleuré.

 

C'est reparti pour un petit tour. Etrange manège que celui ci... J'apprends à (re)devenir une inconnue. Un jour, il me recontrera à nouveau, et souhaitera me séduire, éventuellement. Une vie en boucles, pour une renaissance, ou une condamnation, c'est selon les jours. L'ignorance s'est fait un nid à mes côtés, la solitude devient une sorte de compagne. Tout est calme. Trop calme, sans doute. Pas de mots durs... pas de mots doux. Pas de mots. Une cohabitation neutre, par lassitude ?

 

Le désir, lui, reste tapi dans l'ombre, au fond de mon ventre, comme une braise sous les cendres. Il faudrait qu'elle respire, pour ne pas se consumer sans bruit. Terrible paradoxe, inexplicable. Je m'habitue au vide, je n'ai plus d'envies, et pourtant si, j'ai envie, de lui. Il ne vient pas vers moi. Viendra-t-il vers moi ? 

 

Moi aussi, je voudrais "m'abandonner avec lui".
Moi aussi, j'ai envie de lui "réserver mes secrets, d'aller en (sa) compagnie au bout de ce chemin obscur".
Moi non plus, je ne veux pas que "ses absences éteignent mon corps".

 

Je tiens une semaine.
Au bout de sept jours, mes yeux caressent sa peau, se nourrissent des formes de ses cuisses, ses épaules, ses mains... et d
es images s'imposent à mon esprit. Je brûle de le sentir derrière moi, contre mon corps, ancré profondément en moi. J'imagine ses mains posées sur mon ventre, ou qui me tiennent fort, ses doigts dans mes cheveux pour m'attirer à lui. Envie de son goût dans ma bouche, envie de le faire bander. 

 

Je ne veux plus lui dérober des baisers la nuit, fermer les yeux et le respirer comme une voleuse de parfums masculins. Je ne veux pas profiter de son sommeil, de ses rêves, pour poser mon visage contre la peau chaude de son épaule, pour un semblant de câlin, pour inventer ces instants où je flotte dans la douceur, bercée de tendresse, pour m'endormir...

 

°*°

 

Et moi... 

J'ai besoin qu'on me caresse, ma peau a besoin d'être touchée. Faire l'amour deviendrait presque une nécessité. Le matin, le frôlement des draps encore tièdes d'une présence masculine m'est agréable, alors qu'inhumain. Blottie dans l'odeur de celui que j'aime, je me love dans le tissu, me concentrant sur les sensations de mon épiderme, tentant de croire dans mon demi sommeil à des mains présentes pour moi. 

 

Pour la première fois, dans les plaisirs solitaires, j'ai abandonné les sensations purement sexuelles, afin de m'attarder auprès de celles sous ma main libre, se promenant. Ce n'était plus ma peau sous mes doigts, c'est comme si c'était la sienne. Son ventre chaud, pas le mien. Ou comme si c'était une femme, un sein... pas le mien.
Se concentrer sur le sens du toucher, pas la caresse reçue.


Ensuite... Finir avec son odeur sur l'oreiller, soulignant l'absence.

 

°*° 

 

Désirez-moi.

Je dois malgré moi éclabousser le monde de phéromones. J'attire les regards masculins, les sourires, alors que je ne me sens plus désirable. Oui, mon amant "absent" m'enlève ça, aussi, inconsciemment. Que ça lui plaise ou non, son regard et son désir de moi restent les plus  importants à mes yeux. Je pourrais être désirée par dix hommes à la fois, que je m'en foutrais. C'est flatteur, rassurant quelque part, mais c'est son désir à lui, qui me fait rêver.

Lui qui prendra mes tentatives de rapprochement pour des rappels à l'ordre, croira que je veux l'utiliser sexuellement... alors que je tente trop maladroitement de retrouver notre complicité.

 

 °*° 

 

Emois.

Hier.
Il a suffi qu'il prenne mes bras, les serre dans mon dos, se colle à mes fesses, avec une étincelle dans son regard... Puis des mots à peine chuchotés... M'attacher, re tenter le bondage, allusion à la complicité, aux retrouvailles... Il a suffi de quelques secondes pour que mon ventre prenne feu, que mon esprit s'emballe et que la flamme soit bien là, lumineuse. Aucun acte, mais des pensées, déjà...
 

 

« Une cohabitation neutre, par lassitude ? » ai-je écrit plus haut.
Pourtant, l'amour est là... je le sens. Non dit, mais des particules volent dans l'air, doucement.

 

Il faudrait du soleil pour les faire briller.

 

     

(1) Plus de détails sur ce livre ICI.

   

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Communauté : les blogs persos
Mardi 12 octobre 2 12 /10 /Oct 22:40

 

cadre... Que vous soyiez lecteurs, auteurs, ou simplement flâneurs,  laissez-moi un petit mot (doux). 

 

J'étoffe mon blog, de temps en temps, pour en faire un espace plus intime, une bulle de sensualités, un endroit doux et chaud, aussi... plus à mon image.
 

Dernièrement, j'ai rajouté la partie Twitter, pour des pensées futiles et éphémères ; la liste complète des articles, bien en vue (je la cherche souvent, sur d'autres blogs, pour remonter le temps...) et j'ai créé deux pages, dans la partie Murmures :

 

 

#  Emotions, d'une manière ou d'une autre,

#  Envies d'ailleurs... à lire.  

 

C'est la seconde page qui m'intéresse ici, surtout, un peu plus personnelle que les simples liens, collés sans une émotion pour aller avec.

  

°*°

  

      Ces ailleurs accompagnés d'envies, c'est vous qui les faites naître.


L'idée première est de déposer sur cette page ce que j'ai aimé, ce qui m'a troublée, touchée, voire mis des papillons au ventre... mais je souhaiterais aussi que vous me confiez les articles qui vous ont remués, émus, à l'écriture. Ceux auxquels vous tenez tout particulièrement, parce qu'ils sont des souvenirs parmi d'autres, avec ce petit plus... Ceux qui vous ont apaisés... ceux où vous avez mis votre coeur, ou vos tripes. Ceux qui méritent d'être parcourus. 

 

J'aimerais les lire.
    Et peut-être les rajouter ici...

 

N'hésitez pas à me laisser des liens en commentaires. À bientôt, j'espère.

 

 

Le premier qui dit que l'association titre / photo montre ma perversion...
a peut-être raison, mais c'était inconscient, quand je l'ai fait ! ;)
 

 

 

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Communauté : les blogs persos
Samedi 2 octobre 6 02 /10 /Oct 22:51

 

Un trait de mon caractère ? Silencieuse. Trop, me reproche-t-on parfois.

 

Bien souvent, je préfère prendre le temps de poser les mots, les dompter, réfléchir, les réécrire... Quand les choses deviennent trop compliquées, je prends du recul, et je me tais.

 

Vous, lecteurs anonymes venus vous distraire un moment, dans l'ombre (mais pas sous mes caresses) vous avez été là, et j'ai été absente. Perdue, cette envie d'écrire qui m'a poussée un soir à cliquer sur "créer un blog". Tout me semblait vain. Perdus aussi, les instants remplis d'inspirations...

 

Mais j'avais laissé un peu de lumière, quelque chose comme la lueur d'une bougie, dans ma nuit. Ceux qui le voulaient réellement pouvaient me retrouver.

  

Puis je suis revenue ici, avec mes réflexions troubles et mal formulées.

Dans les commentaires, les mails, les messages privés, j'ai découvert des écrits touchants, même parfois troublants. J'ai été émue par quelques paroles réconfortantes. J'ai eu le sentiment d'être comprise, de partager et d'échanger. Acceptée, même quand je ne suis qu'ombre remplie de doutes, ayant délaissé la légèreté de l'érotisme.

Sous l'ombre de mes mots, chaque lecteur m'aborde à sa manière : un avec légèreté et humour, un autre avec l'envie de se confier... ou avec l'idée de partager nos pensées... avec des questions... voire ce que je peux lui inspirer à travers ces émotions... un dernier juste pour un mot gentil...

L'air de rien, nous apprenons doucement à mieux nous connaître.

 

Vous êtes sur ce blog peu nombreux à me lire, mais la sincérité et la qualité s'accordent.

Au tout début, en juillet, je tentais d'expliquer le pourquoi d'Ombres & Caresses, et parlais de respect. Je suis sincèrement touchée, encore, de trouver des lecteurs, pas seulement des voyeurs, des gens profondément humains, qui ne viennent pas uniquement chercher leur lot d'excitation.

 

L'absence de réactions parfois, suite à un article, amène quelques doutes. Mais je crois qu'au fond, même dans le silence et l'ombre, il y a quelqu'un.

Donc, merci à vous pour vos commentaires. Merci aussi pour vos mots d'encouragement, malgré toutes mes maladresses.

 

* * *

 

     Autres considérations... plus futiles. :)

 

Pour rendre le blog plus vivant, j'ai rajouté un espace "twitter", dans la colonne de droite. Le genre de lieu où je peux déposer une idée, une sensation, une émotion, (en) un instant, sans devoir me relire, pour enlever ces foutues répétitions par exemple.
J'ai aussi réorganisé un peu, rajouté la liste complète des articles, et d'autres petits trucs.

 

Pour aller avec, une question sur le côté graphique d'Ombres & Caresses : comment percevez-vous les couleurs ? Plutôt prune, ou framboise ?

 

Pour finir, j'ai rajouté quelques photos, à droite des articles. L'envie m'a pris de changer d'avatar ; à force de voir le même, je commençais à lui trouver trop de défauts. J'ai hésité... puis fait un petit montage.

 

Et vous, quel avatar préférez-vous ?

                                   Juste comme ça, par curiosité...  

 

   avatars4

 

  J'écris. A côté de moi, une bougie diffuse un parfum citronné...


 

Publié dans : Douceur émoi - ~ Découvrir les 13 commentaires ~ - ° Esquisser un petit mot (doux) °
Communauté : les blogs persos
Mardi 13 juillet 2 13 /07 /Juil 15:03

 

devinez1
Je ne sais pas comment débuter ce blog.

 

Entrer directement dans l'action et rester anonyme ?
Laisser les lecteurs découvrir, au fil du temps, des écrits et des détails ?
Qu'ils construisent qui je suis, petit à petit, pour former un tout ?

Ou poser les personnages de ce blog ?

Expliquer ma démarche, expliquer ce que je souhaite ? 

 

Quelque chose dans ce genre-là, peut-être... 

  

Il y a six ans, le monde de l'érotisme m'était encore inconnu. Mariée, une vie sûrement banale, bien rangée. Une sexualité pas vraiment épanouie, très routinière, sans curiosité ou sorties du droit chemin. Pas beaucoup de plaisir / plaisirs, ni de désir / désirs, en fait. Originalité zéro. Une jeune femme coincée, au fond...
Tout simplement inconcevables, des sujets comme le libertinage, les sex toys, les récits ou les écrits érotiques, la sodomie, les accessoires divers, les jeux de domination, les mots crus, etc.

 

Maintenant, je vis avec un autre homme, qui me pousse à grandir, évoluer, être curieuse, assumer désirs et plaisirs. Peut-être lira-t-il ces lignes un jour, je ne sais pas encore, mais mon approche est d'abord personnelle, cette fois.

 

Pourquoi écrire ?

Pour mettre des mots sur mes questions, mon ressenti, mes émotions, mes sentiments, mes envies... Comprendre certaines choses, et garder par écrit certains souvenirs qui me touchent.

Ecrire aussi pour le plaisir d'écrire. Pour apprendre.

 

Je voudrais quelque chose d'érotique, sensuel, doux, et respectueux, même dans les mots les plus chauds. Je voudrais arriver à retranscrire la complicité, la confiance, qui sont la clé de tout. Quelques photos au gré de mes humeurs, mais toujours avec une certaine pudeur. Là aussi, la douceur sera de mise.

 

Il est des mots que je n'arrivais même pas à écrire il y a encore cinq ans.
Ombres & Caresses va aussi m'aider à mieux me connaitre, me découvrir, voir jusqu'où je peux aller.

   

* * *  

 

Pourquoi Ombres & Caresses ?

 

Les caresses, pour la douceur, la sensualité, les sens, l'amour. Caresses, le début de tout... dans la tendresse ou le désir. Caresses, parce que j'aime toucher, effleurer, et j'aime être caressée. Caresses, pour les couleurs délicates des photos...

 

Les ombres, pour ces nuances dans le noir et blanc... Ombres, pour ce que je garde pour moi, de ma vie intime, ces moments qu'on ne dévoile pas en temps normal, que je vais confier aux regards inconnus. Ombres aussi pour les doutes, les questions, les paradoxes de la vie amoureuse.

 

Les ombres pour ma vie la nuit, mon inspiration, mes instants à moi, mes rêves. Et mon autre "moi", que ça soit par écrit, ou dans un lit. Ma face cachée ; je ne suis pas juste un ange... Double mise à nue, en fin de compte.

 

Ombres et caresses, pour le contraste. Nous sommes tous faits de contrastes.

 

 

Publié dans : Douceur émoi - ~ Découvrir les 11 commentaires ~ - ° Esquisser un petit mot (doux) °
Mardi 6 juillet 2 06 /07 /Juil 22:06

 

Un espace anonyme pour m'épancher, imaginer, rêver... laisser aller mes désirs et me rappeler certains instants uniques...

 

J'espère que vous vous y plairez, et que vous reviendrez y faire un tour de temps en temps.

 

Bonne lecture. 

 

 

Publié dans : Douceur émoi - ~ Découvrir les 4 commentaires ~ - ° Esquisser un petit mot (doux) °

Nuit Frissons

  • Femme
  • 48 ans, divorcée. Avec l'envie de découvrir toujours plus. À la recherche d'émotions, de complicité et de douceur. Aime la photo ; s'enrichir au contact des autres ; écrire, aussi, trouver les mots pour révéler les sentiments.
  • photo femme homme jeux complicité

Tous mes murmures

   

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Tout a commencé en juillet 2010... L'ombre et les caresses se sont presque imposées. Venues naturellement, avec le désir de confier ces pensées légères, sensuelles, ces souvenirs, doutes ou questions.

 

Quant aux photos, les miennes sont "estampillées" des mots Ombres et Caresses.

 

 

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Douceur émoi :  pensées diverses... & moi.

 Instants désirs :  en solo... Envies, rêves, fantasmes.

Duo de caresses :  en couple.

 Ombres libertines :  voire plus...  

Bulles de liberté :  heures légères et autres hommes.

 Frissons :  photos, auto-portraits. 

En quelques mots :  pensées, émotions, sur le vif.

Souvenirs, petites choses :  souvenirs, bonheurs.

Murmures & plumes :  récits et lectures.

 

 

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      (x)   Trier les futures photos à mettre ici.
      (  )  Ecrire de "vrais" récits.

      (x)  Dormir tout contre lui.
      (  )  Faire des photos sur le bondage.
      (  )  Faire des photos au chocolat...
      (  )  Lire tous ces livres pour adultes. ;)
      (x)  Finir "Des désirs et des Hommes".
      (  )  Terminer l'article sur la domination.
      (x)  Faire des photos ombres & bougies.
      (x)  Tenter la cire... à deux. 
      (  )  M'occuper de moi, encore.
      (x)  Tester une séance de shiatsu.
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J'aime... ma fille, les chats et leurs ronronnements, le chocolat, la sensualité, la lingerie, m'habiller en noir, l'animalité, les fellations :p être attachée, les morsures amoureuses, la complicité, les caresses, les massages... la photo, la musique qui me fait pleurer, la musique dans ma bulle, écouter jouer mon musicien, regarder un bon film... les bougies (pas que pour la cire) et les luminosités douces, la Bretagne, les Alpes, les cascades, les ruisseaux, la mer et l'Océan, le bruit des vagues... les mains masculines, respirer au creux du cou d'un homme, dormir contre mon amant, embrasser sa peau... l'innocence des bébés, les sourires, les freesias, les flocons de neige et le silence feutré qui va avec... le parfum de l'air après la pluie, l'odeur du café au lait et du pain grillé... les fraises.

Je n'aime pas... le mépris, la violence, l'égoïsme, l'ingratitude, l'irresponsabilité, le manque de maturité, la mauvaise foi, la vulgarité... les dentistes, les serpents, le foie de veau, les parapluies, les cheveux électriques, le bordel, les mimes, les clowns... me lever tôt, qu'on juge ma timidité, les chiens qui ne se lassent jamais d'aboyer... vivre dans l'ignorance.

 


 

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"Le diable n'est pas autre chose que l'incarnation des pulsions anales érotiques refoulées."

 Sigmund Freud.

 

"L'érotisme, c'est quand on le fait, le porno, c'est quand on le regarde."
 Yvan Audouard.

 

"L'innocence est quelque chose de très érotique."
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"La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel, et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte."
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