Duo de caresses

Samedi 6 novembre 6 06 /11 /Nov 00:42


Cette nuit, ses instincts mâles me tournent autour...

 

Il se rapproche sous les draps, se fait câlin, se serre contre moi, m'embrasse et me caresse, longuement. Je suis fatiguée et mes yeux se ferment. L'homme insiste, pourtant, ses doigts parcourant ma poitrine et cherchant le bout de mes seins à travers la dentelle de ma nuisette. Ses mains, ensuite, glissent de mon épaule à ma cuisse, en passant par ma hanche, pour finir sous mes fesses.

 

Je suis allongée sur le côté, il est collé à mon dos. Il bande, je le sens. Il  me déculotte légèrement, pendant que je le branle doucement, les yeux fermés.


Sa queue, chaude, calée dans le sillon de mes fesses. Sa queue, qui s'insinue entre mes cuisses.

 

Il se ravise, descend le long de mon corps, jusqu'à poser ses lèvres à l'intérieur de mes cuisses. Douces caresses langoureuses. Il m'embrasse, aussi, tout simplement. Il se fait plus précis, tout en restant très tendre, fait durer le plaisir. Sensations qui montent en flèche quand il me pénètre, juste d'un doigt, tout en continuant ses signes d'infinis du bout de sa langue. Mouvements lents de ses phalanges, pour pressions précises sur le point le plus sensible de mon ventre.

 

Etincelles, étoiles, jouissance.
Reprendre son souffle, revenir sur terre...

 

02-7018Et le mâle se réveille. Le mâle soulève les hanches de sa femelle, la fait mettre à quatre pattes, et la pénètre aussitôt, d'un coup.
Je le sens s'insinuer en moi, profondément.
Il est animal, il est fougueux, il me mord dans le cou, je lui chuchote d'aller plus fort, j'ai envie de puissance, envie d'être prise brutalement. Il me tient par les hanches, fermement.

Impression que mon orgasme n'en finit pas.
Mon homme jouit, planté en moi.

 

Il reste contre moi, son ventre qui entre en contact avec ma peau, au rythme rapide de sa respiration. Ensuite, tout se calme. Il m'enlace. M'embrasse. Caresse ma poitrine. Me dit que je le fais encore bander... Le sentir renaître en moi est un délice troublant.
Puis, nous nous allongeons. Je me cale tout près de lui, la tête au creux de son épaule. Son odeur, sa chaleur... Je suis bien. Je m'endors, l'intérieur des cuisses encore luisant de sperme.

 

*

Scène primaire, sans originalités particulières. Classique, pour beaucoup, je suppose.
Mais pour moi, du plaisir, une dose de bien-être ; il m'en faudrait d'autres. Ma drogue à moi... 

 

Il est sorti, ce soir. Quelque chose a réveillé ses instincts. Mais ce n'est pas moi...

 

 

Article spontané, pour instants volés à une vie de couple.

  

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Jeudi 28 octobre 4 28 /10 /Oct 08:59


attacheJamais je n'oublierai.

Souvent, ils reviennent flotter dans l'ombre, comme de paisibles caresses. Ils effleurent mes rêves, m'entraînant dans le sommeil. J'aime y repenser. Ils restent émouvants, même évoqués pour la centième fois.

Sûrement simples, naïfs, voire ridicules ou futiles, pour les autres... Ils ne peuvent pas comprendre, ou bien je suis trop sensible et sentimentale. J'aime m'attarder sur les détails qui font les êtres, qui font les hommes. Mon homme. 

 

 

Il est des mots murmurés qui me chavirent. Encore plus subtils que des chuchotements, dans la douceur, ou le désir. 

Des bruissements écrits, des phrases restées en suspens, laissant libre cours à l'imagination, aux interprétations... et ces trois petits points en fin de phrases, qui parfois en disent long, quand on n'ose pas encore. 

Son tout premier "je t'aime", dans un souffle, un baiser, ses lèvres frôlant les miennes, les miennes entrouvertes pour recevoir son aveu. Des mots devinés plus qu'entendus, qui m'ont fait flotter des heures durant.

 "J'ai envie de faire un bébé avec toi", tout dans la tendresse. Bouleversantes, encore cette nuit où j'y repense, toutes les promesses accompagnant cette petite phrase. Il a été le premier homme à me confier ce désir à partager, ce trésor pour ancrer le bonheur dans mon être.

 "J'ai envie de ta bouche", prononcé dans un halètement, des mots qui débordent sous l'excitation, comme une urgence, des notes pourtant feutrées dans la sensualité.
Un soir, son "je vais jouir" troublant, inondé de volupté. Et pour moi, une décharge électrique qui me traverse le corps, une onde brûlante, la satisfaction de son abandon. L'amour qui s'épanouit. Et juste après, son sperme qui coule sur ma langue et se cache au fond de ma gorge. Je m'étais endormie avec le goût de mon homme, en moi.

Ses "je t'aime" échappés du coeur, quand il est encore dans ses songes, qu'il frôle la réalité juste un instant pour me retrouver, dans la sincérité.  
 

 

Complices dans le secret. Des murmures en forme de souvenirs, de sensations, aussi.
Des confidences touchantes, dans le silence.
 

 

 

Son désir à peine osé, presque ignoré... Inconscient, ou suggéré ? Tellement léger... quand le matin, nous sommes nus sous les draps, enlacés mélangés et à moitié assoupis. Il se rapproche encore de moi, et je sens contre l'arrondi de ma fesse les délicates pressions de sa queue bandée. Un rythme lent, et calme. Serein, presque. Je fonds.

Son amour susurré, quand au milieu de la nuit il se blottit contre moi, ou m'attire dans ses bras. Quand il cache son visage au creux de mon cou, sous mes cheveux. Quand je sens ses jambes qui cherchent à se mêler aux miennes, ses mains qui viennent à la rencontre de ma peau. Ou juste quand il serre mes doigts dans sa grande main si chaude. Quand il gémit imperceptiblement dans son sommeil, sensible à mes baisers qui l'effleurent lentement. 

Son admiration suggérée, son plaisir soupiré, quand ses caresses font glisser les bretelles de ma nuisette, et que ses lèvres se posent sur ma poitrine...

Pour finir, sa main, sur mon ventre. Sa paume protectrice, murmure inaudible et tiède qui irradie, pour me dire son envie d'enfant, encore. Un serment pour aller loin, ensemble. 
 

 

 

  Et bien sûr, vous pouvez cliquer sur la photo, que j'ai voulue simple, juste évocatrice.
Comme un murmure.

 

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Samedi 2 octobre 6 02 /10 /Oct 02:27

olgaJe suis restée.  

Silencieuse. Patiente.

Et j'ai supporté  chaque moment de découragement, je les lui ai cachés, même s'il ne me regardait pas.

 

Un soir, il est revenu vers moi, sans un mot, sans une explication, un peu comme s'il réalisait ma présence. Je ne sais pas, en fait, ce qui s'est passé.

 

Retour maladroit, pour nous deux, je crois... C'était bon, c'était doux, mais sans la passion d'avant. Du plaisir teinté d'incompréhension, pour moi.

 

C'est un jeu trop dangereux. Ce n'est même pas un jeu, c'est juste dangereux. Trop extrême dans l'ignorance... 

 

 

If It Be Your Will
That I speak no more
And my voice be still
As it was before
I will speak no more
 


 
                              ~ Leonard Cohen ~

  

° * ° 

 

Là où va son désir...

 

A-t-il voulu me "punir", ou me faire souffrir ? Son désir de moi était-il réellement éteint ? Et son amour ? A-t-il réalisé ?

Pourquoi n'ai-je rien dit ? Parce que, sur la défensive, les réponses auraient sûrement été agressives, douloureuses. Parler serait la solution, mais nos sensibilités nous handicapent.   

Est-il parti dans ces mondes virtuels pour en faire sa réalité sexuelle ? A-t-il désiré une autre femme ? S'est-il réfugié dans les plaisirs solitaires pour combler le manque de jouissance, voire de douceur ?  Très certainement.

 

Beaucoup de questions. Très peu de réponses.

 

° * °

 

Là où va mon désir...

 

Plaisirs solitaires ? Je n'ai pas pu. J'en suis incapable, seule, quand mon couple va mal. Les rares tentatives n'ont fait que souligner la frustration, le manque de réalité, de corps masculin, d'odeurs mâles, de chaleur. Je voulais du vrai, je le voulais, lui. 

 

Pourtant, pour la première fois depuis notre rencontre, j'ai regardé les hommes, les femmes, différemment. Etrange sensation, que j'ai du mal à m'expliquer clairement.

 

Concernant celui que j'aime, mon désir a oscillé, dans l'ambiguïté. Aucune envie de distractions charnelles, aucune envie d'orgasme, aucune envie de baiser, m'envoyer en l'air. Volupté en pause.

Désir de lui, pourtant. Aspiration à la sensualité, à la tendresse. Espoir de complicité, d'exaltation, de communion ou fusion. 

 

En désirant son corps, je ne désirais pas le plaisir, mais notre amour.  Je voulais lui parler sans ces foutus mots, lui dire mon amour par le toucher, par tous les pores de ma peau. Je voulais lui faire du bien. De la douceur, par dessus tout. 

Je voulais qu'il me désire encore, me touche... et me rassure. Me fasse comprendre que tout n'était pas fini. Je ne voulais pas qu'il me fasse l'amour. 

 

Mais ce besoin de contacts, d'attentions, de caresses, de tendresse, s'est reporté ailleurs, en quelques sortes, de manière maladroite et surtout inaboutie. 

 

Comme la nécessité de me rappeler que je pouvais plaire, que je méritais de l'attention... Sûrement un besoin d'être touchée, pour me sentir vivre. Réagir sous des mains chaudes, masculines. Retrouver mon droit à désirer, même ailleurs, vu que celui qui partage ma vie cultive cette part de sa personnalité ? Retrouver mon droit à être désirée, même ailleurs, si lui ne sait pas en profiter ?  

 

J'ai pris ce que j'avais sous les yeux. Du superficiel... au fond.   

Un regard nouveau sur les hommes. On peut trouver en chacun d'eux un détail troublant, quelque chose de désirable, un regard déstabilisant, pour peu qu'on soit réceptive. Mais j'ai déshumanisé ces hommes. Je me suis attardée sur des parties infimes, j'ai rêvé en considérant des particularités, pas des êtres masculins dans leur tout. 

 

Un cou, une nuque.

Des bras, des mains...

De beaux yeux. 

Et lui, qui me parle ? Sa gentillesse, son regard qui dit que je lui plais. Juste ça. 

Un autre ? Des mots,  juste quelques écrits. Je ne le connais pas, je ne sais quasiment rien de lui, je ne sais pas son visage, ni son prénom. Tant pis... 

Avec lui aussi je peux cultiver mon désir, j'ai l'impression d'être une femme. 

 

Désir, mais désir abstrait, pour ne pas se sentir mourir doucement.

 

Toucher, être touchée. Au sens propre, au figuré...  

 

Troublée, même, par une peau féminine, un dos, une marque de bronzage, une bretelle de robe qui tombe. Troublée par le grain de peau, la douceur supposée, quelques taches de rousseur sur une épaule. Troublée par un décolletté qui met en valeur l'arrondi d'un sein... séduction féminine subtile cette fois-là, opposée au vulgaire étalage.   

 

  ° * °

 

Saisir les désirs simples des inconnus, pour garder la sensation de maitriser. Ne plus avoir cette impression que tout se dérobe, glisse entre mes mains. Comprendre le superficiel, mais être déroutée par celui qui connait presque tout de mes vraies aspirations, de mes penchants inavoués, de mes fantasmes inavouables.

 

 Ne plus savoir, ses envies, ses émotions, ses pensées. Mon homme, mon compagnon... Mon mystère, mon inconnu. Cette incompréhension se révèle paradoxale, et elle fait un peu peur.

 Ne plus savoir, mes envies ? Je n'aspire pas à m'échapper. Je refuse de désirer dans la facilité et les apparences.  

 

Au final, fantasmer ailleurs voire désirer, ou même à l'extrême, séduire, semblent plus faciles, mais plus lâches aussi. Renoncer à se battre, et se rassurer temporairement avec du factice. Reconquérir est difficile, mais tellement plus lumineux, intense, valorisant, à mes yeux... Faire face, au lieu de fuir dans l'imaginaire. 

 

 

 

  

 

Photo... Silhouette féminine. Autre main. Masculine ? Féminine ?
Tourner le dos au désir, aux plaisirs. Tenter d'ignorer, et pourtant chercher, accepter.
L'air de rien.

 

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Dimanche 19 septembre 7 19 /09 /Sep 02:49

2895a Titre : manque.

Catégorie : duo de caresses. 

 

... Résumé de l'article.

 

 J'ai envie de lui dire... "tu me manques. Je n'ose plus te toucher, j'ai peur que tu t'esquives, encore. Je ne demande même pas que tu viennes vers moi, juste que tu acceptes mes caresses."

                     Clic...

 

Il va me demander comment il peut me manquer, vu qu'il est physiquement dans la même pièce que moi, vu que nous dormons dans le même lit.

Ce n'est pas ça, qui me manque. Il n'est pas juste "un corps". Pourra-t-il comprendre ça ? Je n'en suis pas sûre.

 

Il a eu des mots qui me font douter sur sa perception. Interprète-t-il mal mes intentions, mes envies ?

Nous avons eu des mots, une discussion de trop, la passion ne devrait se dévoiler que dans nos ébats amoureux, pas dans nos débats... 

 

Des mots douloureux, pour nous deux, mais j'ai toujours envie de lui, malgré mon désir qui s'en va. Il va penser que je ne veux que le plaisir physique. Il n'a pas compris. Ça, je n'en veux pas, au fond. Ce n'est pas ça.
Je voudrais retrouver cette communion, notre complicité, la confiance, je voudrais qu'on dise notre amour, avec nos peaux, nos lèvres, nos mains, nos souffles, nos gestes, notre énergie. Je ne veux pas baiser. Je veux l'aimer, je veux lui faire du bien, aller loin avec lui. Je voudrais qu'il comprenne à quel point je l'aime, malgré les mots, les maux. 

 

Je n'y arrive pas. 

 

Ne voit-il donc dans nos moments que le côté "baise" ?

Suis-je la seule, en fait, à avoir trouvé cette fusion, cette communication, ce sentiment très fort, ces émotions si particulières ? Ai-je tout imaginé ? Ai-je écrit sur une entente rêvée ?

   

Cinq nuits.

Cinq nuits dans le silence.

Cinq nuits allongés côte à côte dans le noir, comme deux inconnus.

Cinq nuits à espérer qu'il vienne vers moi, me touche, me câline à nouveau.

Cinq nuits à ne pas oser, à tenter timidement, essayer juste un contact, des caresses. Mais essayer toujours, essayer encore... 

Cinq nuits à me taire quand il m'ignore, quand il se dérobe.

Cinq nuits à pleurer sans faire de bruit.

Cinq nuits à ne pas dormir. 

Cinq nuits à prendre presque comme une victoire le moindre contact de ses lèvres, les rares "je t'aime" en réponse aux miens. A sentir mon coeur se désserrer quand il vient contre moi dans son sommeil, quand il presse ma main, un peu, si je prends la sienne.

Cinq nuits que j'essaie d'ignorer que j'ai mal, que j'essaie de faire comme si ce n'était pas grave.   

Cinq nuits à me demander quoi faire.

Cinq longues nuits.

 

Attendre, insister ? Le laisser tranquille ? Tout mettre en oeuvre pour le re séduire ? Se sentira-t-il étouffé ? Préfère-t-il être seul, libre, pour me rejoindre plus tard ?

Actuellement, j'opte pour cette réponse-là, en prenant le risque qu'il m'accuse de ne plus aller vers lui, de ne plus prendre d'initiatives, je le sais. J'essaie donc d'être présente, en lui laissant son espace. Disponible, mais discrète. 

Je ne sais pas comment il le vit.

 

J'ai l'impression que tout s'est éteint d'un coup. 

Il me faudra le ré apprivoiser. Il me faudra être patiente. Il me faudra attendre qu'il retrouve le désir de revenir vers moi, et le désir de moi, tout simplement.

 

Moi, je l'aime, fort. Moi, j'ai toujours envie de lui, malgré tout.

Alors, je le regarde.

Quand il me tourne le dos, je le regarde. Quand il se lève le matin, nu, je le regarde. J'ai envie de toucher sa peau. Effleurer ses épaules. Embrasser son cou. Me coller à lui.

J'ai envie de sa chaleur, son parfum, son goût. J'ai envie de me blottir dans ses bras. J'ai envie d'être nue contre lui. J'ai envie de le sentir au fond de mon ventre. J'ai envie de ses sourires, de ses regards.  

 

J'ai envie de me réfugier contre lui, mais sans réponse de sa part, je crois que je préfère encore rester seule... Je ne sais pas trop. Je respire son odeur sur l'oreiller, quand il a quitté le lit, et je me dis que l'amour rend décidémment pitoyable.

 

Leonard Cohen en tête,  régulièrement. Un peu de nous, pour moi...

 "I couldn't feel, so I learned to touch."

"You see, I used to live alone before I knew you."

"And remember when I moved in you, the holy dove was moving too."

 

Celui que j'aime ne lira jamais ces mots, très certainement. Peur qu'il ne comprenne pas. Pourtant, j'aurais aimé qu'il sache, qu'il réalise et accepte enfin mon amour. Le sentiment, le charnel. 

 

J'écris ici, pour garder le bon, garder ce que j'aime.
Mais une question grandit :  écrire ici... pour ne pas oublier ce que j'aimais ? N'est-il pas trop tard ? Pourquoi continuer à poser les mots sur ces émotions, si elles ne sont pas partagées, si elles n'existent plus vraiment ?

Et lui, y croit-il encore ? Ou pense-t-il que c'est fini ?

 

Je ne veux pas le perdre. Je ne veux pas me tourner vers d'autres bras, je le veux lui.

J'ai peur. 

 

Je veux des mots d'émotions.

 

 

 

 

 

 La photo, c'est pour un message écrit par quelqu'un qui ne me connait pas réellement, qui m'a touchée.
Des mots, quand on se sent seule malgré une présence concrète.
Des mots, pour dire cette envie de juste prendre ma main. Un instant de réconfort.
  

 

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Mercredi 8 septembre 3 08 /09 /Sep 02:05

 

Distance ou fusions ? 

 

manqueFaire l'amour plus fort, après un désaccord, et sceller un nouvel accord, plus fort. Boucle amoureuse, spirale érotique. Corps à corps, corps à coeurs pour coeur à coeur... Dans ces moments-là, entre lui et moi, c'est toujours puissant, troublant, émouvant.

 

Séparations pour retrouvailles. 

En un an, nous nous sommes quittés deux week-ends, cet été. La première absence, le manque, ont invité une nuit chaude et tendre, des émotions exacerbées, au retour de l'homme. La seconde séparation rimait presque tristement avec routine assassine...

 

Souvent sa peau me manque, sa chaleur, ses bras. J'ai besoin de le respirer. Frustration qui grandit, évolue...

 

Se calme, et meurt doucement. Disparition discrète.  

 

Abstinence... Désir niché au creux de moi, désirs multipliés, désirs glissant en intonations plus timides, désirs éparpillés, et comme un vide, que j'ignore pour mieux le maîtriser je crois, assez paradoxalement. Détourner les yeux ? Abstinence habitude.

 

Des mots qui font mal, parfois, aussi. Désarroi, tristesses, et l'espoir qui part en gouttelettes.

 

Puis manquent les mots. Je m'éteins, en silence.
Manquent les mots, et les approches se font maladroites, hésitantes. Les pensées se perdent, la distance menace. La fusion n'est plus. Apprendre, à nouveau, s'apprivoiser, encore.

 

Je ne veux pas de cet éloignement. Je veux garder le désir, nos envies. Notre amour, nos mains qui parlent, nos bouches qui s'aiment. La tendresse, la douceur, l'animal, le violent quand nos esprits oublient tout sauf le plaisir.

 

Je veux y croire, encore.

De l'espoir dans nos caresses... Obscurité presque rassurante.

 

 

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Dimanche 5 septembre 7 05 /09 /Sep 03:57


De cette nuit-là subsistent quelques images, quelques sons, sa voix aussi, ses murmures débordant de désir. Des sensations, et toujours des émotions.

 

Il me reste surtout un trouble, qui me prend encore au ventre, comme quand on se réveille le matin et que les bribes d'un rêve nous hantent encore, nous imprègnent de leur ambiance. C'est à la fois flou dans son ensemble, embrumé... fugace ? Et tellement précis sur des instants infimes.

 

° ° °

 

Dans une douce attention mêlée à des envies primaires, il a jeté mon oreiller par terre, depuis le lit où nous sommes nus.

 

"Mets-toi à genoux. Les mains dans le dos."

 

Intonation ferme mais pleine de charme et de promesses. Le lien qui nous unit se resserre encore, dans un sourire. Les yeux brillent.

J'obéis en silence. Attente excitante, tension presque insoutenable, que j'aimerais néanmoins faire durer encore, le temps de laisser mon imagination jouer, tout en expectatives. Je connais la suite, mais j'ignore les détails du scénario, et jusqu'où cet homme m'emmènera. 

 

goutteIl ira loin, dans ma bouche. Et moi je resterai docile, sachant qu'il me domine et guide mes plaisirs, écoute mes envies. Je n'ai qu'à le laisser faire, sans pour autant rester passive.

 

J'ai confiance.

 

Lentement, il me pénètre, puis tout doucement, il s'enfonce en moi.

Lèvres humidifiées et langue caressante, je glisse. Délicatesse et finesse de sa peau, douceur et tendresse de cette érection pourtant très déterminée.  Je détends et ouvre  ma gorge, je  sens mon amant  buter et  forcer imperceptiblement. Je recule légèrement, puis essaie d'enfouir son sexe un peu plus encore. Toujours les mains sagement ligotées derrière moi, par des attaches imaginées...

 

Je le garde au chaud, sans bouger. Tente d'élargir ce passage par de petits "non" de la tête. Epouser les formes de sa verge, l'enlacer, l'envelopper. Puis infime balancement, avant arrière, dans un "oui". Roulis, tangage... Voyage maritime, espoir de mouiller bientôt... En attendant, se laisser emporter dans les courants, profiter des vagues de plaisir, désir, excitation. 

 

Quelques larmes perlent pour un moment intense et puissant. J'ai juste envie qu'il aille toujours plus profond dans ma bouche. Il y a l'odeur de sa peau, sur son bas-ventre ; il y a la chaleur de ses cuisses, près de mes épaules, contre mes seins ; il y a ses doigts emmêlés dans mes cheveux, qui s'attardent quelques instants sur ma nuque, qui s'agrippent avec l'idée de me maintenir tout contre son corps. 

 

Pression, pour un mouvement de bassin appliqué, très masculin.

 

Je bascule en arrière, pour reprendre mon souffle, et je replonge vers l'objet de mon désir.

Ouvrir grand la bouche, relâcher encore cet antre humide. Une part d'inconnu, pour mon homme, et pour moi ; je ne sais pas, jusqu'où j'irai. Juste l'idée de dépasser mes limites, nos limites.

 

La bande son de ces ébats est presque animale, indécente. Abandonner toute retenue, ne plus avoir de valeurs, de morale, d'a-priori pour nous freiner. Se moquer de ce que l'on ne doit pas faire d'habitude, ne pas craindre le regard de l'autre. Tout désapprendre, ne garder que la jouissance. Lécher et en même temps, sucer, aspirer, avaler ma salive qui coule abondamment.

Pourtant, mes lèvres laissent ruisseler tout ce que je n'arrive pas à retenir. J'entends les gouttes qui viennent s'écraser et mourir sur l'oreiller, sur le parquet, entre mes genoux. Et ce détail, qui semblerait anodin pour un autre, me fait chavirer.

 

Pourtant, mes lèvres laissent ruisseler tout ce que je n'arrive pas à retenir.

 

Entre mes cuisses, aussi. Mais je ne m'en rendrai compte que plus tard.
Flots de fluides, féminins, et bientôt masculins...
 

 

Mon complice se retire, se masturbe et je fixe son regard. J'y vois passer tour à tour le plaisir, le trouble, l'annonce de l'orgasme, la soif de se laisser submerger. Ses paupières ont envie de se fermer et papillonnent, à peine.

 

"Ouvre la bouche."

 

J'obéis, tout en me demandant ce qui se passe dans la tête d'un homme, à ce moment-là. Curiosité qui ne sera sans doute jamais totalement satisfaite... Il éjacule sur mes lèvres, ma langue, ma joue, caresse mon visage, recouvrant ma peau de sperme, pour la "nourrir" suite au soleil, encore. Puis me fait remarquer que j'ai quand même réussi à en avaler un peu. Petit goût salé pour ce voyage, ce soir...

 

J'ai toujours les mains croisées derrière moi, sans cordages. Un léger vertige me donne l'impression d'être ivre. L'intérieur de mes cuisses est luisant, et un peu de sperme a laissé un sillage brillant sur mon ventre.

Les yeux de mon homme pétillent amoureusement.

J'aime son sourire.

Je suis bien.

 

 

  Photo empruntée sur le blog Ô Plaisir des Sens... Photo qui me fascine totalement, j'avoue.

  

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Lundi 23 août 1 23 /08 /Août 03:58


    Caresses à rebrousse poil... 

        Pécheresse ou délicatesses à rebrousse temps.

 

 

     J'ai passé la journée avec sur ma peau, ces dessins amoureux et tellement érotiques. Sortir, sans que personne ne sache que sous mon t-shirt...

J'aime.

Et mon corps marqué, mais pas cette fois sous l'influence d'un jeu de domination. Juste de la douceur, mon baume secret.

 

~ 

 

"Tu as vu ton oeuvre d'art ?"

"Ah, oui... Et tu en as là, aussi", en caressant ma joue. Sa voix est douce et chaude. 

 

J'aime son sourire, juste avant son départ. Et encore le pétillant de ses yeux. J'aime repenser à nous, quelques heures auparavant. Une nuit trop courte, pour un désir qui venait de loin. Je me repasse certaines parties du film, qui me font toujours des papillons au creux du ventre, des petites décharges de plaisir.

 

Une fine pellicule légèrement blanche, séchée. On pourrait presque en faire de la poudre, j'ai l'impression. A lyophiliser, pour les nuits de manque, les nuits d'absence...

Des courbes qui vont de mon bas-ventre à ma poitrine. Une coulée entre les deux seins. Et sur ma joue, je la sens, la goutte espiègle qui s'est aventurée par accident... la peau me tire un peu.

 

* 

 

Un "tu veux essuyer, ou tu laisses couler ?" aux accents endormis. Il est en train de partir dans le sommeil.

"Ah, j'ai tout étalé..."

Il ouvre les yeux. Regard malicieux. Les referme, et s'endort.

 

tendernessOui, doucement, j'ai tout étalé.


J'ai commencé autour du nombril, avec mon index, des cercles. J'ai caressé du bout du doigt ma peau rougie, tout en regardant cette crème blanche devenir transparente et brillante. Deux ou trois doigts ensuite, pour faire pénétrer lentement sur tout le ventre, et remonter sur les seins. C'est tout glissant, je suis à la fois amusée et émue. 

 

Il fait nuit noire, et dans le silence qui l'accompagne, je profite des courants d'air sur mon corps, qui rafraichissent et apaisent  chaque zone endolorie. Mes mamelons sont particulièrement sensibles.

  

... Et je regarde la métamorphose, de contours luisants en traces pâles et poudreuses...

 

Je laisse cette grosse goutte entre mes seins, qui, un peu comme une comète, est accompagnée de sa queue. Trainée lumineuse ? Presque. Joli vocabulaire aux notes érotiques, pour une comète...
Elle est belle, juste là au milieu, presque artistique. Il ne serait pas si tard... j'aurais bien aimé la prendre en photo.

 

Je m'endors...

 

~ 

 

Il est en moi.
 

Je le sens maintenant, tout au fond de mon ventre. C'est comme si mon sexe l'avalait, l'étreignait, pour le garder en lui. Cette nuit, nous ne serons pas animaux, l'ambiance est à la douceur. J'ai envie de l'agripper, de le serrer contre moi, mais nos peaux meurtries par le soleil nous l'interdisent. Je garde quand même mes mains sur le velouté de ses fesses, avant de m'abandonner dans ses bras, sur les draps, le corps tendu vers lui, arrimé à son sexe.

 

Il ne jouit pas. Me demande si je veux toujours... Oui, je veux toujours.

 

"Où ?"
"Sur mon ventre..."

 

Pourtant, j'ai envie de sentir son orgasme en moi aussi. Mais ce soir on avait décidé, non, j'avais demandé une petite originalité. Un jeu léger.

 

Allongée sur le dos, je le regarde dans les yeux. Il est à genoux entre mes jambes encore écartées, sa main a empoigné sa verge bandée et fait des va-et-vient cadencés. Je sens ses cuisses caresser l'intérieur des miennes, et ses mouvements tout proches de moi effleurent mes lèvres encore glissantes.

 

Je délaisse son regard, pour me consacrer à ce ruissellement qui se prépare.

Sur mon ventre, mon homme dessine des formes abstraites, en plusieurs saccades. Une ose un peu plus, et se couche entre mes seins. Un dernier soubresaut et une goutte vient se perdre sur ma joue, comme une larme de sperme.  

Pour une fois, je n'ai pas senti la chaleur de sa semence, mais sa fraicheur, vu mes nuances écarlates...

 

"Joli..." est le seul mot qui me vient à l'esprit et passe mes lèvres. Tout est dit. Il aura suffi d'un seul mot. C'est beau, oui. Un plaisant trio qui comble mes hésitations passées : sur le ventre ? Ou ma poitrine ? Le visage, ça pourrait être bien, aussi...

 

*

 

Sa langue sur l'arrondi de mes seins. C'est presque hypnotisant, c'est très troublant, un mélange touchant, sensuel, si masculin, attendrissant également... C'est bon, et beau à regarder, aussi. Son profil, sa bouche entrouverte qui se pose, la forme de ses lèvres.  J'aime ce spectacle, cet amant totalement consacré à mon désir, à ces délices presque impudiques.

 

Mouiller, souffler. Lécher, effleurer. Respirer. Volupté.

Cette brise légère m'électrifie tout en soulageant mon épiderme brûlé. Mais ce soir, nous n'irons pas plus loin dans les fantaisies. Une prochaine fois, les initiatives plus osées...

 

Ensuite, mes fesses, pourtant blanches, elles, mises en valeur par le contraste de couleurs, et par la différence de température.

Il souligne les courbes du bout de sa langue. Je sens l'air intensifier ces chemins humides. Puis il s'insinue vers l'intérieur de mes cuisses. Savoureux mélange de sensations, perdues quelque part entre les chatouilles coquines et l'excitation à son paroxysme. Je me sens fondre, m'ouvrir, j'aime ces petits picotements, appels à la jouissance.

Il remonte le long du sillon, jusqu'au coccyx, lentement. Deux ou trois fois, en prenant son temps. Je rends les armes, et passe de souffles rauques en gémissements. Il me fait frissonner, des pieds à la tête. Plénitude sensuelle, tout simplement...

 

~ 

 

La question est : cet après-soleil, il vaut mieux le mettre sur le ventre, ou y a-t-il des zones plus sensibles, fragilisées ? Où faire pénétrer, par de doux massages ? Y en aura-t-il assez ?  

 

J'aime les regards qui accompagnent ces interrogations. Emoustillés, presque fébriles, complices à l'idée d'éclabousser ma peau nue... J'aime l'attente, et le désir niché en moi, qui grandit doucement puis se manifeste par ondes délicieuses.

 

*

 

Au soleil, sur la plage. Les yeux fermés, à jouer les chattes, se ressourcer grâce aux cinq sens.

 

Le toucher, pour les grains de sable collés à nous suite aux baignades, pour la plage qui se réchauffe sous nos pieds au fil des heures. Pour la peau de mon homme, que je caresse parfois, innocemment, tout en restant allongée. Juste un petit contact intime, étroit, anodin, pour lui dire que je l'aime.

L'odorat, pour ces parfums d'enfance que je retrouve, pour les huiles solaires, pour l'odeur de l'eau, pour cette atmosphère maritime.

Le goût, pour la mer salée sur nos lèvres, sur ses épaules que j'embrasse, pour nos baisers légèrement piquants.

L'ouie, pour les cris d'enfants nourris d'amusements, l'ouie, pour ce que j'aime. Le bruit de fond, les vacanciers, on les garde en arrière plan. Il faut se concentrer un peu, puis isoler le bruit des vagues. Un son rassurant, berçant, un peu de sérénité et d'apaisement. Isoler aussi le bruit des pas dans le sable ; ça me rappelle la neige. Mêmes intonations feutrées, discrètes, et touchantes, je trouve, sans savoir l'expliquer.

 

     Pour le cinquième, il faut rouvrir les yeux.
Il y a le paysage, les vagues et les reflets scintillants, le ciel sans nuages, la mer et la montagne pour la border. Il y a mon homme, son dos, ses cuisses, ses épaules, ses mains... et mon esprit vagabonde. Envie de refermer les yeux, et d'imaginer... de savourer le temps.

 

Alors, je prends son carnet, et en tout petit, sur le côté de ses notes sérieuses, je griffonne quelques mots. Je lui dis mon envie de lui, et je lui murmure par écrit :

 

 "je veux ton sperme sur mon ventre". 

 

~    

 

Inspiration purement émotionnelle...
En espérant ne pas trop vous avoir perdus parmi mes récents souvenirs. ;)

 

Two different worlds... Je replonge à la recherche de ces émotions, tandis qu'il s'évade, comme pour oublier le "nous", sur des sites pornographiques.  

 

 

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Jeudi 29 juillet 4 29 /07 /Juil 23:42

  

dsc  J'aimerais...

 

Que par ces mots qui naitront, il comprenne que je l'aime, malgré les hésitations, les doutes. Qu'il voit à travers mes yeux, ressente à travers mon coeur. Qu'il sache à quoi je veux goûter, et pourquoi... ce que je veux garder de nous.

 

       Je voudrais...

 

Dévoiler ces détails qui me troublent tant chez lui, m'émeuvent dans nos ébats, et m'attarder sur ces instants infimes, ces fragments de souvenirs, ces tout petits riens que j'affectionne tant. Les sons, les chuchotements, les caresses, quelles qu'elles soient... les parfums aussi.

 

Lui, moi, et ce quelque chose de si particulier... C'est physique, charnel, c'est une histoire d'hormones, de phéromones, d'alchimie, que sais-je. Troublant. Très.
Je n'ai jamais connu ça, pas si fort, pas sur la durée. Lui, peut-être, après tout... Je ne sais pas et ne saurai jamais.

Quoi qu'il arrive, nous nous retrouvons et nous nous aimons, en corps à corps, en peau à peau, sans les mots, juste la chaleur et le laisser-aller. C'est là que nous sommes nous-mêmes, instincts presque animaux, sans les artifices, le raisonnement, ou la morale... Nous nous comprenons. Juste lui, juste moi, et le reste s'efface, le monde n'existe plus.

 

Il est mon inspiration, celui qui me fait vibrer et me donne envie de toujours aller plus loin...

 

Oser, inventer, dire. 


C'est lui, c'est tout. Envie de lui, pas d'un autre. Lui qui me plait, lui qui me trouble quand je touche à sa peau, lui qui me fait frissonner dès qu'il pose ses doigts sur moi. Lui qui sait me donner du plaisir, davantage que je ne pourrai jamais le faire. Il me connait mieux que moi, quand on parle d'amour physique.

         Lui que je veux.

 

Pourtant, tout ça reste si fragile. Ça tient à quoi, exactement ? L'éternel n'existe pas, et surtout pas dans ce domaine. Le désir peut mourir à petit feu, ou s'envoler sans qu'on ait le temps de le retenir. Le désir peut renaitre, avec lui, ou un autre. L'attirance peut glisser, s'échapper...

 

 Je ne veux pas qu'on se perde. Ou alors, avec la promesse que nous nous retrouverons, plus complices, plus forts.

 Je ne veux pas oublier. Je laisse quelques lignes confiées ici de temps en temps, une ligne qui nous relie.

 

 

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Nuit Frissons

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  • 48 ans, divorcée. Avec l'envie de découvrir toujours plus. À la recherche d'émotions, de complicité et de douceur. Aime la photo ; s'enrichir au contact des autres ; écrire, aussi, trouver les mots pour révéler les sentiments.
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Quant aux photos, les miennes sont "estampillées" des mots Ombres et Caresses.

 

 

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