Communauté : les blogs persos
Je suis restée. Silencieuse. Patiente. Et j'ai supporté chaque moment de découragement, je les lui ai cachés, même s'il ne me regardait pas.
Un soir, il est revenu vers moi, sans un mot, sans une explication, un peu comme s'il réalisait ma présence. Je ne sais pas, en fait, ce qui s'est passé.
Retour maladroit, pour nous deux, je crois... C'était bon, c'était doux, mais sans la passion d'avant. Du plaisir teinté d'incompréhension, pour moi.
C'est un jeu trop dangereux. Ce n'est même pas un jeu, c'est juste dangereux. Trop extrême dans l'ignorance...
If It Be Your Will
° * °
Là où va son désir...
A-t-il voulu me "punir", ou me faire souffrir ? Son désir de moi était-il réellement éteint ? Et son amour ? A-t-il réalisé ? Pourquoi n'ai-je rien dit ? Parce que, sur la défensive, les réponses auraient sûrement été agressives, douloureuses. Parler serait la solution, mais nos sensibilités nous handicapent. Est-il parti dans ces mondes virtuels pour en faire sa réalité sexuelle ? A-t-il désiré une autre femme ? S'est-il réfugié dans les plaisirs solitaires pour combler le manque de jouissance, voire de douceur ? Très certainement.
Beaucoup de questions. Très peu de réponses.
° * °
Là où va mon désir...
Plaisirs solitaires ? Je n'ai pas pu. J'en suis incapable, seule, quand mon couple va mal. Les rares tentatives n'ont fait que souligner la frustration, le manque de réalité, de corps masculin, d'odeurs mâles, de chaleur. Je voulais du vrai, je le voulais, lui.
Pourtant, pour la première fois depuis notre rencontre, j'ai regardé les hommes, les femmes, différemment. Etrange sensation, que j'ai du mal à m'expliquer clairement.
Concernant celui que j'aime, mon désir a oscillé, dans l'ambiguïté. Aucune envie de distractions charnelles, aucune envie d'orgasme, aucune envie de baiser, m'envoyer en l'air. Volupté en pause. Désir de lui, pourtant. Aspiration à la sensualité, à la tendresse. Espoir de complicité, d'exaltation, de communion ou fusion.
En désirant son corps, je ne désirais pas le plaisir, mais notre amour. Je voulais lui parler sans ces foutus mots, lui dire mon amour par le toucher, par tous les pores de ma peau. Je voulais lui faire du bien. De la douceur, par dessus tout. Je voulais qu'il me désire encore, me touche... et me rassure. Me fasse comprendre que tout n'était pas fini. Je ne voulais pas qu'il me fasse l'amour.
Mais ce besoin de contacts, d'attentions, de caresses, de tendresse, s'est reporté ailleurs, en quelques sortes, de manière maladroite et surtout inaboutie.
Comme la nécessité de me rappeler que je pouvais plaire, que je méritais de l'attention... Sûrement un besoin d'être touchée, pour me sentir vivre. Réagir sous des mains chaudes, masculines. Retrouver mon droit à désirer, même ailleurs, vu que celui qui partage ma vie cultive cette part de sa personnalité ? Retrouver mon droit à être désirée, même ailleurs, si lui ne sait pas en profiter ?
J'ai pris ce que j'avais sous les yeux. Du superficiel... au fond. Un regard nouveau sur les hommes. On peut trouver en chacun d'eux un détail troublant, quelque chose de désirable, un regard déstabilisant, pour peu qu'on soit réceptive. Mais j'ai déshumanisé ces hommes. Je me suis attardée sur des parties infimes, j'ai rêvé en considérant des particularités, pas des êtres masculins dans leur tout.
Un cou, une nuque. Des bras, des mains... De beaux yeux. Et lui, qui me parle ? Sa gentillesse, son regard qui dit que je lui plais. Juste ça. Un autre ? Des mots, juste quelques écrits. Je ne le connais pas, je ne sais quasiment rien de lui, je ne sais pas son visage, ni son prénom. Tant pis... Avec lui aussi je peux cultiver mon désir, j'ai l'impression d'être une femme.
Désir, mais désir abstrait, pour ne pas se sentir mourir doucement.
Toucher, être touchée. Au sens propre, au figuré...
Troublée, même, par une peau féminine, un dos, une marque de bronzage, une bretelle de robe qui tombe. Troublée par le grain de peau, la douceur supposée, quelques taches de rousseur sur une épaule. Troublée par un décolletté qui met en valeur l'arrondi d'un sein... séduction féminine subtile cette fois-là, opposée au vulgaire étalage.
° * °
Saisir les désirs simples des inconnus, pour garder la sensation de maitriser. Ne plus avoir cette impression que tout se dérobe, glisse entre mes mains. Comprendre le superficiel, mais être déroutée par celui qui connait presque tout de mes vraies aspirations, de mes penchants inavoués, de mes fantasmes inavouables.
Ne plus savoir, ses envies, ses émotions, ses pensées. Mon homme, mon compagnon... Mon mystère, mon inconnu. Cette incompréhension se révèle paradoxale, et elle fait un peu peur. Ne plus savoir, mes envies ? Je n'aspire pas à m'échapper. Je refuse de désirer dans la facilité et les apparences.
Au final, fantasmer ailleurs voire désirer, ou même à l'extrême, séduire, semblent plus faciles, mais plus lâches aussi. Renoncer à se battre, et se rassurer temporairement avec du factice. Reconquérir est difficile, mais tellement plus lumineux, intense, valorisant, à mes yeux... Faire face, au lieu de fuir dans l'imaginaire.
Photo... Silhouette féminine. Autre main. Masculine ? Féminine ?
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Catégorie : duo de caresses.
... Résumé de l'article.
J'ai envie de lui dire... "tu me manques. Je n'ose plus te toucher, j'ai peur que tu t'esquives, encore. Je ne demande même pas que tu viennes vers moi, juste que tu acceptes mes caresses." Clic...
Il va me demander comment il peut me manquer, vu qu'il est physiquement dans la même pièce que moi, vu que nous dormons dans le même lit. Ce n'est pas ça, qui me manque. Il n'est pas juste "un corps". Pourra-t-il comprendre ça ? Je n'en suis pas sûre.
Il a eu des mots qui me font douter sur sa perception. Interprète-t-il mal mes intentions, mes envies ? Nous avons eu des mots, une discussion de trop, la passion ne devrait se dévoiler que dans nos ébats amoureux, pas dans nos débats...
Des mots douloureux, pour nous deux, mais j'ai toujours envie de lui, malgré mon désir qui s'en va. Il va penser que je
ne veux que le plaisir physique. Il n'a pas compris. Ça, je n'en veux pas, au fond. Ce n'est pas ça.
Je n'y arrive pas.
Ne voit-il donc dans nos moments que le côté "baise" ? Suis-je la seule, en fait, à avoir trouvé cette fusion, cette communication, ce sentiment très fort, ces émotions si particulières ? Ai-je tout imaginé ? Ai-je écrit sur une entente rêvée ?
Cinq nuits. Cinq nuits dans le silence. Cinq nuits allongés côte à côte dans le noir, comme deux inconnus. Cinq nuits à espérer qu'il vienne vers moi, me touche, me câline à nouveau. Cinq nuits à ne pas oser, à tenter timidement, essayer juste un contact, des caresses. Mais essayer toujours, essayer encore... Cinq nuits à me taire quand il m'ignore, quand il se dérobe. Cinq nuits à pleurer sans faire de bruit. Cinq nuits à ne pas dormir. Cinq nuits à prendre presque comme une victoire le moindre contact de ses lèvres, les rares "je t'aime" en réponse aux miens. A sentir mon coeur se désserrer quand il vient contre moi dans son sommeil, quand il presse ma main, un peu, si je prends la sienne. Cinq nuits que j'essaie d'ignorer que j'ai mal, que j'essaie de faire comme si ce n'était pas grave. Cinq nuits à me demander quoi faire. Cinq longues nuits.
Attendre, insister ? Le laisser tranquille ? Tout mettre en oeuvre pour le re séduire ? Se sentira-t-il étouffé ? Préfère-t-il être seul, libre, pour me rejoindre plus tard ? Actuellement, j'opte pour cette réponse-là, en prenant le risque qu'il m'accuse de ne plus aller vers lui, de ne plus prendre d'initiatives, je le sais. J'essaie donc d'être présente, en lui laissant son espace. Disponible, mais discrète. Je ne sais pas comment il le vit.
J'ai l'impression que tout s'est éteint d'un coup. Il me faudra le ré apprivoiser. Il me faudra être patiente. Il me faudra attendre qu'il retrouve le désir de revenir vers moi, et le désir de moi, tout simplement.
Moi, je l'aime, fort. Moi, j'ai toujours envie de lui, malgré tout. Alors, je le regarde. Quand il me tourne le dos, je le regarde. Quand il se lève le matin, nu, je le regarde. J'ai envie de toucher sa peau. Effleurer ses épaules. Embrasser son cou. Me coller à lui. J'ai envie de sa chaleur, son parfum, son goût. J'ai envie de me blottir dans ses bras. J'ai envie d'être nue contre lui. J'ai envie de le sentir au fond de mon ventre. J'ai envie de ses sourires, de ses regards.
J'ai envie de me réfugier contre lui, mais sans réponse de sa part, je crois que je préfère encore rester seule... Je ne sais pas trop. Je respire son odeur sur l'oreiller, quand il a quitté le lit, et je me dis que l'amour rend décidémment pitoyable.
Leonard Cohen en tête, régulièrement. Un peu de nous, pour moi... "I couldn't feel, so I learned to touch." "You see, I used to live alone before I knew you."
"And remember when I moved in you, the holy dove was moving too."
Celui que j'aime ne lira jamais ces mots, très certainement. Peur qu'il ne comprenne pas. Pourtant, j'aurais aimé qu'il sache, qu'il réalise et accepte enfin mon amour. Le sentiment, le charnel.
J'écris ici, pour garder le bon, garder ce que j'aime. Et lui, y croit-il encore ? Ou pense-t-il que c'est fini ?
Je ne veux pas le perdre. Je ne veux pas me tourner vers d'autres bras, je le veux lui. J'ai peur.
Je veux des mots d'émotions.
La photo, c'est pour un message écrit par quelqu'un qui ne me connait pas réellement, qui m'a
touchée.
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Il me reste surtout un trouble, qui me prend encore au ventre, comme quand on se réveille le matin et que les bribes d'un rêve nous hantent encore, nous imprègnent de leur ambiance. C'est à la fois flou dans son ensemble, embrumé... fugace ? Et tellement précis sur des instants infimes.
° ° °
Dans une douce attention mêlée à des envies primaires, il a jeté mon oreiller par terre, depuis le lit où nous sommes nus.
"Mets-toi à genoux. Les mains dans le dos."
Intonation ferme mais pleine de charme et de promesses. Le lien qui nous unit se resserre encore, dans un sourire. Les yeux brillent. J'obéis en silence. Attente excitante, tension presque insoutenable, que j'aimerais néanmoins faire durer encore, le temps de laisser mon imagination jouer, tout en expectatives. Je connais la suite, mais j'ignore les détails du scénario, et jusqu'où cet homme m'emmènera.
Il ira loin, dans ma bouche. Et moi je resterai docile, sachant qu'il me domine et guide mes plaisirs, écoute mes envies. Je n'ai qu'à le laisser faire, sans pour autant rester passive.
J'ai confiance.
Lentement, il me pénètre, puis tout doucement, il s'enfonce en moi. Lèvres humidifiées et langue caressante, je glisse. Délicatesse et finesse de sa peau, douceur et tendresse de cette érection pourtant très déterminée. Je détends et ouvre ma gorge, je sens mon amant buter et forcer imperceptiblement. Je recule légèrement, puis essaie d'enfouir son sexe un peu plus encore. Toujours les mains sagement ligotées derrière moi, par des attaches imaginées...
Je le garde au chaud, sans bouger. Tente d'élargir ce passage par de petits "non" de la tête. Epouser les formes de sa verge, l'enlacer, l'envelopper. Puis infime balancement, avant arrière, dans un "oui". Roulis, tangage... Voyage maritime, espoir de mouiller bientôt... En attendant, se laisser emporter dans les courants, profiter des vagues de plaisir, désir, excitation.
Quelques larmes perlent pour un moment intense et puissant. J'ai juste envie qu'il aille toujours plus profond dans ma bouche. Il y a l'odeur de sa peau, sur son bas-ventre ; il y a la chaleur de ses cuisses, près de mes épaules, contre mes seins ; il y a ses doigts emmêlés dans mes cheveux, qui s'attardent quelques instants sur ma nuque, qui s'agrippent avec l'idée de me maintenir tout contre son corps.
Pression, pour un mouvement de bassin appliqué, très masculin.
Je bascule en arrière, pour reprendre mon souffle, et je replonge vers l'objet de mon désir. Ouvrir grand la bouche, relâcher encore cet antre humide. Une part d'inconnu, pour mon homme, et pour moi ; je ne sais pas, jusqu'où j'irai. Juste l'idée de dépasser mes limites, nos limites.
La bande son de ces ébats est presque animale, indécente. Abandonner toute retenue, ne plus avoir de valeurs, de morale, d'a-priori pour nous freiner. Se moquer de ce que l'on ne doit pas faire d'habitude, ne pas craindre le regard de l'autre. Tout désapprendre, ne garder que la jouissance. Lécher et en même temps, sucer, aspirer, avaler ma salive qui coule abondamment. Pourtant, mes lèvres laissent ruisseler tout ce que je n'arrive pas à retenir. J'entends les gouttes qui viennent s'écraser et mourir sur l'oreiller, sur le parquet, entre mes genoux. Et ce détail, qui semblerait anodin pour un autre, me fait chavirer.
Pourtant, mes lèvres laissent ruisseler tout ce que je n'arrive pas à retenir.
Entre mes cuisses, aussi. Mais je ne m'en rendrai
compte que plus tard.
Mon complice se retire, se masturbe et je fixe son regard. J'y vois passer tour à tour le plaisir, le trouble, l'annonce de l'orgasme, la soif de se laisser submerger. Ses paupières ont envie de se fermer et papillonnent, à peine.
"Ouvre la bouche."
J'obéis, tout en me demandant ce qui se passe dans la tête d'un homme, à ce moment-là. Curiosité qui ne sera sans doute jamais totalement satisfaite... Il éjacule sur mes lèvres, ma langue, ma joue, caresse mon visage, recouvrant ma peau de sperme, pour la "nourrir" suite au soleil, encore. Puis me fait remarquer que j'ai quand même réussi à en avaler un peu. Petit goût salé pour ce voyage, ce soir...
J'ai toujours les mains croisées derrière moi, sans cordages. Un léger vertige me donne l'impression d'être ivre. L'intérieur de mes cuisses est luisant, et un peu de sperme a laissé un sillage brillant sur mon ventre. Les yeux de mon homme pétillent amoureusement. J'aime son sourire. Je suis bien.
Photo empruntée sur le blog Ô Plaisir des Sens... Photo qui me fascine totalement, j'avoue.
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Pécheresse ou délicatesses à rebrousse temps.
J'ai passé la journée avec sur ma peau, ces dessins amoureux et tellement érotiques. Sortir, sans que personne ne sache que sous mon t-shirt... J'aime. Et mon corps marqué, mais pas cette fois sous l'influence d'un jeu de domination. Juste de la douceur, mon baume secret.
~
"Tu as vu ton oeuvre d'art ?" "Ah, oui... Et tu en as là, aussi", en caressant ma joue. Sa voix est douce et chaude.
J'aime son sourire, juste avant son départ. Et encore le pétillant de ses yeux. J'aime repenser à nous, quelques heures auparavant. Une nuit trop courte, pour un désir qui venait de loin. Je me repasse certaines parties du film, qui me font toujours des papillons au creux du ventre, des petites décharges de plaisir.
Une fine pellicule légèrement blanche, séchée. On pourrait presque en faire de la poudre, j'ai l'impression. A lyophiliser, pour les nuits de manque, les nuits d'absence... Des courbes qui vont de mon bas-ventre à ma poitrine. Une coulée entre les deux seins. Et sur ma joue, je la sens, la goutte espiègle qui s'est aventurée par accident... la peau me tire un peu.
*
Un "tu veux essuyer, ou tu laisses couler ?" aux accents endormis. Il est en train de partir dans le sommeil. "Ah, j'ai tout étalé..." Il ouvre les yeux. Regard malicieux. Les referme, et s'endort.
Oui, doucement, j'ai tout étalé.
Il fait nuit noire, et dans le silence qui l'accompagne, je profite des courants d'air sur mon corps, qui rafraichissent
et apaisent chaque zone endolorie. Mes mamelons sont particulièrement sensibles.
Je laisse cette grosse goutte entre mes seins, qui, un peu comme une comète, est accompagnée de sa queue. Trainée lumineuse ?
Presque. Joli vocabulaire aux notes érotiques, pour une comète...
Je m'endors...
~
Il est en moi. Je le sens maintenant, tout au fond de mon ventre. C'est comme si mon sexe l'avalait, l'étreignait, pour le garder en lui. Cette nuit, nous ne serons pas animaux, l'ambiance est à la douceur. J'ai envie de l'agripper, de le serrer contre moi, mais nos peaux meurtries par le soleil nous l'interdisent. Je garde quand même mes mains sur le velouté de ses fesses, avant de m'abandonner dans ses bras, sur les draps, le corps tendu vers lui, arrimé à son sexe.
Il ne jouit pas. Me demande si je veux toujours... Oui, je veux toujours.
"Où ?"
Pourtant, j'ai envie de sentir son orgasme en moi aussi. Mais ce soir on avait décidé, non, j'avais demandé une petite originalité. Un jeu léger.
Allongée sur le dos, je le regarde dans les yeux. Il est à genoux entre mes jambes encore écartées, sa main a empoigné sa verge bandée et fait des va-et-vient cadencés. Je sens ses cuisses caresser l'intérieur des miennes, et ses mouvements tout proches de moi effleurent mes lèvres encore glissantes.
Je délaisse son regard, pour me consacrer à ce ruissellement qui se prépare. Sur mon ventre, mon homme dessine des formes abstraites, en plusieurs saccades. Une ose un peu plus, et se couche entre mes seins. Un dernier soubresaut et une goutte vient se perdre sur ma joue, comme une larme de sperme. Pour une fois, je n'ai pas senti la chaleur de sa semence, mais sa fraicheur, vu mes nuances écarlates...
"Joli..." est le seul mot qui me vient à l'esprit et passe mes lèvres. Tout est dit. Il aura suffi d'un seul mot. C'est beau, oui. Un plaisant trio qui comble mes hésitations passées : sur le ventre ? Ou ma poitrine ? Le visage, ça pourrait être bien, aussi...
*
Sa langue sur l'arrondi de mes seins. C'est presque hypnotisant, c'est très troublant, un mélange touchant, sensuel, si masculin, attendrissant également... C'est bon, et beau à regarder, aussi. Son profil, sa bouche entrouverte qui se pose, la forme de ses lèvres. J'aime ce spectacle, cet amant totalement consacré à mon désir, à ces délices presque impudiques.
Mouiller, souffler. Lécher, effleurer. Respirer. Volupté. Cette brise légère m'électrifie tout en soulageant mon épiderme brûlé. Mais ce soir, nous n'irons pas plus loin dans les fantaisies. Une prochaine fois, les initiatives plus osées...
Ensuite, mes fesses, pourtant blanches, elles, mises en valeur par le contraste de couleurs, et par la différence de température. Il souligne les courbes du bout de sa langue. Je sens l'air intensifier ces chemins humides. Puis il s'insinue vers l'intérieur de mes cuisses. Savoureux mélange de sensations, perdues quelque part entre les chatouilles coquines et l'excitation à son paroxysme. Je me sens fondre, m'ouvrir, j'aime ces petits picotements, appels à la jouissance. Il remonte le long du sillon, jusqu'au coccyx, lentement. Deux ou trois fois, en prenant son temps. Je rends les armes, et passe de souffles rauques en gémissements. Il me fait frissonner, des pieds à la tête. Plénitude sensuelle, tout simplement...
~
La question est : cet après-soleil, il vaut mieux le mettre sur le ventre, ou y a-t-il des zones plus sensibles, fragilisées ? Où faire pénétrer, par de doux massages ? Y en aura-t-il assez ?
J'aime les regards qui accompagnent ces interrogations. Emoustillés, presque fébriles, complices à l'idée d'éclabousser ma peau nue... J'aime l'attente, et le désir niché en moi, qui grandit doucement puis se manifeste par ondes délicieuses.
*
Au soleil, sur la plage. Les yeux fermés, à jouer les chattes, se ressourcer grâce aux cinq sens.
Le toucher, pour les grains de sable collés à nous suite aux baignades, pour la plage qui se réchauffe sous nos pieds au fil des heures. Pour la peau de mon homme, que je caresse parfois, innocemment, tout en restant allongée. Juste un petit contact intime, étroit, anodin, pour lui dire que je l'aime. L'odorat, pour ces parfums d'enfance que je retrouve, pour les huiles solaires, pour l'odeur de l'eau, pour cette atmosphère maritime. Le goût, pour la mer salée sur nos lèvres, sur ses épaules que j'embrasse, pour nos baisers légèrement piquants. L'ouie, pour les cris d'enfants nourris d'amusements, l'ouie, pour ce que j'aime. Le bruit de fond, les vacanciers, on les garde en arrière plan. Il faut se concentrer un peu, puis isoler le bruit des vagues. Un son rassurant, berçant, un peu de sérénité et d'apaisement. Isoler aussi le bruit des pas dans le sable ; ça me rappelle la neige. Mêmes intonations feutrées, discrètes, et touchantes, je trouve, sans savoir l'expliquer.
Pour le cinquième, il faut rouvrir les yeux.
Alors, je prends son carnet, et en tout petit, sur le côté de ses notes sérieuses, je griffonne quelques mots. Je lui dis mon envie de lui, et je lui murmure par écrit :
"je veux ton sperme sur mon ventre".
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Inspiration purement émotionnelle...
Two different worlds... Je replonge à la recherche de ces émotions, tandis qu'il s'évade, comme pour oublier le "nous", sur des sites pornographiques.
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Que par ces mots qui naitront, il comprenne que je l'aime, malgré les hésitations, les doutes. Qu'il voit à travers mes yeux, ressente à travers mon coeur. Qu'il sache à quoi je veux goûter, et pourquoi... ce que je veux garder de nous.
Je voudrais...
Dévoiler ces détails qui me troublent tant chez lui, m'émeuvent dans nos ébats, et m'attarder sur ces instants infimes, ces fragments de souvenirs, ces tout petits riens que j'affectionne tant. Les sons, les chuchotements, les caresses, quelles qu'elles soient... les parfums aussi.
Lui, moi, et ce quelque chose de si particulier... C'est physique, charnel, c'est une histoire d'hormones, de
phéromones, d'alchimie, que sais-je. Troublant. Très. Quoi qu'il arrive, nous nous retrouvons et nous nous aimons, en corps à corps, en peau à peau, sans les mots, juste la chaleur et le laisser-aller. C'est là que nous sommes nous-mêmes, instincts presque animaux, sans les artifices, le raisonnement, ou la morale... Nous nous comprenons. Juste lui, juste moi, et le reste s'efface, le monde n'existe plus.
Il est mon inspiration, celui qui me fait vibrer et me donne envie de toujours aller plus loin... Oser, inventer, dire.
Lui que je veux.
Pourtant, tout ça reste si fragile. Ça tient à quoi, exactement ? L'éternel n'existe pas, et surtout pas dans ce domaine. Le désir peut mourir à petit feu, ou s'envoler sans qu'on ait le temps de le retenir. Le désir peut renaitre, avec lui, ou un autre. L'attirance peut glisser, s'échapper...
Je ne veux pas qu'on se perde. Ou alors, avec la promesse que nous nous retrouverons, plus complices, plus forts. Je ne veux pas oublier. Je laisse quelques lignes confiées ici de temps en temps, une ligne qui nous relie.
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© http://ombres-et-caresses.erog.fr | 2010-2012 |
¤ Liste complète des articles ¤
Tout a commencé en juillet 2010... L'ombre et les caresses se sont presque imposées. Venues naturellement, avec le désir de confier ces pensées légères, sensuelles, ces souvenirs, doutes ou questions.
Quant aux photos, les miennes sont "estampillées" des mots Ombres et Caresses.
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Mes Publications - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
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• Douceur émoi : pensées diverses... & moi.
• Instants désirs : en solo... Envies, rêves, fantasmes.
• Duo de caresses : en couple.
• Ombres libertines : voire plus...
• Bulles de liberté : heures légères et autres hommes.
• Frissons : photos, auto-portraits.
• En quelques mots : pensées, émotions, sur le vif.
• Souvenirs, petites choses : souvenirs, bonheurs.
• Murmures & plumes : récits et lectures.
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En Cascade...
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Desseins dessinés
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( ) Ecrire de "vrais"
récits.
(x) Dormir tout contre lui.
( ) Faire des photos sur le
bondage.
( ) Faire des photos
au chocolat...
( ) Lire tous ces livres pour adultes. ;)
(x) Finir "Des désirs et des Hommes".
( ) Terminer l'article sur la
domination.
(x) Faire des photos ombres &
bougies.
(x) Tenter la cire... à deux.
( ) M'occuper de moi,
encore.
(x) Tester une séance de shiatsu.
(x) Faire l'amour !
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J'aime... ma fille, les chats et leurs ronronnements, le chocolat, la sensualité, la lingerie, m'habiller en noir,
l'animalité, les fellations :p être attachée, les morsures amoureuses, la complicité, les caresses, les massages... la photo, la musique qui me fait pleurer, la musique dans ma bulle,
écouter jouer mon musicien, regarder un bon film... les bougies (pas que pour la cire) et les luminosités douces, la Bretagne, les Alpes, les cascades, les ruisseaux, la mer et l'Océan,
le bruit des vagues... les mains masculines, respirer au creux du cou d'un homme, dormir contre mon amant, embrasser sa peau... l'innocence des bébés, les sourires, les freesias, les
flocons de neige et le silence feutré qui va avec... le parfum de l'air après la pluie, l'odeur du café au lait et du pain grillé... les fraises.
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Sensations Plumes...
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"Le diable n'est pas autre chose que l'incarnation des pulsions anales érotiques refoulées."
Sigmund Freud.
"L'érotisme, c'est quand on le fait, le porno, c'est quand on le regarde."
Yvan Audouard.
"L'innocence est quelque chose de très érotique."
Armistead Maupin.
"Le chocolat est divin, moelleux, sensuel, profond. Noir, somptueux, gratifiant, puissant, dense, crémeux, séducteur, suggestif, riche, excessif, soyeux, doux,
luxueux, céleste..."
Elaine Sherman.
"La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel, et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte."
Kate Chopin.
Notes (in)connues