Passer du coq à l'âne, et du corps à l'âme...
Après des photos flirtant avec ma limite de la décence, passons à la limite de mon indécence.
La transition ne peut pas se faire. Pourtant, il y a une explication.
Ces clichés, une ultime tentative d'alléger mes maux, d'avancer malgré tout ; des apparences cachant les tristesses. Par
contre, mes mots sont lourds. Lourds de sens, lourds de souffrances.
Désespérée ? Plus maintenant.
Désabusée, certainement. À force de s'éloigner pour ne pas avoir mal, on finit par prendre une réelle distance, et faire un constat froid de son couple.
*
Pourquoi moi, pour lui ?
Etait-ce une sorte de contrat tacite ? Il voulait un enfant, je voulais un bébé. J'ai fait une fausse couche, il m'a laissée seule avec mes souffrances. Il ne les a pas comprises, il a
rejeté mon droit à la tristesse. Je manquais de dignité. Je m'apitoyais.
Lui, qui m'accuse de ne pas "aimer les gens", se détourne de ceux qui ont mal. Ces personnes-là "ne l'intéressent pas". Lui,
ne se demande jamais quelles sont les émotions, les questions, les états d'âme, de celle qu'il dit aimer. Lui, ne voit pas, ne sent pas, quand elle pleure. Lui, ne compte sur personne, et
en déduit donc qu'on ne doit pas compter sur lui. Il m'ignore, il s'échappe. Fuite en avant, fuite dans le monde virtuel, fuite dans les artifices. Fuite.
Fuite en étant ailleurs. Rentrer toutjours un peu plus tard du boulot, doucement, tester. Prévenir de plus en plus tard, puis
arrêter de le faire. Laisser dans l'attente, les silences. Une façon de me dominer ? Consciente, ou pas ? Ou juste une façon de revendiquer sa liberté ? Il sort, je ne sais où, ni avec qui. Il ne dit rien, je ne demande pas, et je ne saurai jamais. J'attends. Je suis en situation
d'infériorité.
Je lui ai donc clairement dit qu'il ne me respectait pas, n'avait aucune considération pour moi ; il a trouvé que j'exagérais, et a saisi l'occasion pour dire "si je ne suis pas le
bienvenu ici, je repars". Prétexte encore pour s'échapper, ne pas s'investir ! Moi, j'étais la femme docile, qui avait préparé un bon repas (trop cuit). Pas le bienvenu ?! Est-il
stupide, ou aveugle ? Juste de mauvaise foi ? Il m'a mise en colère, et je sais que ces accrocs, mis bout à bout, usent mon amour de lui.
Il se lasse de moi, du quotidien, mais ne fait rien pour le changer. Il préfèrerait là encore l'escapade, vers la nouveauté,
toujours plus stimulante et tellement plus facile, qui éveillerait sa curiosité, ses désirs. La routine, la fatigue, usent notre couple. Je suis, ou plutôt j'étais, celle qui écrivait des
textos juste pour dire "je t'aime", envoyait des mails ou des photos. Celle qui faisait des cadeaux, sans occasion. Lui, il est celui qui n'ouvre pas lesdits présents, et laisse
trainer. Qui prétexte que la Saint Valentin est commerciale, alors qu'avec un peu d'imagination (et il en a quand il veut) il pourrait en faire une journée juste pour me rassurer, me dire
qu'il me regarde toujours, me trouve attirante et m'aime malgré tout. Essayer un brin d'originalité, me montrer que je le mérite. Me séduire, encore. Me faire comprendre que je ne suis
pas acquise.
Devoir conquérir est stimulant. À quoi bon me (re)conquérir ? Il a fait le tour de "moi".
Je suis disponible. Je ne me refuse jamais à lui (lui, si, par contre). Suis-je trop disponible ? Eveiller sa jalousie, une solution ? Non, il trouverait là le prétexte idéal
pour faire ce qui le travaille depuis toujours : séduire des femmes pour une soirée, voire quelques après-midis.
*
Sommes-nous devenus deux inconnus, qui nous connaissons trop pour vouloir se re découvrir, se
re séduire ? Il y a des jours où je m'éteins. Mon corps s'assèche ; la tête a envie, mais le corps ne suit plus. En ai-je trop fait ? Je me suis trop offerte.
Je suis peut-être allée plus loin que lui, au final, dans les fantasmes de notre couple. Etrange à dire, car j'ai joué le rôle de la soumise bien souvent. Mais... c'est finalement moi qui
ai pris l'initiative de tous ces accessoires, qui lui ai offert de quoi me menotter, me ligoter, me fouetter, me tenir en collier. C'est moi, la cire, les bougies... et la lingerie.
S'est-il senti dominé par mes envies, alors qu'il en a toujours été l'initiateur, au fond ? C'est grâce à lui si j'ai osé tout ça, que j'ai voulu partager. Grâce à la confiance en lui. En
nous. En a-t-il fait une sorte de devoir d'homme, pour satisfaire sa femelle ? N'arrive-t-il plus à y trouver son propre plaisir ?
Que signifie un couple, pour lui ? Que veut dire "aimer" ?
Ce n'est pas (ce n'est plus) profiter du temps avec l'autre. Ce n'est pas discuter. Ce n'est pas passer nos repas ensemble (nous n'avons pas le temps de parler. Il n'aime pas "perdre son
temps"). Ce n'est plus faire l'amour régulièrement, partager des moments forts. Ou ça l'est si rarement... que j'en viens à regretter l'époque où nous étions juste amants.
Il a peut-être envie, de vivre en couple. Je crois surtout que l'âge aidant, il se sent obligé, s'il veut un enfant, de
faire ce sacrifice de la vie à deux. Il va, il vient, à sa guise, il vit sa vie sexuelle en solitaire, si souvent. Je me tais, mais il se sent prisonnier. Mon existence même est une
entrave à sa liberté. Juste savoir qu'il devrait considérer ma présence, mes émotions, mes sensibilités. Il n'est
peut-être pas capable de vivre à deux (ou trois, voire quatre), même s'il le souhaite. Il ne connait plus les bases minimales d'un couple, étant trop célibataire dans son âme. Il fait des
efforts, difficiles pour lui, pour des choses qui devraient venir naturellement. Tout est contrainte, pour cet homme. Je suis devenue contrainte. Et ça m'attriste.
S'investir lui est donc difficile. Peut-être pour lui une façon de rester jeune, libre. Mais l'immaturité ne signifie pas jeunesse. Ne pas faire de projets,
ne pas trop s'engager, ne pas participer. Trouver d'autres centres d'intérêt, certes plus enrichissants personnellement. Dire à l'autre que ce qu'il fait, c'est pour lui (elle ; moi).
Je suis une femme. Je suis celle qui s'occupe de la plomberie, de l'électricité, à cause de son laisser-aller, dans un appartement qui part en morceaux. Je suis celle qui gère tout le
quotidien, et l'éducation d'une enfant. Seule. Je le fais "pour moi", selon lui, donc je n'ai à attendre aucune aide ou remerciement de sa part, vu qu'il s'en fiche. Facile, n'est-ce pas,
de se déresponsabiliser de tout ? Aucune reconnaissance, aucune gratitude.
*
Mais que penser d'un homme qui vous bouscule quand vous faites une fausse couche et n'est
aucunement un compagnon ? Ne prend pas de nouvelles quand vous passez des examens de santé ? (Une autre mammographie m'attend pour dans quinze jours.
J'essaie de ne pas y penser.) Que penser d'un homme qui refuse toute démonstration du sentiment amoureux, ou presque ? Prend-il ça pour un signe de faiblesse ? Qui ne saisit pas
les occasions de vous rappeler qu'il vous aime ? Veut toujours être ailleurs ? Ignore la vie du foyer ?
Que penser d'un homme qui vous laisse emménager chez lui, sans bouger le petit doigt ? Juste de la paresse, de la maladresse ?
Gérer le quotidien, et en parallèle bouger TOUS les meubles, seule. SEULE. Buffets, commodes, bibliothèque, clic-clac, bureau, tables... Même pas un peu de reconnaissance pour sa
tranquilité. Ingratitude, silence, ignorance. Je suis perplexe. Que se passe-t-il en lui ? Pense-t-il que je vais repartir ? Ce n'est que temporaire ? N'a-t-il pas réellement envie que
j'emménage "chez lui" ? Est-ce une obligation, là encore, pour avoir une vie de famille, selon lui ?
Que penser d'un homme qui a des comportements déroutants, déstabilisants, incompréhensibles?
En soirée, devant moi, il fait mine d'hésiter avant d'accepter de fumer. Il m'a certifié maintes fois qu'il ne ferait pas d'effort pour moi (ce que j'apprécierais, pourtant). Donc, à quoi
joue-t-il ? Pense-t-il sincèrement que je ne sais pas, toutes les fois où il fume avant d'arriver à la maison, ou en cachette avant de se coucher ? Ou cherche-t-il sournoisement à me
discréditer auprès de ses amis, en me faisant passer pour la femme castratrice ? J'ai bien peur que la réponse soit là. Même comportement quand il sort, ses amis ont l'air de penser (à
cause de lui) que je suis une chieuse, alors que je n'impose rien, et j'attends bien sagement à la maison (ce qui déplait à monsieur, aussi, ça donne une mauvaise image de lui).
Je le brime, parce que j'attends un peu de considération et de respect ? (me prévenir quand il sait qu'il ne sera pas là. Me retrouver seule d'un coup, alors que cinq minutes avant je
pensais faire un repas en amoureux, est assez pénible et frustrant, surtout quand lui savait très bien qu'il sortait, mais n'a pas daigné me dire.)
Mais même ça, je m'habitue. Par contre, je me détache, aussi.
*
Je perds toute confiance, toute sérénité. Je n'arrive plus à me projeter avec lui, toute une
vie. Pourtant, j'aimerais. Je me sens seule. Je vis seule, mais sans les avantages du célibat. Par ses silences, mon homme ne me rassure en rien, ne montre aucun signe d'intérêt ou de
bonheur à mes côtés.
Je fais face à la violence de ses mutismes, à l'agressivité de son ignorance, et j'ai l'impression qu'il n'est même pas heureux.
Maladresses, sournoiseries, lâcheté ou désamour, je ne sais pas... ou un peu de tout ça.
J'ignore, si je dois espérer.
J'ai bien du mal à comprendre l'homme...
* * *
Pour en revenir au début, j'aimerais que mon blog ne soit pas que questionnements sur l'existence d'un couple, le désir,
l'amour... J'aimerais qu'il soit plus léger. Je m'y efforce, mais parfois, j'ai envie d'abandonner la partie.
Pourtant, je suis toujours là, même dans les silences.
J'ai conscience que mes écrits prennent des directions assez radicalement opposées, mais après tout, ça me correspond. C'est
la vie, avec ses hauts, ses bas, ses contradictions.
J'ai peur, aussi, à la longue, de vous lasser. Mais ces mots vous expliqueront peut-être un peu pourquoi je n'ai pas le coeur à écrire de l'érotisme, quand toutes ces questions sont là,
bien ancrées en moi, silencieuses, lourdes et effrayantes.
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Ton témoignage me rend triste pour toi, si tu savais comme je te comprends d'être face à l'indifférence et à la manipulation de son compagnon.
Il n'a certainement pas du comprendre ta souffrance et n'a pas trouvé les mots pour t'aider.
Il arrive un moment dans notre vie ou il faut avancer et faire des choix, si douloureux soit il. Souvent les hommes fuient leurs responsabilités et ce choix. Nous laissant la dure décision de conclure.
Il me semble d'après tes maux/mots qu'il y a un gros problème de communication. Serait il capable, crois tu, d'aller faire une médiation de couple ?
Je suis restée 17 ans avec mon mari, il est arrivé un moment après lui avoir demander au moins 2 fois par an pendant an d'aller voir un sexologue, d'aller suivre une thérapie de couple ..;mais devant son mutisme, cette négation du nos problèmes ("c'est toi qui ne va pas bien , vas voir un psy et après on verra" me disait il parfois), à force d'encaisser, de prendre sur moi, ...un jour ma peur de séparation n'était plus là, 3 jours m'ont suffit pour reprendre confiance en moi et faire un choix difficile pour ma vie future.
tu es dans le doute , les doutes, tu n'as pas , tu ne peux pas encore faire le deuil de votre histoire, veux tu , croix tu encore pouvoir la sauver, ... Seule toi peux le savoir au fond de toi quand tu te seras poser les bonnes questions.
Parles lui, écris tes pensées quand elles te passent par la tête, et vois un psy si tu as envie.
Bon courage, contactes moi en privé si tu veux.
Affectueusement
Crikette
Courage, ne perds pas confiance en toi !
Tout d'abord, merci de ton passage ici... :)
"Nous laissant la dure décision de conclure" : j'avoue, j'ai parfois eu cette impression. Ignorer, délaisser, s'éloigner... et attendre que je prenne la décision de partir, pour de bon. Pouvoir m'en donner la responsabilité. Il m'a déjà dit "si tu n'es pas bien avec moi, pars" au lieu de dire "si tu es mal, on va tenter d'arranger les choses".
Et oui, j'ai cette impression (fondée, ou pas... mais parfois très clairement fondée, vu ses mots) qu'il croit que c'est juste "moi, qui ai un problème". Bien évidemment ! Vu que lui, son comportement ne lui pose pas problème.
Et mon ressenti, à moi ?
Il faut parler, oui. Et il faut aussi arriver (nettement plus difficile) à ECOUTER. Ne pas se braquer, par fierté, agresser, pour avoir raison.
Que dire, qu’il faut y croire, oui, sans doute, mais ce n’est pas assez.
Analyser les paragraphes, décortiquer, pour comprendre : fausse couche/pourquoi pas de nouvel essai ?, petits signes d’affection/pourquoi cette indifférence, quelque chose à prouver ?, jeux sexuels suggérés/passivité et manque de désir apparent ?, entretien domestique/je m’en foutisme mais dans quel but ?
Vous posez toutes ces questions, je ne vois qu’une réponse : il a démissionné, démissionné de son rôle de père potentiel, de compagnon, d’ami même... alors pourquoi cette démission ?
Je pense que vous auriez tors de croire que cela vient de vous, vous semblez, mais entre ce que l’on écrit, ce que l’on voudrait être, et ce que l’on est il y a parfois un gouffre, vous semblez, disais-je, parfaitement désirable à bien des hommes, tant par vos désirs que votre niveau intellectuel ou votre physique... Alors ne vous desséchez pas !
Il est difficile de conseiller d’espérer ou de ne plus espérer, il me semble en revanche évident que vous devez penser à vous, votre épanouissement, car que vous vouliez le re-conquérir ou en trouver un autre, c’est en étant séduisante, pleine de vie que vous y parviendrez et non par le mutisme ou le reproche suggéré...
Ne cherchez pas à comprendre l’homme si il ne veut pas être compris. Nous avons tous (hommes et femmes) des zones d’ombres, des actes manqués, des choses à prouver... leur analyse aide à se comporter en société, avec l’autre, et à se comprendre, voire à s’aimer. S’aimer est nécessaire pour pouvoir aimer l’autre, ne pas s’aimer est souvent la cause de comportements qui paraissent égoïstes mais qui ne font que traduire une grande souffrance intérieure. Vous n’y pouvez pas grand-chose, chacun doit faire SA route, il est évident qu’il est bien plus aisé de marcher à deux main dans la main, mais quand ça ne le fait pas il faut accepter de marcher côtes à côtes, le temps qu’il faut, pour que les mains se lient ou les chemins se séparent...
Reprenez confiance en vous, créez, vivez !
Y croire ne suffit pas, surtout quand on est / se sent seule...
Analyser, je tente. Mais pareil, sûrement un peu trop seule.
La fausse couche, sans nouvel essai ? Au début, par peur que ça se reproduise, et que je retrouve ce sentiment de solitude extrême, avec un homme à mes côtés, me bousculant et reniant mes souffrances (sûrement parce qu'il ne voulait pas qu'elles existent). Puis, il y a eu d'autres moments, où j'aurais voulu un compagnon, et il s'est montré absent (examens médicaux, divorce...) et malheureusement, j'ai fini par me faire à cette idée, même si elle m'attriste toujours.
Maintenant, pour des raisons très terre à terre. J'ai perdu la folie, la passion, l'envie de faire un enfant même si ce n'est pas "raisonnable". Je suis devenue raisonnable, donc il y a beaucoup de raisons qui font que... non. Et je veux un père vivant, impliqué, investi.
Son indifférence : je dirais, l'envie d'avoir la paix, de ne pas être embêté par les états d'âme de celle qui devrait être sa "compagne".
L'entretien domestique... ça m'a fait sourire. Il reste célibataire, avec ses habitudes de célibataire, et peut-être l'impression de garder un peu de liberté, tout en se sentant au final frustré quand même.
La démission peut-elle venir de la lassitude ? Se plait-il dans le rôle de nouvel amant, juste ? (et je n'ai plus rien de nouveau) Aimerait-il se complaire, au fond, dans le rôle de célibataire ?
Par contre, ne pas chercher à le comprendre, non, je ne pourrai pas. Je ne peux pas tout accepter dans le silence, et encore moins sans comprendre. Si je comprends, dans la douceur, je peux accepter beaucoup.
Si on ne se comprend pas, sur rien, on n'a rien d'un couple. A quoi bon vivre sous le même toit ?!
S'il ne s'aime pas, il ne peut pas m'aimer ? Donc, devrais-je me taire, accepter, pour qu'il s'aime à nouveau ? Je saisis le concept, et j'ai tenté ça. Mais il ne le voit même pas, et se trouve toujours brimé. Ne voit pas mes efforts, mais me fait passer pour une chieuse. :(
Il y a un moment où je ne peux plus...
Je comprends bcp mieux maintenant certains de tes commentaires et je suis attristée de voir qu'une femme comme toi , apparemment sensible et soucieuse d'avoir une vie de couple se retrouve coincée dans une telle situation .Tu vis vec un mur, un autiste, un courant d'air .C'est très dur , les silences font mal , autant que le mots , si ce n'est plus !
tu te tortures pour comprendre , pour LE comprendre, alors que de l'autre côté, il l'ir de se poser bcp moins de questions .
Si il ne veut pas communiquer, c'est l'impasse .
Je ne me premettris pas e te donner de conseils du style "rebrousse-chemin", non, c'est pas mon rôle et en plus, si tu l'aimes, tu ne pourras pas t'en détacher si facilement .
Essaie peut-être de feindre l'ignorance ? ça le touchera peut-être .
Mais c'est tellement dommage de devoir en arriver là , à se prendre la tête et à rentrer dans des jeux psychologiques malsains .
Je te souhaite vraiment de te sortir de ce guêpier, ma belle !
Courage .
Et garde le sourire .Je suis sûre que ça te va très bien .
Le mur, l'autiste, le courant d'air... ;) j'aime bien, ça.
Le mur, je ne sais pas trop (quoique sur certains sujets, si...) ; l'autiste, il m'arrive de le penser, quand il est en mode solo alors que sa nana attend au lit et aimerait bien du vrai sexe, avec un mâle vivant ! Quant au courant d'air... ah, le courant d'air... parait qu'en été, c'est agréable.
Ça lui va très bien, Courant-d-Air, je trouve.
C'est sa solution à lui, de s'éloigner pour ne pas se poser de questions. Ça doit marcher, de son côté, oui. Mais ça n'arrange rien, ou alors, faut que je me débrouille seule, et que je finisse par accepter...
Feindre l'ignorance... le risque, c'est qu'à force, on s'y habitue. Moi aussi, à la longue, il y a des choses qui m'indiffèrent. Mais ça veut dire par la même occasion, que maintenant, il y a peu de choses qui me touchent et m'émeuvent, et je trouve ça triste, dommage. A trop vouloir me protéger, j'ai remis ma carapace. :(
Pas facile de partir, en effet, parce que je l'aime (tout ne s'explique pas facilement).
Il est vrai aussi, qu'entre le début de cet accouchement d'article, et le jour de la naissance / publication, beaucoup de choses se sont adoucies, sans que j'en sache la ou les raison(s) de son côté.
Par contre, étant arrivée au bout de ma patience, le moindre couac me fait dire qu'on n'y arrivera pas, et j'ai du mal à croire que ça va durer... Moi, pessimiste ?
Peiné pour vous mais pas surpris, je l'avoue, par ce billet qui se veut presque un aveu d'échec, même si vous n'osez l'avouer tout à fait encore.
Non, pas surpris depuis que je vous lis de façon régulière et ai suivi le développement et la glissade inexorable de votre couple qui, de face à face, est en train de se retrouver dos à dos, inexorablement..
Aimer à sens unique est difficile, déjà à accepter (ce que vous n'avez pas encore totalement fait) et aussi à vivre et là, vous êtes en plein dedans.
J'aimerais tant me tromper !...
Je sens votre désespoir, votre amour encore qui s'accroche, ne veut pas baisser pavillon, votre révolte aussi...
Faute de caresses, il ne vous reste que l'ombre pour abriter votre chagrin aux yeux d'autrui (cet autrui dont il fait à présent partie) et ce n'était certainement pas votre but initial en créant ce blog.
Je crois que le temps d’une explication franche et saine est venu, même si cette dernière doit faire mal à cause des décisions qui en adviendront : ne plus vivre dans une ignorance, en porte à faux mais surtout dans une dépendance qui n’a plus lieu d’être, me semble-t-il.
Toutes vos qualités, nombreuses, que vous laissez s’exprimer dans vos mots méritent une autre écoute, un meilleur accueil, un véritable amour et non ce désamour qui vous ronge.
Ne perdez pas espoir et ne craignez pas de nous lasser, pensez surtout à vous dans ces moments pénibles. Je suis, nous sommes dans l’ombre de votre ombre et espérons pour vous des caresses à venir.
Jeff
Tout pourrait se résumer certains soirs en effet par les mots "aveu d'échec".
Mais je n'aime pas m'avouer vaincue.
Pourtant, les phases que je traverse et qui donnent naissance à ce genre de billet m'enlèvent tout espoir et envie de me battre. Parce que je me sens seule.
Mais je suis sûre que lui pense faire des efforts, juste parce que je fais partie de sa vie et qu'il s'empêche de coucher avec toute nana sexy, ou s'oblige à rentrer le soir. :( Et quelque part, ça m'attriste, de me coltiner cette image.
Et il est certain que mes besoins passent à la trappe. Lui et moi n'avons pas les mêmes, mais est-ce une raison pour en oublier les miens ? Et mes émotions ? Et mon envie de douceur ?
Merci en tous cas de votre message. :)
Je découvre ce blog, au hasard de mes promenades numériques, et j'y trouve sensualité, bonheur, et vie. Puis cet article...
Toujours la vie, mais dans ses aspects plus quotidiens...
Pourtant, c'est toujours la même sensibilité, le même désir des mots, ce sentiment de vouloir s'ouvrir, découvrir, exploser sa personnalité, vivre vraiment...
Alors je LE plains. Il est des trésors que certains ne voient pas. Par peur de l'engagement, par crainte de restreindre sa liberté ? non par lâcheté, par paresse...
Comme les messages précédents, j'arrive à mépriser cette autre personne, par son irrespect, son insensibilité, son absence.
La suite ? A toi de l'écrire... mais garde courage, garde confiance en toi...
Tout d'abord, bienvenue par ici...
J'espère remettre des touches de bonheur et de vie dans mes mots, prochainement. :)
Il y a, dans le fond, la peur de perdre sa liberté, si. Je sais qu'elle est présente, chez lui.
Et il y a le quotidien, où la lacheté va entrer en jeu, en effet. Plus facile de se détourner, ignorer, et voir si ça va passer tout seul. S'imaginer que la faute vient de l'autre...
Amicales pensées
Pas toujours drôle, en effet... Quand d'autres angoisses viennent s'en mêler, d'autres doutes, d'autres moments difficiles... l'accumulation joue beaucoup.
reveillez vous prenez votre destin en main deployez vos ailes beau papillon de nuit :)
sa me plairait d'etre menotter par vous abandonner mon corp entre vos mains jusqu'a l'extase et vice versa
tout sa me rend triste :(
courage ombres et caresses vous me touchez beaucoup
bonne nuit
Je crois que j'aimerais encore que mon "destin" soit avec Lui... pas envie d'abandonner la partie facilement, moi... pourtant, ça serait certainement plus facile à vivre ! Et lui s'en remettrait nettement mieux que moi.
Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, mais il me semble que rien ou presque ne te retient, dans la perspective d'imaginer un autre choix de vie ...
J'adore cette photo, elle a toujours été l'une de mes préférées !
Tu es splendide ...
Baisers affectueux.
La question est bien là? Peut-on réparer ?
Il faut être deux.
Il faudrait du temps, de la douceur, beaucoup de douceur, de l'écoute et de la compréhension... et de la patience. Ça fait beaucoup (trop ?) pour un seul homme. ;)
(Merci, pour la photo.) :)
Je suis comme tout ceux qui ont laissé un commentaire, triste. Triste de vous voir malheureuse, en pleine incertitude, cherchant à comprendre un homme qui se refuse à vous. Mes mots me fuient alors je préfère ne rien écrire de plus de peur de me montrer ... vulgaire.
Ah, non, pas de vulagrités, voyons ! ;)
Allez, moi, ça va un peu mieux dans l'ensemble, ces jours-ci, malgré d'autres soucis (de divorce, entre autres).
Si mon homme montre un peu de bonne volonté, ça va nettement mieux...
... bien qu'il passe ses nuits seul dans son bureau, maintenant. Alors je dors mal.
Mais je crois que je m'habitue, en fait. On se croise, parfois, sinon, je me suis faite à son absence. Je ne sais pas si c'est bien, ou pas... Bien sûr, je suis toujours un peu dégoutée (sur le principe) de ses soirées à l'extérieur dont il daigne m'informer au dernier moment... mais je profite de ma solitude.
Avoir perdu ce bébé n'est pas anodin.
Il ne devait pas naître dans cette famille , dans ce non-amour... La nature fait bien les choses parfois (souvent!).
Tu vas devoir prendre une décision franche et nette.
La vie passe si vite et il ne faut pas perdre de temps a lutter .
Il est un temps ou l'amour meurt...
Vouloir le récupérer à tout prix est une perte de vie évidente. Ne t'épuise pas dans cette ambiance néfaste.
Garde en toi tout ce que tu as pour un autre qui le méritera 0 combien...
Etre seule, c'est laisser une porte ouverte pour un nouvel amour épanouissant.
Je t'envoie plein de courage et de doux bisous.
Disons que le bébé... s'il était né, je crois que tout serait allé mieux. C'est à partir de cet événement que ça s'est dégradé. A "cause" de moi vu que j'en ai souffert et que l'homme n'a pas compris... A cause de lui vu qu'il n'a pas été tendre (et a préféré fuir).
Il y avait de l'amour, du bonheur, de la passion, même... Puis c'est parti, doucement, avec d'autres événements. :(
Mais il est vrai que parfois, quitte à devoir tout gérer seule, j'aimerais avoir les libertés d'une célibataire (ne pas rendre de comptes, séduire et être séduite, se sentir vivante et désirable, juste... sans même aller plus loin.) Mais ça, j'en ai envie parfois, juste parce que je n'ai pas ce que je souhaite dans mon couple. Sinon, ça m'indiffère. Je n'ai nullement besoin de draguer pour me rassurer... Je ne cherche pas à faire du chiffre. ;)
Cela ne veut pas dire que vous soyez responsable, il est peut-être en effet dans un mode de vie et de relation de type "célibataire", je pense par contre que si vous voulez que ça change il faut modifier votre comportement : vivre pour vous, vous faire plaisir, et peut être que cela lui fera prendre conscience de la chance qu'il a de vous avoir, sinon cela vous permettra de vous détacher peu a peu...
Vous savez, nous les hommes, nous sommes souvent assez immatures, ce n’est que quand nous avons les pieds au mur que nous prenons conscience des choses, et encore, pas toujours !
Maintenant tout ceci n'est qu'une impression, il est plus facile de ressentir la peine des autres que de savoir ce qui pourrait être bien pour eux... Mais je crois quand même que vous ne risquez rien à essayer de vivre pour vous ! (Re)Devenez folle, déraisonnable, passionnée... Vous êtes jeune, belle, pas con, profitez-en !
Eh bien non, je crois que je n'attends plus vraiment (et le danger est là)...
Vivre pour moi ? Concrètement, je n'en ai pas le temps (le quotidien à gérer seule, même les tâches masculines) j'ai une fille à éduquer et qui prend beaucoup de mon temps. Le soir, je ne peux simplement pas sortir, moi. Et je ne lui confierai pas ma fille, il ne saurait pas comment réagir en cas de problème, et je n'ai pas envie qu'elle soit, elle, face à quelque situation embarassante, vu que quand je ne suis pas là, monsieur retrouve son mode célibataire (fumer, regarder des vidéos, et activer le mode solo) :P
Et le comble, quand j'ai le malheur de sortir, il me fait payer le fait que je ne donne pas d'horaires de retour précis (même si je "sors" pour aller voir ma mère gravement malade et la soutenir) parce que lui se sent emprisonné et brimé de "devoir" rentrer à une heure raisonnable, et de me prévenir quand il sort (ou ne rentre pas)... Enfin, des choses qui relèvent de la politesse, pour moi. :(
"(Re)Devenez folle, déraisonnable, passionnée..." : tout ceci est tentant. :)
C'est vrai, j'ai perdu tout ça. Je suis devenue raisonnable. Mais ne pas l'être, pour moi, ce n'est pas fumer des joints et boire des bières ! C'est s'émerveiller d'une balade, de découvrir de nouveaux lieux, d'être en amoureux, de faire des choses légères, redevenir un peu gamins... oser faire du pédalo, pique niquer et déconner, se câliner dans un parc... rigoler.
vous ete ouverte au dialogue,ecouter,ne pas juger
moi je n'ai pas cette chance elle me dit toujour il y a pire que moi?
j'ai une grosse blessure part a port a ma mere,et a la gente feminine en general.
je suis ouvert aux dialogues mais personne ne pe comprendre mes blessures et ca sa me desole que faire???
personne n'est responsable de sa je ne demande pas grand chose juste trouver de la comprehension et le veritable amour .
je comprend votre mal etre et tout sa me rend triste
bonne nuit papillon de mes reve;)
Peut-être parce qu'il ne fait confiance à personne... tout simplement. Il ne veut compter sur personne, il ne se dévoile pas.
Je suis ouverte au dialogue, mais dans la douceur. Et ça, il ne le comprend pas ; il agresse, et là, j'ai beaucoup plus de mal à accepter. S'il positivait mes efforts au lieu de négativiser mes ressentis (légitimes mais qui lui déplaisent) on pourrait aller loin...
Il y a bien des gens qui comprennent, qui savent écouter. Il n'est pas toujours facile de les trouver, c'est sûr...
Quand à laisser un soir votre fille, prenez une nounou, confiez la à une amie, invitez des copines à elle de temps en temps pour avoir la réciprocité si elle a l'age... Vous vous laissez mangez par les taches domestiques, il est des consommateurs de meilleure compagnie, je vous assure ;)
... et quelques temps plus tard, j'en suis à peu près au même point.
Consciente de gérer seule, de me battre seule (contre, entre autres, son père, qui ne m'aide absolument en rien, voire détruit ce que je construis avec ma fille) de redonner confiance à un petit être que son père accuse stupidement (toujours reporter la faute sur les autres, quand on est un homme ? C'est ça le truc ? Si je ne suis plus avec lui, c'est ma faute, c'est la faute à notre - ancienne - maison, et maintenant, si sa vie sentimentale ressemble à une accumulation d'échecs, ce n'est pas parce qu'il "prend" n'importe qui, non, mais parce que sa fille lui demande trop d'attentions !)
Oui, ça me fait enrager. Pour le peu qu'il participe, il pourrait être vraiment avec sa fille... ça aiderait beaucoup pour la confiance en elle. Si je la laisse une après-midi, elle se sent abandonnée. Une nounou ? Vraiment pas les moyens, là... donc je me laisse bouffer. :(
je m'interesse plus au monde animal et a la flore eu il ne triche pas j'aime la vie mais franchement j'espere que la paix et le plaisir existe ailleur (etoiles,soleil,univers????????? et le neant.)
l'homme et la femme sont fait pour vivre en harmonie et sa ne marche pas .quel gachis!!
etres humains soit disant superieur a tout etre de vie foutaise observer bien la nature on est les dernier dans tout les cas.
papillon de mes reves
Il est vrai que nous, humains, avons un sacré défaut : savoir tricher... Et juger. :(
J'aime les animaux pour leur sincérité.
Nous sommes tous tellement différents, qu'il est obligé de connaitre des conflits. Il faudrait arriver à la régler en douceur...
avant toute chose, sache que je pense à toi pour cet examen médical. J'espère que les résultats te permettront de souffler et d'éloigner le spectre de la maladie.
Un avis, des ressentis qui valent ce qu'ils valent. Forcément incomplet car il y aurait tant à écrire, et formcément partiaux puisque ce sont les miens. Mais s'ils peuvent t'aider...
Tu le soulignes toi-même, votre situation de couple, même si elle s'est qq peu améliorée, n'est ni vivable ni épanouissante pour toi. Voilà bien longtemps que tu essaies de faire bouger les choses, mais en face, ça coince, et cette inertie, ce manque d'envie évident, cette quasi absence d'efforts finit par épuiser ton énergie (normal) et grignoter l'image que tu as de toi-même.
Tu le dis : un couple se construit et s'entretient à deux. Il est fréquent qu'un des partenaires soit plus investi et joue le rôle de locomotive, mais cette tendance peut aussi s'inverser, dans un passage de relais où le temps a aussi son importance. Il est impossible, et même contre-productif, de porter son couple à bout de bras.
Tu penses que la venue d'un bébé aurait changé la donne. A te lire, j'en doute :
- ton homme fuit les responsabilités ;
- te fuit quand tu le mets, même en douceur, face à tes besoins. Non pas démesurés, bien au contraire, tout à fait légitimes dans une relation où un minimum d'écoute, d'ouverture et d'empathie est nécessaire ;
- rejette la "faute" sur toi, sous prétexte que lui n'a pas de problème. Mais si toi tu en as, par ricochet il en a aussi, la relation en pâtissant sérieusement. S'il s'en fiche, c'est pour le moins gênant et sacrément égoïste. En gros : tu peux aller mal tant que tu ne l'embêtes pas et que tu lui épargnes tes "états d'âme" auxquel, de toute façon, il n'apportera ni réponse ni aide.
Le processus même (tu as un problème, pas moi) tient à mes yeux à une culpabilisation : tu es responsable, pas lui, point barre. De là à la manipuler autrui, il n'y a qu'un petit pas.
- il craint par dessus tout de perdre sa liberté. Or, avoir un enfant est pour le moins impliquant ! Le risque est qu'il démissionne totalement (trop de contraintes, de tâches ingrates) et que toi, tu aies à t'en occuper toute seule, comme de l'entretien de votre maison et de l'éducation de ta fille... Ton homme vit grosso modo en célibataire. Totalement incompatible avec l'arrivée d'un petit, surtout dans les premiers mois.
Par le passé, j'ai cherché à saisir les raisons qui rendaient impossibles une relation satisfaisante avec un homme aimé. Pris en considération son histoire propre et familiale, ses failles, sa façon de penser... Bref, tentais de le comprendre jusqu'à me nier moi-même, au détriment de mes besoins et de mon intégrité morale, mais aussi physique (combien de nuits sans sommeil ? Cette fatigue accumulée se paye, aussi.) J'ai compris certains de ses fonctionnements, de ses limitations, mais compréhension ne signifie ni acceptation ni pardon.
Je crois même qu'à un moment, il est bon de cesser de vouloir comprendre, de s'épuiser à retourner une situation inextricable dans tous les sens. Juste accepter, pour le coup, que cette relation ne nous rend pas heureux mais insatisfait, triste, vide. Et lâcher, parce qu'une fois tous les efforts raisonnables (et même déraisonnables) consentis, s'entêter est une impasse.
Certains êtres, je le crois, ne sont pas faits pour vivre en couple. Question d'immaturité, d'égoïsme fondamental, peur viscéral de l'engagement... Peu importe au fond les raisons quand l'évidence est là.
Ce douloureux constat posé ne laisse ouvert que deux choix :
- rester et s'en accommoder. Décision coûteuse, surtout à long terme. Toutes les petites humiliations additionnées au fil des semaines finissent par peser bien lourd...
- partir. Décision coûteuse aussi, mais à plus court terme, le temps de la période de deuil d'un amour.
C'est toujours la 2e voix que j'ai choisie, autant par respect pour moi-même que par impossibilité d'accepter une vie de compromis. Et avec l'espoir, aussi, qu'après cette relation destructrice en viendra une autre, plus apaisée et apaisante, qui me permettra de m'épanouir au lieu de me contraindre à vivoter.
Toutes mes pensées et mon amitié.
Merci de ton message, et merci de penser à moi. :)
Avis partial parce que c'est le tien... et aussi sûrement parce que tu n'as qu'un côté de l'histoire. Mon homme a une tout autre version, je parie, qui tend à montrer comme je lui ôte ses libertés. :(
(Honnêtement ? Extérieurement... je ne crois pas tant le brimer.)
En tous cas, tu as vu très clair dans mes émotions, et mon ressenti, toi. Sans être forcément d'accord avec ça, j'aimerais que mon homme le reconnaisse, juste. Je n'ai plus d'énergie, et ma confiance s'effrite, en effet.
Avant, oui, la venue d'un bébé aurait été du bonheur. Pas "changé les choses", non, vu que ça allait bien, en fait ! Il n'était pas comme ça, au début, l'homme... Il était attentionné, se souciait de moi, de mes sentiments... il était présent.
Alors je suppose qu'il s'est détaché pour se protéger, parce que prenant certaines choses trop à coeur (à tort)... et il est très bien arrivé à se détacher de tout.
Mais actuellement, il est certain que j'ai les mêmes questions que toi, et c'est pour ça que je suis sous pilule. :( Avoir un bébé, ça demande de s'investir, ça demande du temps, et des démonstrations d'amour !
" tu peux aller mal tant que tu ne l'embêtes pas et que tu lui épargnes tes "états d'âme" auxquel, de toute façon, il n'apportera ni réponse ni aide.
Le processus même (tu as un problème, pas moi) tient à mes yeux à une culpabilisation : tu es responsable, pas lui, point barre " : quelque part, lire ça me rassure. Je me dis que je ne me fais pas juste de fausses idées...
Le problème est bien de se "nier soi-même", en effet. J'en arrive parfois là. Pourtant, l'homme même me dit refuser ça. Je peux faire ma vie, sortir... (mais il faut que je lui rende des comptes, je sois précise sur mon heure de retour... parce qu'il pense que j'exige ça de lui. Pourtant, je vis avec ses retards quotidiens, moi).
Je suis aussi bien d'accord avec ta conclusion. Les deux options.
Mais je n'ai pas envie de partir, pas encore... pourtant, j'y pense, surtout quand j'ai l'impression qu'il attend ça. Mais si c'était le cas, il ne me dirait pas "je t'aime", je suppose ?
Le seul bémol, pour moi, c'est que je suis fatiguée, et je n'ai pas envie, que vienne une autre relation. Je n'y crois plus. J'aimerais de la sérénité. Elle passera peut-être par la solitude...
Touché par la beauté de votre écriture et par les émotions que vous décrivez. J'ai vécu des choses similaires. J'aimerais en parler avec vous.
Vous ignorez si vous devez espérez. Sachez que vous le pouvez, sans aucun doute.
Bien à vous.
Philippe
Merci pour votre message. Je réponds tardivement, désolée. Peut-être re passerez-vous par là un de ces jours... Bienvenue, donc. :)
Je tente, d'espérer.
Il faut garder espoir, même sans y croire. (il faut que je retrouve la citation exacte, et de qui elle est.)