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Tout a commencé en juillet 2010... L'ombre et les caresses se sont presque imposées. Venues naturellement, avec le désir de confier ces pensées légères, sensuelles, ces souvenirs, doutes ou questions.
Quant aux photos, les miennes sont "estampillées" des mots Ombres et Caresses.
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• Douceur émoi : pensées diverses... & moi.
• Instants désirs : en solo... Envies, rêves, fantasmes.
• Duo de caresses : en couple.
• Ombres libertines : voire plus...
• Bulles de liberté : heures légères et autres hommes.
• Frissons : photos, auto-portraits.
• En quelques mots : pensées, émotions, sur le vif.
• Souvenirs, petites choses : souvenirs, bonheurs.
• Murmures & plumes : récits et lectures.
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En Cascade...
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Desseins dessinés
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domination.
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(x) Tenter la cire... à deux.
( ) M'occuper de moi,
encore.
(x) Tester une séance de shiatsu.
(x) Faire l'amour !
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Un peu de moi... mes - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
J'aime... ma fille, les chats et leurs ronronnements, le chocolat, la sensualité, la lingerie, m'habiller en noir,
l'animalité, les fellations :p être attachée, les morsures amoureuses, la complicité, les caresses, les massages... la photo, la musique qui me fait pleurer, la musique dans ma bulle,
écouter jouer mon musicien, regarder un bon film... les bougies (pas que pour la cire) et les luminosités douces, la Bretagne, les Alpes, les cascades, les ruisseaux, la mer et l'Océan,
le bruit des vagues... les mains masculines, respirer au creux du cou d'un homme, dormir contre mon amant, embrasser sa peau... l'innocence des bébés, les sourires, les freesias, les
flocons de neige et le silence feutré qui va avec... le parfum de l'air après la pluie, l'odeur du café au lait et du pain grillé... les fraises.
ll
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Sensations Plumes...
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"Le diable n'est pas autre chose que l'incarnation des pulsions anales érotiques refoulées."
Sigmund Freud.
"L'érotisme, c'est quand on le fait, le porno, c'est quand on le regarde."
Yvan Audouard.
"L'innocence est quelque chose de très érotique."
Armistead Maupin.
"Le chocolat est divin, moelleux, sensuel, profond. Noir, somptueux, gratifiant, puissant, dense, crémeux, séducteur, suggestif, riche, excessif, soyeux, doux,
luxueux, céleste..."
Elaine Sherman.
"La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel, et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte."
Kate Chopin.
Saches juste que je pense à toi et que tu n'es pas perdue au milieu d'un océan de solitude.
Il n'y a pas besoin de "réponse", je crois. Elle se fait seule, au fil du temps. Pas besoin non plus de trouver les mots... juste, éviter ceux qui font mal. Ne pas bousculer.
Merci pour ce message. :)
C'est la douleur, celle de tes "tripes", de l'incompréhension des autres, du déni et autre "je m'en lave les mains".
C'est moche, les autres, dans ces moments là.
Je comprends ta douleur, la ressens (même si je ne suis qu'un homme...).
Je t'embrasse.
Jeff
« C'est la douleur, celle de tes "tripes" » : je crois en effet que c'est ça. C'est physique, et ça s'apprivoise doucement.
Les hommes n'ont en général pas la même relation aux choses que tu évoques que les femmes pour différentes raisons:
- une certaine dose d'égoïsme (voilà, c'est dit)
- une relation différente à l'enfant (même quand tout va bien l'homme perçoit souvent plus ou moins l'enfant comme un rival, au moins inconsciemment, même s'il le désire)
- une certaine pudeur mal placée qui fait qu'on gère mal la relation à la maladie, la mort... et aussi l'amour.
Après que peut on y faire? Chacun cherche (trouve) son équilibre comme il peut, les choses que l'un(e) accepte sont impensables pour d'autres, il n'y a pas à juger là dedans, c'est juste la diversité de la vie.
Mais il n'y a pas non plus de mal à se faire plaisir, pas de mal à trouver de la satisfaction dans maintes petites choses. Je ne veux pas dire par là chambouler sa vie, faire sauter les barrières que l'on s'impose, quand on n'est pas prêt à cela on n'y arrive pas. Juste se lever le matin et se dire "chaque jour un sourire", c'est très con, mais ça peut marcher, ou du moins aider à passer une journée plus sympa.
Bisous très doux
Si, elles peuvent se refermer, presque. Mais ça demande un sacré travail seule, l'air de rien.
Je conçois, que l'homme réagisse différemment. Je conçois aussi le besoin de s'évader, pour oublier. De s'échapper par tous les moyens.
Par contre, je ne peux pas accepter que l'homme renie la souffrance féminine, parce qu'elle est différente de la sienne. Elle est légitime, ma réaction, même si différente de la sienne. Je ne suis pas pour autant faible, ou lache. Au contraire, vu que je fais face seule.
Que peut-on y faire ? Ne pas agresser, surveiller ses propos plus blessants qu'autre chose, être là, parfois à l'écoute (au lieu de ne montrer que de l'absence et de l'ignorance). Ne pas juger, en effet ! Etre un peu un compagnon, au final. Un peu, quoi...
la douleur dont vous parlez ne se voit pas et pourtant peu bouffer une existence entière on peut la ressentir au jour le jour l'oublier ce n'est pas possible apprendre a vivre avec peut etre. l'écrire et en parler c'est un début de guérison qui peut prendre des années.
et toute ces questions sans réponses.
pourquoi moi pourquoi sa tombe sur moi,quesque j'ai fait de mal,et sa torne dans la tête et sa tourne jusqu'a que la colère prenne le relais.
moi pour ma part ma naissance a été un vrai traumatisme j'en porte encore des séquelles .
des femmes comme ma mere on les voit nulle part bien sur sa fait tache par a port a toute ses femmes qui accouche avec des grand sourire du bonheur a revendre sa fait jolie c'est plus rassurant pour notre société qui ne veut pas voir ces souffrances,sujet tabou par exellance.
encore une chose je me souviens tres bien des moments passer dans le ventre de ma mère et se désir de ne pas naitre et sa je ne veut pas l'oublier oh que non comprenne qui pourra et cette violence qui va avec .
paix a son âme papillon
heureusement que la nature est la je la remercie de me montrer la vraie vie.
On se pose beaucoup de questions, malgré nous, c'est vrai. Même si on sait les réponses raisonnables, même si ça valait mieux, même si c'est fréquent, même si c'est "normal" et que la nature a "bien" fait les choses...
Bien sûr, je suis d'accord avec tout ça.
Bien sûr, j'aurais pu en faire un autre, juste après... mais non. Ça m'a fait réfléchir.
Comme il est dit dans un post au-dessus, l'homme est un égoïste doublé dans bon nombre de circonstances d'un (gros) con. Je l'ai été, et une grosse baffe dans ma gueule (pas belle l'expression mais c'était vraiment l'image qui va bien) m'a remis les idées en place, un peu bousculé mon égo mais il s'en est remis.
Je l'ai déjà dit, je ne crois pas que la blessure puisse guérir, elle va cicatriser, plus ou moins vite mais restera vive un peu comme ces amputés qui ont leur membre qui les grattes toujours.
Je ne peux que regretter que tes proches ne t'ai pas plus soutenue.
Tes mots ont toute leur raison d'être là et si eux, tes proches ne sont pas là pour les entendre, nous, nous sommes la pour les lire et te soutenir.
Merci pour ce message...
Il y a toujours des gens pour dire que j'aurais dû retenter de suite. Mais tout cela fait réfléchir. Serais-je capable de revivre ça seule ? Sûrement, oui, mais je veux le soutien de mon compagnon. J'ai réalisé que je ne l'aurais pas, si ça arrivait. Ni je suppose, pour une grossesse difficile... du coup, ça rend très raisonnable.
Ce qui est difficile, c'est que c'était peut-être ma dernière chance d'avoir un autre enfant. Vu mon âge, il "faut" faire vite. :-/ Et pour faire un enfant, on ne part pas de "il faut".
Comme tu (vous) dis (dites) ;) la vie nous rappelle ce qu'on aimerait parfois oublier. Une amie a accouché une semaine après ma date présumée d'accouchement. J'aurais aimé vivre ma grossesse en même temps qu'elle, et voir nos enfants grandir au même rythme.
Sa fille est belle, et je suis heureuse pour les parents, très sincèrement... il n'empêche que parfois, je me dis "tiens, à cet âge-là, ils marchent..." et voilà, le "mien", non. (ça, c'est pour ceux qui pourraient me dire "mais pourquoi tu penses à ça !?")
Je ne dis pas non plus que ça occupe mes journées, attention ! Mais ça revient, de temps en temps.
je vais vous parler en père que je suis, en grand père également en vous tenant la main, non comme un amoureux mais de façon très paternelle.
Je comprends votre douleur, je ne peux hélas rien faire pour y remedier, mes mots seraient trop gauches pour être compris. J'espère que vous êtes proche de vos parents comme nous sommes avec notre fille qui vient d'avoir un petit garçon, notre fille qui est en plein baby blus avec un compagnon qui ne comprend pas sa détresse qui fuit de plus en plus ses responsabilités par son absence physique ou dans les bouteilles de wisky que l'on voit vides.
Oui je vous tiens la main et oui je comprends votre détresse. Je vous souhaite des jours meilleurs
Amicales pensées
Merci pour ce message.
Je n'ai pas eu que du soutien, de la part de ma famille.
Je trouve tristes ces hommes qui fuient, au lieu de simplement dire qu'ils sont là. Un peu de douceur, d'écoute, de réconfort, pourraient tout changer. Ce n'est pas si compliqué... c'est juste humain.
Le compagnon qui fuit, physiquement, ou dans l'alcool, le cannabis etc, j'ai connu. Et ça fait encore plus mal. Renier notre douleur ne l'efface pas.
Le baby blues est sournois, régi par les hormones et la fatigue. Beaucoup ont du mal à comprendre (les femmes aussi. Quand ça nous arrive, on se dit que ce n'est pas logique), on est maman, on se doit d'être heureuse... mais ça ne marche pas toujours comme ça.
J'espère que les choses vont s'arranger, pour votre fille.
Je trouve ça courageux d'évoquer ce sujet (derrière le quel mes douleurs à moi paraissent bien futiles...), et tu as tout mon respect et ma compassion pour cela.
J'espère que la vie aura encore bien du bonheur et de la joie à t'offrir, et que cela pourra atténuer les souffrances du passer, autant que possible.
Avec tout mon soutient,
shibartiste.
"Celui ou celle qui nie ce fait se ment à lui même" : mais jamais il ne l'admettra... et il se donnera l'impression d'être plus fort, alors qu'au fond, il se voile la face.
Faire face à la douleur, apprendre à la gérer, l'apprivoiser, n'est-ce pas une façon (particulière, certes) de montrer sa force ?
Merci pour ces mots, et le soutien. :)
Mais je me suis trouvée plus ou moins dans une situation inverse. C'est bête à dire, mais mon fils a été un accident pour moi. Mon ex voulait un enfant mais moi je n'en voulais pas et j'ai été tentée un moment de ne pas garder ce bébé. J'y ai renoncé parce que ça me paraissait purement égoïste de ma part, mais j'ai été très tentée. Depuis qu'il est né, je me suis beaucoup demandé comment ce serait si je ne l'avais pas gardé, et ce que j'aurais pu éprouver. Tout comme je me demande régulièrement comment aurait été ce grand frère ou cette grande soeur que j'aurais pu avoir si ma mère l'avait laissée naître. Alors je crois que je comprends un peu ce que vous pouvez ressentir moralement.
Tout ça pour dire simplement que je voulais vous transmettre une pensée amicale.
Physiquement, que ressent-on ?
La douleur au corps, la faiblesse, la fatigue extrême (avec l'anesthésie, le choc, et tout ce que ça signifie). Les souffrances dues à l'intervention. L'impression d'avoir été abimée, réellement (un curetage laisse des traces). La peur des rapports sexuels à venir (j'ai eu mal pendant un temps).
Les sensations post grossesse, mais sans un bébé qui nous ferait tout oublier... le retour de couches, les seins qui redeviennent plats, vides, la peau qui n'est plus aussi tendue sur le ventre naissant... Ce corps si féminin et maternel, qui devient moche...
Puis il y a le chamboulement des hormones. Puis il y a (terrible) la perte de cheveux (merci les hormones de grossesse), et l'acné. Bref, que du bonheur.
Pardon, j'aborde peut-être des détails dont on se passerait.
Je crois que j'aurais dû les mettre clairement en mots, sur le moment. Et laisser mon homme lire, tout ça. Il n'a rien vu, vécu, de tout ça, lui ! Moi, mon corps a évolué, a souffert, m'a trahi...
Je comprends que la situation inverse puisse être douloureuse aussi. Chaque choix est respectable. Mais peut-être que quand c'est un choix, même s'il est difficile, on arrive à mieux accepter. Je ne sais pas trop...
Mais être accompagnée, pour pouvoir faire ce chemin qui cicatrise la douleur, me semble important. Et pouvoir la dire, d'abord ; qu'elle soit respectée, entendue. T'aider à la reconnaître, pour mieux l'apprivoiser puis y faire face, la soigner mais à ton rythme... avec ses allers et retours de pas en avant, en arrière...
C'est quelquefois impossible par les plus proches, c'est très triste et très décevant, incompréhensible et blessant... mais c'est ainsi.
Un ou une amie, ou un soignant, t'a-t-il entendue, peut-il t'aider ?
Tu fais bien d'en parler ici, car ce n'est pas un blues de novembre banal ; je l'ignorais.
Je pense à toi et à ta douleur de ce bébé en projet, en rêve, en ton corps puis chez les anges... Envie de mettre la main sur ton bras, et te dire que je t'entends.
Et puis le couple, qui s'y perd...
Tu n'es pas seule, vois ici. Et même le ciel du jour t'accompagne... de sa beauté triste et grise.
Il refera beau et lumineux.. mais il faut un temps pour tout.
Affectueuses pensées.
Je crois que le problème principal a été là : être respectée, entendue. Ecoutée. Ça aurait changé beaucoup de choses. Au lieu de renier.
"T'aider à la reconnaître, pour mieux l'apprivoiser puis y faire face, la soigner mais à ton rythme... avec ses allers et retours de pas en avant, en arrière..." : je suis touchée de lire ces mots. C'est tout à fait ça. Mais j'ai fait ce chemin seule, du coup. Ça l'a rendu bien plus difficile.
Merci beaucoup pour ce beau message. ♥
Chacun est responsable de ses propres émotions face aux événements, nier la peine d’autrui par le silence ou la minimisation des faits, c’est aussi une façon de nier autrui.
Alors, comme tu nous le suggères, je dis simplement que je ne te juge pas et que je comprends ta douleur, dans cette superposition de dates qui a fini par te rendre ce jour toxique. Même de loin, j’ai une pensée pour ce que tu ressens…
Mais je crois que "je" (qu'une femme ayant vécu ça) ne demande "les mots justes". Les maladresses, le vécu différent, les besoins autres (solitude, échappatoires avec les potes, les soirées, l'acool, etc) je peux les comprendre, les accepter. Mais j'aurais voulu alors que LUI, il accepte ma façon de vivre les choses. Façon que je n'ai pas choisie, mais j'avais besoin d'aller au fond pour remonter.
Puis il est plus facile d'oublier, quand on n'a pas les douleurs physiques pour nous rappeler tout le temps ce qu'il s'est passé. :(
Je demandais de l'écoute, de la tendresse, de la part de celui qui aurait dû être touché avec moi. Pas des bousculades. On ne pouvait pas me forcer à oublier.
"Alors, comme tu nous le suggères, je dis simplement que je ne te juge pas et que je comprends ta douleur" : je me rends compte que ce passage de mon billet peut-être interprété de deux façons : la personnelle, et la plus générale.
En fait, je ne parlais pas que de moi... j'incluais aussi d'autres mamans qui avaient traversé ce genre d'épreuve.
On peut inclure aussi les gens souffrant de maladies graves, ou de dépression, etc. Leur sortir des arguments logiques face aux doutes et aux douleurs, n'est pas forcément le mieux. C'est le coeur, qu'il faut aider, pas la raison. L'âme, qu'il faut réchauffer. Il faut comprendre qu'il y a encore des douleurs, "après" (après l'opération, après les traitements, après la chimio)...
Trop de gens n'osent pas poser de questions ou aborder ces sujets. Ils ignorent, restent silencieux, et, avec une telle réaction, renient l'autre, en effet, renient leurs souffrances. Les arguments du genre "ah mais je ne voulais pas en parler, pour ne pas lui rappeler" me font un peu bondir. Ne pas rappeler ? Mais rien n'est oublié !
finalement , et c'est bien triste, on est toujours seul dans la douleur .
Je compatis ...
Il ne s'agit pas peut-être d'instinct maternel, mais... de sensibilté, d'empathie, d'humanité, tout "simplement".
Je crois que tu peux comprendre que parfois, secouer les gens, les bousculer, n'est pas la bonne solution, même si appliquée à soi, elle aurait marché. Chacun est différent. Peut-être ( ;) ) toi, perçois-tu qu'un mot gentil vaut mieux qu'une bonne engueulade, selon les personnes...
Et dans ces moments-là, sortir des phrases comme "il y a pire que toi", ou "c'était mieux ainsi", n'aident pas forcément. On le sait, tout ça, mais ça ne diminue pas les souffrances pour autant. On n'est pas dans une logique, dans le raisonnable. Pas encore...
Je te le souhaite de tout coeur. :)
Tout peut bien se passer (et heureusement !) ou on peut rencontrer des obstacles et les franchir avec succès (c'est ce qui m'est arrivé pour ma fille ; beaucoup de difficultés, mais au final, beaucoup de fierté, et un grand bonheur).
je connais cette situation où tu as l'impression que tu aies seule à te rendre compte que tu viens de perdre un enfant....
courage...
y a des jours comme ça
Oui, c'est étrange, n'est-ce pas ? La faculté qu'ont les autres à oublier si vite...
Il y a des jours, comme ça, oui. Et puis ça passe. Et puis ça reviendra encore. Plus rarement, avec le temps...
j'espère que tu vas mieux depuis la rédaction de cet article. Le blog, c'est aussi l'espace privilégié pour laisser s'échapper des mots que, sinon, on aurait gardé pour soi.
Je confirme : les dates anniversaires (qui portent si mal leur nom quand il s'agit d'événements douloureux, voire tragiques), sont extrêmement pénibles. Avec le temps toutefois, leur acuité s'estompe un peu, puis beaucoup plus. Lieu commun, mais vrai, je le crois.
Pour ce qui est des réactions des autres : oui, elles sont souvent décevantes, parfois négligentes ou méchantes, voire révoltantes - a fortiori quand elles viennent de l'être aimé qui avait lui aussi lieu, part et place dans un projet de vie.
Ce qui me frappe et m'a frappée quand j'ai été dans la position de demander de l'aide, d'être réconfortée, est l'incapacité de certaines personnes, parfois (très) proches, à fournir le soutien attendu. Ou de façon si maladroite qu'il en devient cruel (à leur insu, bien sûr : tel n'était pas le but recherché). Et plus l'événement à la source de notre peine est grave, plus cette incapacité semble être majorée. Logique, mais d'autant douloureux pour celui qui le subit.
Un jour, une amie m'a dit :
- Il faudrait que tu renonces à vouloir obtenir l'aide que, toi, tu souhaiterais.
Ca m'a paru très juste, ce qui n'ôte rien à la difficulté de ce deuil-là (un de plus !) : attendre, espérer des autres qu'il nous apporte ce dont nous avons vraiment besoin.
Alors, si l'on ne peut pas vraiment compter sur les autres - ou sur si peu -, que reste-t-il ? Nous-mêmes, je crois. Se traiter avec patience, compréhension et douceur en attendant que la douleur s'atténue. Faire le gros dos, en quelque sorte. Ca ne règle rien, au fond, mais ça aide.
Toutes mes amitiés.
Je ne sais pas... je n'attendais rien de précis, mais juste une présence, peut-être une écoute, en tous cas, pas de bousculades et de mots blessants ; j'étais déjà assez blessée comme ça.
Dans ces moments-là, on fait attention à ce qu'on dit. On ne laisse pas sa compagne seule avant l'intervention, peut-être... (et encore, qu'il ait besoin de s'aérer, ok, mais pas de me téléphoner pour me dire que "la vie était belle" ! Alors que moi j'étais seule à m'occuper de ma fille malade, attendant mon curetage). On évite de la laisser organiser la garde de la fille seule (sans lui dire ce qui se passait), ou on ne la laisse pas partir à la clinique seule, non plus...
Je serai marquée à vie, par ça. Le départ pour la clinique, seule. L'arrivée là-bas, les papiers, la préparation, le cachet, la salle d'opération... seule. Immensément seule. J'en pleure encore de ce froid immense.
Quand on sort boire et fumer à outrance, avec les potes, (donc, sombrer dans les artifices) on évite d'accuser sa compagne, en lui disant que "c'est pas la mort" (ben si, un peu) et qu'elle manque de dignité, alors qu'elle, elle assume un enfant, une FC, et tout ça, sans médocs ni boisson ni joints ni rien !
Un COMPAGNON, si ça brille par son absence, à quoi bon ? :(
"Se traiter avec patience, compréhension et douceur en attendant que la douleur s'atténue" : c'est parfois dur, quand on s'en veut, quand on en veut à son corps, quand on se demande ce qu'on a fait de mal, quand les autres vous secouent, alors que vous voudriez un peu de douceur (quitte à prendre soin de soi seule)...
Aujourd'hui (2 décembre, donc, jour de ma réponse) j'ai eu un gros coup de cafrad, à cause de ça, encore... ça va, ça vient.
Ils appellent cela FAUSSE-couche, sans vouloir reconnaître qu'il s'agissait d'un VRAI bébé, c'est beaucoup plus confortable ainsi, on ne souffre pas d'une faux traumatisme et on peut même se payer le luxe de railler voire ignorer la douleur de la seule personne consciente que c'était vrai.
Douces pensées
C'est très vrai, tout ça.
Mais l'attitude de certaines personnes est peut-être aussi légitimée par la réaction (ou plutôt la non-réaction) du corps médical.
L'échographe qui m'a annoncé la fin de ma grossesse, alors que je voyais un foetus formé sur l'écran, a été particulièrement directe et froide. D'accord, ça ne l'affectait pas, elle en voit plein, mais elle parlait à un être humain !
"Votre grossesse s'est arrêtée. Rhabillez-vous, on va prendre rendez vous pour l'intervention."
Et c'est tout. Ce sont les seuls mots qu'elle a prononcés. Un peu de psychologie, d'humanité pour annoncer que le bout de bébé que je voyais à l'écran avait un problème ? Non ?
Du coup, pourquoi l'homme aurait-il trouvé ça autre que "banal" ?
Là est la question.
Pour ne pas prendre le risque que ça l'affecte ? Parce qu'il ne la conçoit pas, vu que lui, ça ne l'affecte pas ? Parce qu'il minimise la souffrance des autres ? Parce qu'il n'a rien vécu "en lui" (ni grossesse, ni intervention, ni douleur, ni corps qui porte un foetus mort) ?
Parce que, comme il m'a dit, il ne compte sur personne, alors je ne dois pas compter sur lui ?
Je ne sais pas. Mais renier ma souffrance, a engendré d'autres souffrances. Celle de la fausse couche aurait pu mieux s'estomper. D'ailleurs, de cette histoire, ce rejet m'a fait du mal, à plus long terme, je crois.
Ce n'est pas "un peu tard"... vu que c'est un sentiment qui me suit un peu tout le temps, qui refait surface, plus rarement maintenant, mais il ne s'agit pas que de dates.
Merci.
... et bienvenue sur la blogosphère, alors, si j'ai bien compris. Dans tous les cas, longue vie à ce nouveau blog. :)
Je ne sais que dire.
Cela remue des souvenirs personnels douloureux.
Je vous embrasse fort.
Que la joie vous revienne.
Le but n'était pas là, soyez en sûr...
Pourtant, en même temps, se sentir moins seule, comprise, "acceptée", aide beaucoup.
C'est vrai, rien à dire de ce silence mais juste faire un gros calin, donner un soupir dans ce silence, peut être peindre aussi pour échanger.
Bienvenue ! :)
Et merci pour tous vos messages (auxquels je réponds très tardivement, je sais...).
Novembre est passé. Il faut croire aussi que novembre est maudit, pour moi. Il y a toujours des mauvaises nouvelles, qui viennent se rajouter aux tristes souvenirs, d'année en année.
2012 : peut-être un peu moins remuée par cette fausse-couche... parce que je me dis que cet enfant n'aurait pas eu une vie très sereine. C'est triste à dire.
La raison prend le dessus. Entendre son homme dire "je ne sais plus si je veux un enfant avec toi" veut dire qu'il ne le veut plus. Mais qu'aurait-il fait, avec un enfant ? Un enfant sans sa présence, sans son soutien, sans son écoute ? Sans ses encouragements ? Toutes ces choses que cet homme est incapable de donner...
En même temps, je dois faire le deuil d'une éventuelle autre grossesse. Ça me parait presque une évidence, maintenant. Et ça me fait de la peine. Je voulais revivre ça, je voulais plusieurs enfants. J'ai gâché mes chances.
"si tu veux vivre aujourd'hui, fais table rase d'hier" c'est ce que disent des sages chinois, maintenant c'est vrai ce n'est pas facile à mettre en oeuvre et rien que de répondre au message ramène au passé.
un autre proverbe dis
"lève toi le matin, habille toi et fais le premier pas"
Le temps adoucit les choses... mais ne les efface pas, tout de même.
Faire table rase, c'est difficile, avec les souvenirs. Dans les actes, oui, peut-être. Mais il restera toujours des souvenirs, même s'ils s'estompent et s'adoucissent.