Vendredi 5 novembre 5 05 /11 /Nov 20:52

    
     J'avais dit, un jour...

 

Matin ensoleillé, au sortir de la douche.

 

 

8844

   

 

 doswet1                doswet

 

 

Bien sûr, vous pouvez cliquer...  

 

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Mercredi 3 novembre 3 03 /11 /Nov 23:56


"Si j'avais un amant, ce matin, je serais allée le rejoindre."

 

Mes pensées, ces matins gris où je me sens seule.
Mes pensées, il y a quelques jours.
Mes pensées, ce matin...  

 

° ° °

 

Mon homme est sorti du lit, sans une caresse, sans un regard, sans un mot. Il s'est douché, a déjeuné. J'ai contemplé son dos avec envie, tandis qu'il s'habillait dans la semi-pénombre, assis au bord du lit. Puis il est parti, juste un baiser sans un sourire, et les yeux dans le vague.
Et je me suis retrouvée seule, sous les draps, dans le silence de l'appartement. Vide. Triste. J'aurais eu besoin d'une toute petite dose d'amour, pour ma journée. De celles qui font flotter, qui font avancer, la tête un peu ailleurs. Je n'ai même pas prétendu me réfugier dans son oreiller, pour retrouver son odeur. Ces foutues larmes sont venues.

 

° ° °

 

Si j'avais un amant, ce matin, je serais allée le rejoindre. Je me serais levée, dès la porte refermée sur mon homme fantôme. De toutes façons, il n'était plus trop question de dormir. Je me serais douchée, parfumée, coiffée, et je me serais faite toute douce. J'aurais choisi de la lingerie raffinée. Je serais sortie, à la recherche d'un peu de légèreté, d'un rayon de soleil pour me réchauffer et éveiller mes sens.

 

bw19fsEntre lui et moi, ce ne serait ni une histoire de cul, ni une histoire d'amour. Je me transporte dans une histoire de sensualité, de tendresse, quelque chose qui ne se construit pas, mais qui existe, tout simplement, sans questions sur le présent ou l'avenir. De la douceur, celle qui me manque pour continuer. De la délicatesse, dans l'échange, dans les mots. De la reconnaissance, pour ce qu'il me donne.

Avec lui, je pourrais être moi, sans peur du jugement. J'oserais  redécouvrir les choses simples, être naïve, m'émerveiller de peu. Être, avec mes sensibilités, mes peurs, mes interrogations, mes tristesses même. Il ne serait pas question de dignité, de fierté. Juste nous, juste moi, comprise et acceptée sans avoir besoin de poser les mots sur tout.

Mon amant accepterait que je pleure sous l'émotion, sans questions, sans condamnation. Je serais lue entre les lignes par un homme attentif aux détails... et écoutée aussi, même pour parler de choses insignifiantes. Echanger, sans peur de l'ennuyer, sans recevoir un vague acquiescement ou un silence, en guise de réponse. 

 

Un moment de légèreté, d'abandon, pour me sentir choyée, protégée. Il saurait que je ne veux plus être transparente, considérée comme une plante verte qui se flétrit, faute de soleil et d'arrosage. Et à chaque rencontre, je serais touchée par ce mélange troublant et rassurant à la fois. Je pourrais enfin redécouvrir les plaisirs, le bonheur de caresser une peau masculine, chaude de désir. Voir l'envie dans son regard. Lui faire du bien, et me faire du bien, en toute simplicité. Il réveillerait ma peau, il m'accompagnerait pour retrouver ces sensations de bien-être, il me donnerait un peu de plénitude. Il m'aiderait à me sentir belle, accepter la tentation, sans peur d'un refus, d'une ignorance. 

 

Si j'avais un amant, il me ferait comprendre que je participe à son bonheur, même de manière infime ou éphémère. Il m'offrirait des moments vrais, quelque chose de plus qu'un baiser sans réelle valeur, pour me dire bonjour ou bonne nuit.  

 

bw20 fsEt je repartirais dans mon quotidien avec, au creux du ventre, d'agréables sensations, mais surtout, des émotions.

La certitude enfin retrouvée que je ne vis pas que pour moi, que la vie peut être vécue en non égoïste. L'espoir de rayonner assez pour que l'homme qui vit avec moi réalise que je suis toujours une femme désirable. La conviction qu'être froide et distante, pour ne pas ressentir, n'est pas la solution.

 

Je mérite des attentions masculines. Je ne suis pas laide. Ni dehors, ni dedans. Je ne suis pas un ange, mais pas un démon non plus. 

 

° ° °

 

Oui, mais... je n'ai pas d'amant.
Alors je fais face, au lieu de fuir. Je ne me réfugie pas dans les artifices divers, et je ne me satisfais pas du virtuel. Je continue. Je n'ai pas envie que certaines choses existent, mais je ne les renie pas, parce que cela ne suffirait pas. Il faut accepter.

 

Je n'ai plus l'impression de "plaire" à celui que j'aime. Il n'a plus de désir, ou plus de désir pour moi. Je ne sais pas.

Mon homme est sérieux ; je m'interdis certains comportements.
Mon homme ne compte sur personne ; je ne dois pas compter sur lui.
Mon homme ne veut pas d'une femme qui a besoin d'être rassurée ; alors je me tais. 

 

Pourtant, j'aimerais un peu de sérénité, pour pouvoir m'épanouir.

 

° ° ° 

 

C'est assez étrange.
La première fois où j'ai parlé d'amant, c'était .
Je viens de terminer ce billet, écrit en même temps que celui où je veux être femelle. Et je réalise que je ne voudrais pas un amant pour m'envoyer en l'air, mais pour redécouvrir la sensualité qui me manque. Est-ce plus dangereux que du pur plaisir sexuel sans conséquences ? 

 

Non, je crois que je veux simplement regagner confiance, en moi, en l'être masculin aussi, retrouver mon pouvoir de séduction, mon étincelle, et la flamme de mon homme. Me sentir désirable pour être désirée. Et à partir de là, oser être femelle, animale, crue. Je ne baise pas sans amour. 

 

Et j'ai besoin de sensualité. Quitte à penser parfois que j'irais bien la chercher ailleurs, puisque celui qui vit à mes côtés ne veut pas ou ne peut pas actuellement en profiter.

 

Je veux redonner sa place légitime au désir. Ne plus me masturber par dépit ou frustration, mais par envie, parce que je déborde de voluptés, parce que mon partenaire a allumé tous mes sens. Je ne veux plus de ces plaisirs solitaires laborieux, ne soulignant que l'absence, ces plaisirs où, sitôt la vague de l'orgasme déferlée, celle des larmes vient me submerger, tandis que je replonge dans l'odeur masculine aimée et familière.
 
 

 

Effet "dessin" combiné sur photo...

 

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Dimanche 31 octobre 7 31 /10 /Oct 23:14


       «C'est ma femelle !»  a-t-il dit au chat, ce matin. Mon homme, allongé sur mon corps, et revenu à la chambre chercher ses vêtements.

 

Le chat venait me câliner, mon mâle a parlé de moi, enroulée dans les draps et encore ensommeillée. Petite femelle, je sentais sa force et son poids sur mon ventre, ma poitrine. Mais il était dans mes bras, nu et désarmé.
fleurs01J'ai abusé de lui, caressé ses flancs, respiré son odeur. Je l'ai serré contre moi, je l'ai gardé sous mes mains aussi longtemps que possible, le visage enfoui dans son cou. J'ai embrassé son épaule, j'ai passé mes doigts dans son dos, encore, et j'ai basculé dans le désir, submergée d'un coup, à en pleurer. Oh, pas longtemps. Il est vite reparti, mon mâle, après m'avoir embrassée... Embrasée ?

Souvenir de sa peau dans mes paumes...

J'ai eu envie de dire à cet homme déjà loin :

 

«Eh bien, prends-la, ta femelle ! Sauvagement, animalement. Laisse aller tes instincts. Baise-la. Elle veut te sentir au fond de son ventre, elle veut ses fesses contre ton ventre alors que tu te répands en elle. Elle veut sentir tes mains l'agripper solidement.

Elle veut que tu la mordes dans le cou, sur la nuque. Elle veut aussi cette douleur qui la fait toujours sourire, le lendemain, juste au-dessus de l'épaule, trace des ébats, traces de tes dents. Elle veut que tu la tiennes fermement par les cheveux, que tu l'obliges à relever la tête et à se cambrer. Elle veut tes ongles sur sa peau, griffée sous le plaisir. Elle veut que tu empoignes ses seins pour mieux la maintenir.

Elle veut vivre. 

Elle veut ta langue, partout, elle veut ses mains, partout.
Elle veut sa langue, partout, elle veut tes mains, partout.»

  

 

fleurs02Goûter, flairer, palper, pénétrer, glisser, transpirer, haleter, mouiller, gémir, lécher.
Chérir et s'essouffler. Aimer et crier.
Voir des étoiles. 

Et après, rester collés, enlacés, emmêlés. Le savoir encore avec moi. Ecouter sa respiration, retrouver le calme. Sentir son sperme qui coule doucement, mais ne pas bouger. Et s'endormir comme ça, enfin apaisés. Se réveiller, et se rappeler l'intensité des instants électriques. Se câliner et se dire des «je t'aime». 

... Mais quelle est cette chose qui nous vole ses instincts mâles animaux ?


      Le petit félin ronronnait à côté de moi, sur l'oreiller. 

 

 

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Communauté : les blogs persos
Dimanche 31 octobre 7 31 /10 /Oct 17:11

  Juste un petit billet pour une photo, en ce dimanche pluvieux. À croire que le gris est donné
  à ce jour-là... 

  La suite de « Devine » ...

 

 

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Clic...

 

 

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Jeudi 28 octobre 4 28 /10 /Oct 08:59


attacheJamais je n'oublierai.

Souvent, ils reviennent flotter dans l'ombre, comme de paisibles caresses. Ils effleurent mes rêves, m'entraînant dans le sommeil. J'aime y repenser. Ils restent émouvants, même évoqués pour la centième fois.

Sûrement simples, naïfs, voire ridicules ou futiles, pour les autres... Ils ne peuvent pas comprendre, ou bien je suis trop sensible et sentimentale. J'aime m'attarder sur les détails qui font les êtres, qui font les hommes. Mon homme. 

 

 

Il est des mots murmurés qui me chavirent. Encore plus subtils que des chuchotements, dans la douceur, ou le désir. 

Des bruissements écrits, des phrases restées en suspens, laissant libre cours à l'imagination, aux interprétations... et ces trois petits points en fin de phrases, qui parfois en disent long, quand on n'ose pas encore. 

Son tout premier "je t'aime", dans un souffle, un baiser, ses lèvres frôlant les miennes, les miennes entrouvertes pour recevoir son aveu. Des mots devinés plus qu'entendus, qui m'ont fait flotter des heures durant.

 "J'ai envie de faire un bébé avec toi", tout dans la tendresse. Bouleversantes, encore cette nuit où j'y repense, toutes les promesses accompagnant cette petite phrase. Il a été le premier homme à me confier ce désir à partager, ce trésor pour ancrer le bonheur dans mon être.

 "J'ai envie de ta bouche", prononcé dans un halètement, des mots qui débordent sous l'excitation, comme une urgence, des notes pourtant feutrées dans la sensualité.
Un soir, son "je vais jouir" troublant, inondé de volupté. Et pour moi, une décharge électrique qui me traverse le corps, une onde brûlante, la satisfaction de son abandon. L'amour qui s'épanouit. Et juste après, son sperme qui coule sur ma langue et se cache au fond de ma gorge. Je m'étais endormie avec le goût de mon homme, en moi.

Ses "je t'aime" échappés du coeur, quand il est encore dans ses songes, qu'il frôle la réalité juste un instant pour me retrouver, dans la sincérité.  
 

 

Complices dans le secret. Des murmures en forme de souvenirs, de sensations, aussi.
Des confidences touchantes, dans le silence.
 

 

 

Son désir à peine osé, presque ignoré... Inconscient, ou suggéré ? Tellement léger... quand le matin, nous sommes nus sous les draps, enlacés mélangés et à moitié assoupis. Il se rapproche encore de moi, et je sens contre l'arrondi de ma fesse les délicates pressions de sa queue bandée. Un rythme lent, et calme. Serein, presque. Je fonds.

Son amour susurré, quand au milieu de la nuit il se blottit contre moi, ou m'attire dans ses bras. Quand il cache son visage au creux de mon cou, sous mes cheveux. Quand je sens ses jambes qui cherchent à se mêler aux miennes, ses mains qui viennent à la rencontre de ma peau. Ou juste quand il serre mes doigts dans sa grande main si chaude. Quand il gémit imperceptiblement dans son sommeil, sensible à mes baisers qui l'effleurent lentement. 

Son admiration suggérée, son plaisir soupiré, quand ses caresses font glisser les bretelles de ma nuisette, et que ses lèvres se posent sur ma poitrine...

Pour finir, sa main, sur mon ventre. Sa paume protectrice, murmure inaudible et tiède qui irradie, pour me dire son envie d'enfant, encore. Un serment pour aller loin, ensemble. 
 

 

 

  Et bien sûr, vous pouvez cliquer sur la photo, que j'ai voulue simple, juste évocatrice.
Comme un murmure.

 

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Communauté : les blogs persos
Mardi 19 octobre 2 19 /10 /Oct 21:52

 

angedemon

Crois-tu que je suis Ange... ou Démon ? C'est mon secret. Personne ne sait ce que vraiment je suis...  Serais-je tentation ou simplement victime ? Oui c'est un coup de foudre, tu es tombé du ciel. 

 

Robert chante «Ange et Démon». Robert est une femme. Elle a sans le savoir trouvé des mots qui me touchent et me correspondent, à plus d'un titre... même si vous ne saurez pas pourquoi ; c'est comme ça. Ma part de mystère. Un peu dans l'ombre, un peu sous les caresses.

  

           Bonne lecture, et bonne écoute. :)

 

 ° ° °

 

Crois-tu que je suis Ange... ou Démon ?
C'est mon secret.

 

Personne ne sait ce que vraiment je suis
Quand se glisse à mon cou le collier de tes mains
Cette parure éphémère trop serrée à mon goût
Mon souffle vient à manquer
Voila tu la dénoues
Je glisse dans tes bras, me voilà à tes pieds
Plus morte que de raison
Mon Ange, mon Démon

 

Oui c'est un coup de foudre
Tu es tombé du ciel
Et en m'ôtant la vie, tu m'as donné des ailes
Je suis Ange et Démon et suis prête à me battre
Et toi tu bats de l'aile et tombes en pâmoison

 

Les portes de l'enfer et celles du paradis
Ne savent pas encore vraiment ce que je suis
Un Ange ou un Démon, de qui donc est le crime ?
Serais-je tentation ou simplement victime ?
Si les portes du ciel ne veulent pas s'ouvrir
Tu m'ouvriras tes bras et j'ouvrirai mes jambes
A nous deux, mon amour, nous enfanterons un dieu
Un Ange ou un Démon
Là n'est pas la question

 

Oui c'est un coup de foudre
Tu es tombé du ciel
Et en m'ôtant la vie, tu m'as donné des ailes
Je suis Ange et Démon et suis prête à me battre
Et toi tu bats de l'aile et tombes en pâmoison

 

Crois-tu que je suis Ange... ou Démon ?

 

Oui c'est un coup de foudre
Tu es tombé du ciel
Et en m'ôtant la vie, tu m'as donné des ailes
Je suis Ange et Démon et suis prête à me battre
Et toi tu bats de l'aile et tombes en pâmoison

 

Je suis Ange et Démon et c'est là mon secret
Je suis Ange et Démon, c'était là mon secret

 

Oui c'est un coup de foudre
Tu es tombé du ciel
Et en m'ôtant la vie, tu m'as donné des ailes

 

Je suis Ange et Démon (x2)  

 

 

 

c'est aussi...

 

 

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Communauté : les blogs persos
Jeudi 14 octobre 4 14 /10 /Oct 19:22

 

Des tons légers et des notes colorées, ou l'inverse, comme vous voulez...
                            J'aime jouer avec les mots... avec les photos aussi.

 

oO°Oo

   

 

FSpinces11b1      FSpinces11b2

FSpinces11b3  Cliquez pour plus de détails

 

  

 

 

                FSketcherpinces111      Cliquez...   

 FSketcherpince112

 

 

 

  FSketcherpinces11b

 

 

 

 

J'avoue que cette séance photos a été particulièrement troublante, l'anticipation concernant les réactions de mon homme me réchauffant le ventre et les joues... 

 

         Cliquez là aussi... si vous voulez ! ;)

 

 

 

 

 

Pourtant, il n'avait pas aimé cette photo, à cause de ma main droite... Si votre regard suit le chemin, vous devinerez où elle était posée. Posée, oui, les doigts légèrement glissés sous la dentelle. Trop vulgaire, à ses yeux. Il ne s'était pas attardé sur le reste.  

 

Il y a quelques détails auxquels je tiens, sur ce cliché : la dentelle fleurie et semi transparente, pour laisser deviner sans tout dévoiler... je ne portais rien dessous, volontairement. Le contraste entre le noir de la nuisette et ma peau claire sur un drap couleur crème... Le contraste toujours, entre pudeur et provocation... Le noeud de la bretelle sage... et ces accessoires qui m'évoquent de beaux souvenirs.

  

  

 

fleurs Initiative coquine pour cadeau d'anniversaire surprenant. J'avais osé.
Imaginer, acheter, emballer, offrir, voir son regard à ce moment-là... Je m'étais offerte en guise de cadeau. Je lui avais donné aussi ma confiance, quant à l'utilisation de certains accessoires ; je lui avais confié mes fantasmes. Il pouvait faire ce qu'il voulait de moi.

 

Ce cadeau était aussi pour moi, au fond, vu la suite de cette soirée... que j'écrirai dans un autre billet.

   

oO°Oo

 

Depuis les mots masculins concernant ma pose, j'ai un regard beaucoup plus critique et distant envers ces photos. Mais j'ai décidé de leur donner une seconde vie, et différentes ambiances.

 

 

J'aime beaucoup les tons prune de la cinquième photo, sur le tissu, rappelés par le collier de cuir. Puis le noeud étoilé,  me rappelant un papillon, sur la deuxième photo. Mon épaule droite, dessinée, une simple ligne qui finalement la met en valeur...

 

... Les jeux en camaïeux feront-ils des heureux ? ;) 

 

 

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Communauté : Art' sex
Mercredi 13 octobre 3 13 /10 /Oct 17:32

« Gomme-t-on le désir d'un homme par les caresses d'un autre ? (...) J'en connais, hélas, la réponse. C'est non. (...) Il me plaît de penser que j'ai envie de vous réserver mes secrets, d'aller en votre compagnie au bout de ce chemin obscur que je défriche depuis des années sans arriver à en trouver la fin. Peut-être mes désirs sont-ils sans fin. Plus je vous en offre, plus vous en faites naître. »

« Je veux bien jouir avec d'autres, je ne veux m'abandonner qu'avec vous. »

« Mon cavalier avait raison : je ne regrette pas. Je ne regrette que vos absences. Je ne vous suis pas infidèle à cause d'elles, je vous suis infidèle pour entretenir en moi un feu permanent qui me permettra de m'offrir à vous très vite, sans chercher dans ma mémoire des fantômes de sensations le jour où je vous reverrai. Je ne veux pas que vos absences éteignent mon corps, de peur qu'un jour vous n'arriviez plus à le rallumer. »

 

Des désirs et des hommes ~ Françoise Simpère (1)                

 

 

 

ombreJ'ai reçu il y a quelques jours comme commentaire à un article sur mes "autres désirs", les mots suivants :  « la petite musique du bonheur est revenue ». On va dire les trois premières notes, et la troisième est un peu fausse. Car je lis seule, le soir, à nouveau. Je comprends les raisons, mais je suis solitaire.
 

« Je ne veux pas que vos absences éteignent mon corps, de peur qu'un jour vous n'arriviez plus à le rallumer. »

 

Et en lisant ces lignes, j'ai pleuré.

 

C'est reparti pour un petit tour. Etrange manège que celui ci... J'apprends à (re)devenir une inconnue. Un jour, il me recontrera à nouveau, et souhaitera me séduire, éventuellement. Une vie en boucles, pour une renaissance, ou une condamnation, c'est selon les jours. L'ignorance s'est fait un nid à mes côtés, la solitude devient une sorte de compagne. Tout est calme. Trop calme, sans doute. Pas de mots durs... pas de mots doux. Pas de mots. Une cohabitation neutre, par lassitude ?

 

Le désir, lui, reste tapi dans l'ombre, au fond de mon ventre, comme une braise sous les cendres. Il faudrait qu'elle respire, pour ne pas se consumer sans bruit. Terrible paradoxe, inexplicable. Je m'habitue au vide, je n'ai plus d'envies, et pourtant si, j'ai envie, de lui. Il ne vient pas vers moi. Viendra-t-il vers moi ? 

 

Moi aussi, je voudrais "m'abandonner avec lui".
Moi aussi, j'ai envie de lui "réserver mes secrets, d'aller en (sa) compagnie au bout de ce chemin obscur".
Moi non plus, je ne veux pas que "ses absences éteignent mon corps".

 

Je tiens une semaine.
Au bout de sept jours, mes yeux caressent sa peau, se nourrissent des formes de ses cuisses, ses épaules, ses mains... et d
es images s'imposent à mon esprit. Je brûle de le sentir derrière moi, contre mon corps, ancré profondément en moi. J'imagine ses mains posées sur mon ventre, ou qui me tiennent fort, ses doigts dans mes cheveux pour m'attirer à lui. Envie de son goût dans ma bouche, envie de le faire bander. 

 

Je ne veux plus lui dérober des baisers la nuit, fermer les yeux et le respirer comme une voleuse de parfums masculins. Je ne veux pas profiter de son sommeil, de ses rêves, pour poser mon visage contre la peau chaude de son épaule, pour un semblant de câlin, pour inventer ces instants où je flotte dans la douceur, bercée de tendresse, pour m'endormir...

 

°*°

 

Et moi... 

J'ai besoin qu'on me caresse, ma peau a besoin d'être touchée. Faire l'amour deviendrait presque une nécessité. Le matin, le frôlement des draps encore tièdes d'une présence masculine m'est agréable, alors qu'inhumain. Blottie dans l'odeur de celui que j'aime, je me love dans le tissu, me concentrant sur les sensations de mon épiderme, tentant de croire dans mon demi sommeil à des mains présentes pour moi. 

 

Pour la première fois, dans les plaisirs solitaires, j'ai abandonné les sensations purement sexuelles, afin de m'attarder auprès de celles sous ma main libre, se promenant. Ce n'était plus ma peau sous mes doigts, c'est comme si c'était la sienne. Son ventre chaud, pas le mien. Ou comme si c'était une femme, un sein... pas le mien.
Se concentrer sur le sens du toucher, pas la caresse reçue.


Ensuite... Finir avec son odeur sur l'oreiller, soulignant l'absence.

 

°*° 

 

Désirez-moi.

Je dois malgré moi éclabousser le monde de phéromones. J'attire les regards masculins, les sourires, alors que je ne me sens plus désirable. Oui, mon amant "absent" m'enlève ça, aussi, inconsciemment. Que ça lui plaise ou non, son regard et son désir de moi restent les plus  importants à mes yeux. Je pourrais être désirée par dix hommes à la fois, que je m'en foutrais. C'est flatteur, rassurant quelque part, mais c'est son désir à lui, qui me fait rêver.

Lui qui prendra mes tentatives de rapprochement pour des rappels à l'ordre, croira que je veux l'utiliser sexuellement... alors que je tente trop maladroitement de retrouver notre complicité.

 

 °*° 

 

Emois.

Hier.
Il a suffi qu'il prenne mes bras, les serre dans mon dos, se colle à mes fesses, avec une étincelle dans son regard... Puis des mots à peine chuchotés... M'attacher, re tenter le bondage, allusion à la complicité, aux retrouvailles... Il a suffi de quelques secondes pour que mon ventre prenne feu, que mon esprit s'emballe et que la flamme soit bien là, lumineuse. Aucun acte, mais des pensées, déjà...
 

 

« Une cohabitation neutre, par lassitude ? » ai-je écrit plus haut.
Pourtant, l'amour est là... je le sens. Non dit, mais des particules volent dans l'air, doucement.

 

Il faudrait du soleil pour les faire briller.

 

     

(1) Plus de détails sur ce livre ICI.

   

Publié dans : Douceur émoi - ~ Découvrir les 7 commentaires ~ - ° Esquisser un petit mot (doux) °
Communauté : les blogs persos
Mardi 12 octobre 2 12 /10 /Oct 22:40

 

cadre... Que vous soyiez lecteurs, auteurs, ou simplement flâneurs,  laissez-moi un petit mot (doux). 

 

J'étoffe mon blog, de temps en temps, pour en faire un espace plus intime, une bulle de sensualités, un endroit doux et chaud, aussi... plus à mon image.
 

Dernièrement, j'ai rajouté la partie Twitter, pour des pensées futiles et éphémères ; la liste complète des articles, bien en vue (je la cherche souvent, sur d'autres blogs, pour remonter le temps...) et j'ai créé deux pages, dans la partie Murmures :

 

 

#  Emotions, d'une manière ou d'une autre,

#  Envies d'ailleurs... à lire.  

 

C'est la seconde page qui m'intéresse ici, surtout, un peu plus personnelle que les simples liens, collés sans une émotion pour aller avec.

  

°*°

  

      Ces ailleurs accompagnés d'envies, c'est vous qui les faites naître.


L'idée première est de déposer sur cette page ce que j'ai aimé, ce qui m'a troublée, touchée, voire mis des papillons au ventre... mais je souhaiterais aussi que vous me confiez les articles qui vous ont remués, émus, à l'écriture. Ceux auxquels vous tenez tout particulièrement, parce qu'ils sont des souvenirs parmi d'autres, avec ce petit plus... Ceux qui vous ont apaisés... ceux où vous avez mis votre coeur, ou vos tripes. Ceux qui méritent d'être parcourus. 

 

J'aimerais les lire.
    Et peut-être les rajouter ici...

 

N'hésitez pas à me laisser des liens en commentaires. À bientôt, j'espère.

 

 

Le premier qui dit que l'association titre / photo montre ma perversion...
a peut-être raison, mais c'était inconscient, quand je l'ai fait ! ;)
 

 

 

Publié dans : Douceur émoi - ~ Découvrir les 6 commentaires ~ - ° Esquisser un petit mot (doux) °
Communauté : les blogs persos
Dimanche 10 octobre 7 10 /10 /Oct 23:59

 

 « Puis la cousine se déshabilla. Elle tendit ses poignets à la jeune fille, qui les lia. Ensuite, la plus agée vint s'allonger en travers des genoux de l'autre. La jeune fille caressa les fesses offertes, troublée. La première claque tomba. (...) La cyprine de l'étudiante coulait sur les doigts de la jeune fille, et elle commença à gémir, le souffle court. (...) La victime fut secouée par un long orgasme, qui semblait intense.

(...) Quand elle eut finir de jouir, l'aînée s'agenouilla à terre et regarda la jeune fille avec surprise et reconnaissance. »


Le Bandeau ~ Jean-François Mopin
(1)           
  

 

 

 

Lecture, le soir.

Sans se le dire vraiment, presque une habitude, une sorte de rituel qui pourrait prendre forme (laissez moi rêver doucement... je ne fais de mal à personne, après tout), un peu comme moi avec mon chocolat chaud, le soir. Une coupure entre la lumière et les ombres, un rapprochement... 

 

Une façon d'être ensemble,  tout en gardant notre indépendance ? Chacun dans un monde imaginaire, mais côte à côte, dans le même lit. Etrangement, je sens mon homme plus présent dans ces moments-là que les fois où son esprit est pleinement ailleurs. femininParce que nos deux univers se mélangent régulièrement, peut-être... Parce que nous partageons le même plaisir.  

  

Parfois, sa main se rapproche de ma peau puis me caresse légèrement, presque distraitement. Je sens son corps si proche, nos doigts se cherchent, pour un peu de chaleur... Puis chacun repart dans ses pages. 

 

Je me colle sagement à lui ; une sorte de "je suis là" rassurant. Mais l'air de rien, je respire son parfum, tout proche, tout en lisant... J'imagine un instant la douceur de sa peau, la tiédeur au creux de son cou, la lascivité de ses effleurements moins innocents... puis je retourne à mes mots. 

 

Par moment, l'un de nous va lire une phrase de son livre à l'autre. Amusement, critique, question... Echanges, avant de s'endormir l'un contre l'autre.

 

 

Le roman que je lis me laisse des impressions encore confuses. (2) 

L'écriture est particulière, et l'histoire, qui me semblait intéressante, n'est pas très judicieusement exploitée. Cette "jeune fille" (aucun prénom dans l'histoire) tente toutes sortes d'expériences sexuelles, et celles que j'ai préférées jusqu'ici sont un repas "à l'aveugle", puis cette scène associant bisexualité et soumission, ce qui donne une ambiance, une légère tension, un désir, un trouble... 

 

 

« Elle n'avait jamais ressenti autant de plaisir. Elle voulait embrasser la jeune fille pour la remercier. Cela se voyait, mais elles n'osaient pas. Le contrat qu'elles avaient passé était sensé être impersonnel, juste pour voir. En s'embrassant, elles auraient rendu leur relation plus personnelle et se seraient senties obligées de se reconnaitre un penchant homosexuel. Elles en mouraient d'envie pourtant. »

 

 

Petite question pour grande réflexion :

        "J'ai des penchants homosexuels, moi ?" (3)

 

Mon voisin, installé dans le moelleux de son oreiller, se tourne vers moi. Regard sérieux et intonation affirmée, pour un simple "oui", comme une évidence.
Et juste après, il me sourit, ses yeux s'éclairent d'une lueur d'amusement, une pointe d'impertinence... un soupçon de fierté ? 

 

Sans lui, je n'aurais jamais été tentée, je n'aurais jamais eu l'occasion de découvrir une peau nue féminine, je n'aurais jamais osé et surtout, je n'aurais jamais pensé aimer ces caresses, ces parfums, ces sensations. 

 

Pourtant, je n'estime pas avoir de "penchants homosexuels". Etrange, non ? C'est à peine si je conçois être bisexuelle. Pas que je n'assume pas, au contraire.
Cette idée d'embrasser, dans le livre, m'interpelle. Ce n'est pas tant le fait d'embrasser, mais de passer une "frontière" très personnelle dans ses valeurs. J'ai embrassé des femmes, et j'ai aimé. Il y a eu de la tendresse, même si éphémère, des émotions vraies. Pas juste la tendresse dans les gestes, de la tendresse "en moi" aussi, ressentie, consciente.
Un sentiment ? Je n'irais pas jusque là, justement. Pourtant, ça y ressemble.

 

Mon histoire relève de la curiosité, teintée d'un quelque chose de plus. Une envie d'approfondir, d'aller plus loin dans la découverte. Quelque chose juste pour moi, presque égoïste, pas uniquement pour faire plaisir à mon amant ou éveiller ses appétits (comme j'ai pu le ressentir chez certains couples, l'homme sollicitant et incitant sa partenaire).

 

Mais l'acte seul nous rend-il bisexuels ?

La tendresse nous rend-elle bisexuels ?

 

Pour la jeune fille du livre, la limite est dans le baiser. Le "plus" personnel, pour moi, c'est quoi ? Je me mettrais peut-être une étiquette "bi" si je ressentais un réel besoin de femmes. Pourtant, il y a la douceur sincère, partagée.

Où me situer ? Où est ma barrière ?

 

Homosexuel demande une exclusivité, selon moi. Ce doit être pour ça que dans le roman, ce terme me parait inapproprié. Aimer la sensualité entre femmes ne signifie pas selon moi renier mon amour pour les hommes ; j'ai besoin de caresses masculines. Ces désirs féminins ne soulignent en aucun cas un manque. Ça ne change pas qui je suis, profondément.

Dans le roman, le comportement du personnage principal est censé être féminin, mais l'écriture pourrait trahir une plume masculine, de par ce mot trop absolu, dans mon esprit. Un peu comme un homme, affolé d'un moment d'égarement, va se dire "ça y est, je suis homo !" après avoir touché un autre homme.

 

... Le terme d'un auteur et le "oui" d'un homme peuvent m'emmener loin. ;)

 

* 

 

Je replonge dans les lignes de monsieur Mopin, mais avant je me tourne vers le visage de mon lecteur observateur, qui sourit toujours.
J'aime ces regards qui prennent vie, lumineux, si proches du désir.

  

 

 

(1) Voir ici , pour plus de détails.
(2) Ce livre fera l'objet d'un article prochainement.
(3) Au fil des articles, je dévoilerai ces soirées un peu particulières.

 

 

Publié dans : Ombres libertines - ~ Découvrir les 5 commentaires ~ - ° Esquisser un petit mot (doux) °
Communauté : les blogs persos
Samedi 2 octobre 6 02 /10 /Oct 22:51

 

Un trait de mon caractère ? Silencieuse. Trop, me reproche-t-on parfois.

 

Bien souvent, je préfère prendre le temps de poser les mots, les dompter, réfléchir, les réécrire... Quand les choses deviennent trop compliquées, je prends du recul, et je me tais.

 

Vous, lecteurs anonymes venus vous distraire un moment, dans l'ombre (mais pas sous mes caresses) vous avez été là, et j'ai été absente. Perdue, cette envie d'écrire qui m'a poussée un soir à cliquer sur "créer un blog". Tout me semblait vain. Perdus aussi, les instants remplis d'inspirations...

 

Mais j'avais laissé un peu de lumière, quelque chose comme la lueur d'une bougie, dans ma nuit. Ceux qui le voulaient réellement pouvaient me retrouver.

  

Puis je suis revenue ici, avec mes réflexions troubles et mal formulées.

Dans les commentaires, les mails, les messages privés, j'ai découvert des écrits touchants, même parfois troublants. J'ai été émue par quelques paroles réconfortantes. J'ai eu le sentiment d'être comprise, de partager et d'échanger. Acceptée, même quand je ne suis qu'ombre remplie de doutes, ayant délaissé la légèreté de l'érotisme.

Sous l'ombre de mes mots, chaque lecteur m'aborde à sa manière : un avec légèreté et humour, un autre avec l'envie de se confier... ou avec l'idée de partager nos pensées... avec des questions... voire ce que je peux lui inspirer à travers ces émotions... un dernier juste pour un mot gentil...

L'air de rien, nous apprenons doucement à mieux nous connaître.

 

Vous êtes sur ce blog peu nombreux à me lire, mais la sincérité et la qualité s'accordent.

Au tout début, en juillet, je tentais d'expliquer le pourquoi d'Ombres & Caresses, et parlais de respect. Je suis sincèrement touchée, encore, de trouver des lecteurs, pas seulement des voyeurs, des gens profondément humains, qui ne viennent pas uniquement chercher leur lot d'excitation.

 

L'absence de réactions parfois, suite à un article, amène quelques doutes. Mais je crois qu'au fond, même dans le silence et l'ombre, il y a quelqu'un.

Donc, merci à vous pour vos commentaires. Merci aussi pour vos mots d'encouragement, malgré toutes mes maladresses.

 

* * *

 

     Autres considérations... plus futiles. :)

 

Pour rendre le blog plus vivant, j'ai rajouté un espace "twitter", dans la colonne de droite. Le genre de lieu où je peux déposer une idée, une sensation, une émotion, (en) un instant, sans devoir me relire, pour enlever ces foutues répétitions par exemple.
J'ai aussi réorganisé un peu, rajouté la liste complète des articles, et d'autres petits trucs.

 

Pour aller avec, une question sur le côté graphique d'Ombres & Caresses : comment percevez-vous les couleurs ? Plutôt prune, ou framboise ?

 

Pour finir, j'ai rajouté quelques photos, à droite des articles. L'envie m'a pris de changer d'avatar ; à force de voir le même, je commençais à lui trouver trop de défauts. J'ai hésité... puis fait un petit montage.

 

Et vous, quel avatar préférez-vous ?

                                   Juste comme ça, par curiosité...  

 

   avatars4

 

  J'écris. A côté de moi, une bougie diffuse un parfum citronné...


 

Publié dans : Douceur émoi - ~ Découvrir les 13 commentaires ~ - ° Esquisser un petit mot (doux) °
Communauté : les blogs persos
Samedi 2 octobre 6 02 /10 /Oct 02:27

olgaJe suis restée.  

Silencieuse. Patiente.

Et j'ai supporté  chaque moment de découragement, je les lui ai cachés, même s'il ne me regardait pas.

 

Un soir, il est revenu vers moi, sans un mot, sans une explication, un peu comme s'il réalisait ma présence. Je ne sais pas, en fait, ce qui s'est passé.

 

Retour maladroit, pour nous deux, je crois... C'était bon, c'était doux, mais sans la passion d'avant. Du plaisir teinté d'incompréhension, pour moi.

 

C'est un jeu trop dangereux. Ce n'est même pas un jeu, c'est juste dangereux. Trop extrême dans l'ignorance... 

 

 

If It Be Your Will
That I speak no more
And my voice be still
As it was before
I will speak no more
 


 
                              ~ Leonard Cohen ~

  

° * ° 

 

Là où va son désir...

 

A-t-il voulu me "punir", ou me faire souffrir ? Son désir de moi était-il réellement éteint ? Et son amour ? A-t-il réalisé ?

Pourquoi n'ai-je rien dit ? Parce que, sur la défensive, les réponses auraient sûrement été agressives, douloureuses. Parler serait la solution, mais nos sensibilités nous handicapent.   

Est-il parti dans ces mondes virtuels pour en faire sa réalité sexuelle ? A-t-il désiré une autre femme ? S'est-il réfugié dans les plaisirs solitaires pour combler le manque de jouissance, voire de douceur ?  Très certainement.

 

Beaucoup de questions. Très peu de réponses.

 

° * °

 

Là où va mon désir...

 

Plaisirs solitaires ? Je n'ai pas pu. J'en suis incapable, seule, quand mon couple va mal. Les rares tentatives n'ont fait que souligner la frustration, le manque de réalité, de corps masculin, d'odeurs mâles, de chaleur. Je voulais du vrai, je le voulais, lui. 

 

Pourtant, pour la première fois depuis notre rencontre, j'ai regardé les hommes, les femmes, différemment. Etrange sensation, que j'ai du mal à m'expliquer clairement.

 

Concernant celui que j'aime, mon désir a oscillé, dans l'ambiguïté. Aucune envie de distractions charnelles, aucune envie d'orgasme, aucune envie de baiser, m'envoyer en l'air. Volupté en pause.

Désir de lui, pourtant. Aspiration à la sensualité, à la tendresse. Espoir de complicité, d'exaltation, de communion ou fusion. 

 

En désirant son corps, je ne désirais pas le plaisir, mais notre amour.  Je voulais lui parler sans ces foutus mots, lui dire mon amour par le toucher, par tous les pores de ma peau. Je voulais lui faire du bien. De la douceur, par dessus tout. 

Je voulais qu'il me désire encore, me touche... et me rassure. Me fasse comprendre que tout n'était pas fini. Je ne voulais pas qu'il me fasse l'amour. 

 

Mais ce besoin de contacts, d'attentions, de caresses, de tendresse, s'est reporté ailleurs, en quelques sortes, de manière maladroite et surtout inaboutie. 

 

Comme la nécessité de me rappeler que je pouvais plaire, que je méritais de l'attention... Sûrement un besoin d'être touchée, pour me sentir vivre. Réagir sous des mains chaudes, masculines. Retrouver mon droit à désirer, même ailleurs, vu que celui qui partage ma vie cultive cette part de sa personnalité ? Retrouver mon droit à être désirée, même ailleurs, si lui ne sait pas en profiter ?  

 

J'ai pris ce que j'avais sous les yeux. Du superficiel... au fond.   

Un regard nouveau sur les hommes. On peut trouver en chacun d'eux un détail troublant, quelque chose de désirable, un regard déstabilisant, pour peu qu'on soit réceptive. Mais j'ai déshumanisé ces hommes. Je me suis attardée sur des parties infimes, j'ai rêvé en considérant des particularités, pas des êtres masculins dans leur tout. 

 

Un cou, une nuque.

Des bras, des mains...

De beaux yeux. 

Et lui, qui me parle ? Sa gentillesse, son regard qui dit que je lui plais. Juste ça. 

Un autre ? Des mots,  juste quelques écrits. Je ne le connais pas, je ne sais quasiment rien de lui, je ne sais pas son visage, ni son prénom. Tant pis... 

Avec lui aussi je peux cultiver mon désir, j'ai l'impression d'être une femme. 

 

Désir, mais désir abstrait, pour ne pas se sentir mourir doucement.

 

Toucher, être touchée. Au sens propre, au figuré...  

 

Troublée, même, par une peau féminine, un dos, une marque de bronzage, une bretelle de robe qui tombe. Troublée par le grain de peau, la douceur supposée, quelques taches de rousseur sur une épaule. Troublée par un décolletté qui met en valeur l'arrondi d'un sein... séduction féminine subtile cette fois-là, opposée au vulgaire étalage.   

 

  ° * °

 

Saisir les désirs simples des inconnus, pour garder la sensation de maitriser. Ne plus avoir cette impression que tout se dérobe, glisse entre mes mains. Comprendre le superficiel, mais être déroutée par celui qui connait presque tout de mes vraies aspirations, de mes penchants inavoués, de mes fantasmes inavouables.

 

 Ne plus savoir, ses envies, ses émotions, ses pensées. Mon homme, mon compagnon... Mon mystère, mon inconnu. Cette incompréhension se révèle paradoxale, et elle fait un peu peur.

 Ne plus savoir, mes envies ? Je n'aspire pas à m'échapper. Je refuse de désirer dans la facilité et les apparences.  

 

Au final, fantasmer ailleurs voire désirer, ou même à l'extrême, séduire, semblent plus faciles, mais plus lâches aussi. Renoncer à se battre, et se rassurer temporairement avec du factice. Reconquérir est difficile, mais tellement plus lumineux, intense, valorisant, à mes yeux... Faire face, au lieu de fuir dans l'imaginaire. 

 

 

 

  

 

Photo... Silhouette féminine. Autre main. Masculine ? Féminine ?
Tourner le dos au désir, aux plaisirs. Tenter d'ignorer, et pourtant chercher, accepter.
L'air de rien.

 

Publié dans : Duo de caresses - ~ Découvrir les 5 commentaires ~ - ° Esquisser un petit mot (doux) °
Communauté : les blogs persos
Dimanche 19 septembre 7 19 /09 /Sep 02:49

2895a Titre : manque.

Catégorie : duo de caresses. 

 

... Résumé de l'article.

 

 J'ai envie de lui dire... "tu me manques. Je n'ose plus te toucher, j'ai peur que tu t'esquives, encore. Je ne demande même pas que tu viennes vers moi, juste que tu acceptes mes caresses."

                     Clic...

 

Il va me demander comment il peut me manquer, vu qu'il est physiquement dans la même pièce que moi, vu que nous dormons dans le même lit.

Ce n'est pas ça, qui me manque. Il n'est pas juste "un corps". Pourra-t-il comprendre ça ? Je n'en suis pas sûre.

 

Il a eu des mots qui me font douter sur sa perception. Interprète-t-il mal mes intentions, mes envies ?

Nous avons eu des mots, une discussion de trop, la passion ne devrait se dévoiler que dans nos ébats amoureux, pas dans nos débats... 

 

Des mots douloureux, pour nous deux, mais j'ai toujours envie de lui, malgré mon désir qui s'en va. Il va penser que je ne veux que le plaisir physique. Il n'a pas compris. Ça, je n'en veux pas, au fond. Ce n'est pas ça.
Je voudrais retrouver cette communion, notre complicité, la confiance, je voudrais qu'on dise notre amour, avec nos peaux, nos lèvres, nos mains, nos souffles, nos gestes, notre énergie. Je ne veux pas baiser. Je veux l'aimer, je veux lui faire du bien, aller loin avec lui. Je voudrais qu'il comprenne à quel point je l'aime, malgré les mots, les maux. 

 

Je n'y arrive pas. 

 

Ne voit-il donc dans nos moments que le côté "baise" ?

Suis-je la seule, en fait, à avoir trouvé cette fusion, cette communication, ce sentiment très fort, ces émotions si particulières ? Ai-je tout imaginé ? Ai-je écrit sur une entente rêvée ?

   

Cinq nuits.

Cinq nuits dans le silence.

Cinq nuits allongés côte à côte dans le noir, comme deux inconnus.

Cinq nuits à espérer qu'il vienne vers moi, me touche, me câline à nouveau.

Cinq nuits à ne pas oser, à tenter timidement, essayer juste un contact, des caresses. Mais essayer toujours, essayer encore... 

Cinq nuits à me taire quand il m'ignore, quand il se dérobe.

Cinq nuits à pleurer sans faire de bruit.

Cinq nuits à ne pas dormir. 

Cinq nuits à prendre presque comme une victoire le moindre contact de ses lèvres, les rares "je t'aime" en réponse aux miens. A sentir mon coeur se désserrer quand il vient contre moi dans son sommeil, quand il presse ma main, un peu, si je prends la sienne.

Cinq nuits que j'essaie d'ignorer que j'ai mal, que j'essaie de faire comme si ce n'était pas grave.   

Cinq nuits à me demander quoi faire.

Cinq longues nuits.

 

Attendre, insister ? Le laisser tranquille ? Tout mettre en oeuvre pour le re séduire ? Se sentira-t-il étouffé ? Préfère-t-il être seul, libre, pour me rejoindre plus tard ?

Actuellement, j'opte pour cette réponse-là, en prenant le risque qu'il m'accuse de ne plus aller vers lui, de ne plus prendre d'initiatives, je le sais. J'essaie donc d'être présente, en lui laissant son espace. Disponible, mais discrète. 

Je ne sais pas comment il le vit.

 

J'ai l'impression que tout s'est éteint d'un coup. 

Il me faudra le ré apprivoiser. Il me faudra être patiente. Il me faudra attendre qu'il retrouve le désir de revenir vers moi, et le désir de moi, tout simplement.

 

Moi, je l'aime, fort. Moi, j'ai toujours envie de lui, malgré tout.

Alors, je le regarde.

Quand il me tourne le dos, je le regarde. Quand il se lève le matin, nu, je le regarde. J'ai envie de toucher sa peau. Effleurer ses épaules. Embrasser son cou. Me coller à lui.

J'ai envie de sa chaleur, son parfum, son goût. J'ai envie de me blottir dans ses bras. J'ai envie d'être nue contre lui. J'ai envie de le sentir au fond de mon ventre. J'ai envie de ses sourires, de ses regards.  

 

J'ai envie de me réfugier contre lui, mais sans réponse de sa part, je crois que je préfère encore rester seule... Je ne sais pas trop. Je respire son odeur sur l'oreiller, quand il a quitté le lit, et je me dis que l'amour rend décidémment pitoyable.

 

Leonard Cohen en tête,  régulièrement. Un peu de nous, pour moi...

 "I couldn't feel, so I learned to touch."

"You see, I used to live alone before I knew you."

"And remember when I moved in you, the holy dove was moving too."

 

Celui que j'aime ne lira jamais ces mots, très certainement. Peur qu'il ne comprenne pas. Pourtant, j'aurais aimé qu'il sache, qu'il réalise et accepte enfin mon amour. Le sentiment, le charnel. 

 

J'écris ici, pour garder le bon, garder ce que j'aime.
Mais une question grandit :  écrire ici... pour ne pas oublier ce que j'aimais ? N'est-il pas trop tard ? Pourquoi continuer à poser les mots sur ces émotions, si elles ne sont pas partagées, si elles n'existent plus vraiment ?

Et lui, y croit-il encore ? Ou pense-t-il que c'est fini ?

 

Je ne veux pas le perdre. Je ne veux pas me tourner vers d'autres bras, je le veux lui.

J'ai peur. 

 

Je veux des mots d'émotions.

 

 

 

 

 

 La photo, c'est pour un message écrit par quelqu'un qui ne me connait pas réellement, qui m'a touchée.
Des mots, quand on se sent seule malgré une présence concrète.
Des mots, pour dire cette envie de juste prendre ma main. Un instant de réconfort.
  

 

Publié dans : Duo de caresses - ~ Découvrir les 12 commentaires ~ - ° Esquisser un petit mot (doux) °
Communauté : les blogs persos
Lundi 13 septembre 1 13 /09 /Sep 12:54


Une photo spontanée, que j'avais simplement intitulée "devine", et envoyée à celui qui était encore mon amant, à l'époque... un soir où il travaillait tard, coincé au boulot devant son écran (avec internet, pour notre complicité).

 

A cette époque-là, nous échangions principalement par écrit. Nous nous voyions parfois, dans le secret, à la dérobée... l'attirance puis l'amour étant plus forts que la raison et la morale.

 

 

devine

Clic...

 

Publié dans : Frissons - ~ Découvrir les 9 commentaires ~ - ° Esquisser un petit mot (doux) °
Communauté : Art' sex
Samedi 11 septembre 6 11 /09 /Sep 03:37

  

Il est tard.


Bercée par quelques bruits du quotidien, je laisse le sommeil arriver doucement ; comme du coton dans ma tête, et les paupières qui deviennent plus lourdes, avec le ronronnement du chat, le souffle du ventilateur, les voitures au loin, dans la rue.

 

Ecrire encore un peu, et anticiper, imaginer.

 

Je vais bientôt le rejoindre, dans le noir. Me glisser sous les draps, en faisant le moins de bruit possible... M'allonger sur le dos, respirer calmement, laisser mes yeux s'habituer à la pénombre, puis tenter de deviner des formes, grâce aux lumières du quartier, en bas, dehors.

 

Je resterai là, immobile, pour sentir la chaleur de mon homme irradier jusqu'à moi. Je retrouverai son odeur, aussi, et le parfum sur nos oreillers, si rassurant. J'écouterai sa respiration douce, régulière et endormie.

 

Et je sais déjà que s'il bouge dans son sommeil, s'il m'effleure sans le vouloir, j'aurai envie de lui instantanément. Ces contacts sont si particuliers. Ils m'apaisent, me font fondre et m'électrisent à la fois. Parfois, sa main me caresse légèrement, son bras se colle contre moi, ou sa cuisse touche la mienne, ou sa hanche entre en contact avec ma peau... C'est doux, et c'est chaud, chaud sensuellement parlant, aussi.

 

Régulièrement cette envie de lui, cette attirance incontrôlable pour sa peau nue.

Alors, dans ces moments-là, je me tourne vers lui, et je le caresse, sans le réveiller. Je le respire, dans le cou. J'embrasse ses épaules, son dos. Je passe ma main sur son ventre, son torse.

 

Il y a quelques nuits, après avoir posé les mots sur une fellation troublante, après avoir revécu un peu tout ça, j'avais terriblement soif de son sperme. J'ai osé un peu plus, mais il s'est juste réveillé pour se rendormir en me tournant le dos.

 

La nuit, c'est fait pour dormir...

 

Mais moi, mes désirs, je ne les commande pas à heure fixe.

Au milieu de la nuit, c'est si particulier, ça a quelque chose de magique, ça relève un peu du rêve... J'aime beaucoup. 

 

° ° °

 

Ce soir, je serai sage.

 

J'essaierai de ne pas trop repenser à ce matin, où, tandis que l'homme dormait, son érection soulevait le drap de temps en temps. Ça a quelque chose de fascinant. Les mouvements ne sont pas toujours les mêmes, et on se surprend à attendre le suivant. Il nous fait languir sans le savoir. A chaque fois, ça fait un petit quelque chose dans mon bas ventre.

Son sexe qui se soulève lentement, qui fait bouger le tissu ; son sexe qui fait comme des petits sauts, rapides et réguliers... qui se retend, au fil des rêves... Un homme désarmé et pourtant, la virilité dans toute sa beauté.

 

Ce matin, je me suis rendormie après cette vision envoutante. Un sort a été jeté, et j'ai rêvé de mes lèvres pour amener le mâle à l'orgasme, j'ai rêvé de salive, beaucoup de salive, filante ou en mousse légère et douce. Ecume provocante...

 

rosinskiJe serai sage, j'ai dit.

 

Peut-être qu'il prendra ma main et que je fermerai les yeux pour m'endormir, avec ce contact-là, sereine. Peut-être qu'il viendra blottir son visage au creux de mon cou, dans un balancement presque foetal, amenant avec lui les draps. Peut-être qu'il me murmurera un "je t'aime" ensommeillé.

 

Parfois, je laisse mon imagination s'emballer, en me collant un peu plus contre ce corps masculin. J'invente la continuité de ces impulsions amoureuses, tendres, infimes et presque innocentes.

           Un jour (une nuit) j'explorerai certains souvenirs, pour les mettre en mots.

 

 

   

Publié dans : Instants désirs - ~ Découvrir les 4 commentaires ~ - ° Esquisser un petit mot (doux) °
Communauté : les blogs persos

Nuit Frissons

  • Femme
  • 48 ans, divorcée. Avec l'envie de découvrir toujours plus. À la recherche d'émotions, de complicité et de douceur. Aime la photo ; s'enrichir au contact des autres ; écrire, aussi, trouver les mots pour révéler les sentiments.
  • photo femme homme jeux complicité

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Tout a commencé en juillet 2010... L'ombre et les caresses se sont presque imposées. Venues naturellement, avec le désir de confier ces pensées légères, sensuelles, ces souvenirs, doutes ou questions.

 

Quant aux photos, les miennes sont "estampillées" des mots Ombres et Caresses.

 

 

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Douceur émoi :  pensées diverses... & moi.

 Instants désirs :  en solo... Envies, rêves, fantasmes.

Duo de caresses :  en couple.

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Bulles de liberté :  heures légères et autres hommes.  

 Frissons :  photos, auto-portraits. 

En quelques mots :  pensées, émotions, sur le vif. 

Souvenirs, petites choses :  souvenirs, bonheurs.

Murmures & plumes :  récits et lectures.

 

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 caresses, mes ombres
 

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J'aime... ma fille, les chats et leurs ronronnements, le chocolat, la sensualité, la lingerie, m'habiller en noir, l'animalité, les fellations :p être attachée, les morsures amoureuses, la complicité, les caresses, les massages... la photo, la musique qui me fait pleurer, la musique dans ma bulle, écouter jouer mon musicien, regarder un bon film... les bougies (pas que pour la cire) et les luminosités douces, la Bretagne, les Alpes, les cascades, les ruisseaux, la mer et l'Océan, le bruit des vagues... les mains masculines, respirer au creux du cou d'un homme, dormir contre mon amant, embrasser sa peau... l'innocence des bébés, les sourires, les freesias, les flocons de neige et le silence feutré qui va avec... le parfum de l'air après la pluie, l'odeur du café au lait et du pain grillé... les fraises.

Je n'aime pas... le mépris, la violence, l'égoïsme, l'ingratitude, l'irresponsabilité, le manque de maturité, la mauvaise foi, la vulgarité... les dentistes, les serpents, le foie de veau, les parapluies, les cheveux électriques, le bordel, les mimes, les clowns... me lever tôt, qu'on juge ma timidité, les chiens qui ne se lassent jamais d'aboyer... vivre dans l'ignorance.

 


 

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Sensations Plumes... 

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"Le désir est une vertu déshabillée."
 Eugène Beaumont.

 

"Le diable n'est pas autre chose que l'incarnation des pulsions anales érotiques refoulées."

 Sigmund Freud.

 

"L'érotisme, c'est quand on le fait, le porno, c'est quand on le regarde."
 Yvan Audouard.

 

"L'innocence est quelque chose de très érotique."
  Armistead Maupin. 

 

 "Le chocolat est divin, moelleux, sensuel, profond. Noir, somptueux, gratifiant, puissant, dense, crémeux, séducteur, suggestif, riche, excessif, soyeux, doux, luxueux, céleste..." 
 Elaine Sherman.

 

"La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel, et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte."
  Kate Chopin

 

 

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