Il ne peut pas me voir en peinture...
... vu qu'il ne lit pas ce blog.
Vous, si. Alors, me voilà, dans d'autres teintes, dévoilée mais masquée... et pour une fois en couleurs.
|
Communauté : Art' sex
Il ne peut pas me voir en peinture...
... vu qu'il ne lit pas ce blog.
Vous, si. Alors, me voilà, dans d'autres teintes, dévoilée mais masquée... et pour une fois en couleurs.
|
Il me reste surtout un trouble, qui me prend encore au ventre, comme quand on se réveille le matin et que les bribes d'un rêve nous hantent encore, nous imprègnent de leur ambiance. C'est à la fois flou dans son ensemble, embrumé... fugace ? Et tellement précis sur des instants infimes.
° ° °
Dans une douce attention mêlée à des envies primaires, il a jeté mon oreiller par terre, depuis le lit où nous sommes nus.
"Mets-toi à genoux. Les mains dans le dos."
Intonation ferme mais pleine de charme et de promesses. Le lien qui nous unit se resserre encore, dans un sourire. Les yeux brillent. J'obéis en silence. Attente excitante, tension presque insoutenable, que j'aimerais néanmoins faire durer encore, le temps de laisser mon imagination jouer, tout en expectatives. Je connais la suite, mais j'ignore les détails du scénario, et jusqu'où cet homme m'emmènera.
J'ai confiance.
Lentement, il me pénètre, puis tout doucement, il s'enfonce en moi. Lèvres humidifiées et langue caressante, je glisse. Délicatesse et finesse de sa peau, douceur et tendresse de cette érection pourtant très déterminée. Je détends et ouvre ma gorge, je sens mon amant buter et forcer imperceptiblement. Je recule légèrement, puis essaie d'enfouir son sexe un peu plus encore. Toujours les mains sagement ligotées derrière moi, par des attaches imaginées...
Je le garde au chaud, sans bouger. Tente d'élargir ce passage par de petits "non" de la tête. Epouser les formes de sa verge, l'enlacer, l'envelopper. Puis infime balancement, avant arrière, dans un "oui". Roulis, tangage... Voyage maritime, espoir de mouiller bientôt... En attendant, se laisser emporter dans les courants, profiter des vagues de plaisir, désir, excitation.
Quelques larmes perlent pour un moment intense et puissant. J'ai juste envie qu'il aille toujours plus profond dans ma bouche. Il y a l'odeur de sa peau, sur son bas-ventre ; il y a la chaleur de ses cuisses, près de mes épaules, contre mes seins ; il y a ses doigts emmêlés dans mes cheveux, qui s'attardent quelques instants sur ma nuque, qui s'agrippent avec l'idée de me maintenir tout contre son corps.
Pression, pour un mouvement de bassin appliqué, très masculin.
Je bascule en arrière, pour reprendre mon souffle, et je replonge vers l'objet de mon désir. Ouvrir grand la bouche, relâcher encore cet antre humide. Une part d'inconnu, pour mon homme, et pour moi ; je ne sais pas, jusqu'où j'irai. Juste l'idée de dépasser mes limites, nos limites.
La bande son de ces ébats est presque animale, indécente. Abandonner toute retenue, ne plus avoir de valeurs, de morale, d'a-priori pour nous freiner. Se moquer de ce que l'on ne doit pas faire d'habitude, ne pas craindre le regard de l'autre. Tout désapprendre, ne garder que la jouissance. Lécher et en même temps, sucer, aspirer, avaler ma salive qui coule abondamment. Pourtant, mes lèvres laissent ruisseler tout ce que je n'arrive pas à retenir. J'entends les gouttes qui viennent s'écraser et mourir sur l'oreiller, sur le parquet, entre mes genoux. Et ce détail, qui semblerait anodin pour un autre, me fait chavirer.
Pourtant, mes lèvres laissent ruisseler tout ce que je n'arrive pas à retenir.
Entre mes cuisses, aussi. Mais je ne m'en rendrai
compte que plus tard.
Mon complice se retire, se masturbe et je fixe son regard. J'y vois passer tour à tour le plaisir, le trouble, l'annonce de l'orgasme, la soif de se laisser submerger. Ses paupières ont envie de se fermer et papillonnent, à peine.
"Ouvre la bouche."
J'obéis, tout en me demandant ce qui se passe dans la tête d'un homme, à ce moment-là. Curiosité qui ne sera sans doute jamais totalement satisfaite... Il éjacule sur mes lèvres, ma langue, ma joue, caresse mon visage, recouvrant ma peau de sperme, pour la "nourrir" suite au soleil, encore. Puis me fait remarquer que j'ai quand même réussi à en avaler un peu. Petit goût salé pour ce voyage, ce soir...
J'ai toujours les mains croisées derrière moi, sans cordages. Un léger vertige me donne l'impression d'être ivre. L'intérieur de mes cuisses est luisant, et un peu de sperme a laissé un sillage brillant sur mon ventre. Les yeux de mon homme pétillent amoureusement. J'aime son sourire. Je suis bien.
Photo empruntée sur le blog Ô Plaisir des Sens... Photo qui me fascine totalement, j'avoue.
|
Envie de jouer, tenter autre chose, sans prétention... Une façon de ne pas me dévoiler tout à fait, tout en dessinant ma silhouette, tout en laissant deviner ce que je suis.
|
Les vraies photos, pour une autre fois...
A deux, tout est plus facile, chacun entrainant l'autre dans les courants des désirs.
Je suis pourtant allée loin dans certaines pratiques sexuelles, je me suis montrée nue dans l'ombre libertine, parmi tant de personnes venues chercher les mêmes plaisirs que moi ; que nous, en fait. Là encore, à deux, les barrières tombent plus facilement.
Se dévoiler...
Sur la plage, ne porter que le minimum me semble assez naturel, donc "montrer" ma poitrine ne me dérange pas. Je ne la montre pas, d'ailleurs. Plutôt complexée, je n'envisage pas qu'elle attire l'oeil, qu'il soit féminin ou masculin. Je ne me considère ni "désirable", ni "rivale".
Sur ce blog par contre, je montre, et l'acte est volontaire. Cette approche est différente, réfléchie, solitaire. Envie d'échange, de mots, d'échos. Peut-être aussi l'envie de jouer, séduire, tenter... se rassurer ? Tout en sachant que l'anonymat me protège, et ce monde érotique n'est pas réel.
Parfois, la photo me réconcilie avec ma silhouette. Un moment, je me sens plus femme, même s'il reste ce côté légèrement ingénu, frêle, même s'il reste ce que je connais de moi, au fond. J'essaie de me focaliser sur un corps féminin et une photo dénudée.
Voilà, la suite des dessous achetés il y a quelques mois, pour envelopper une nuit d'originalités nouvelles :
Imaginer, puis vivre ce petit scénario (que je poserai en mots prochainement) était particulièrement troublant...
Auto-portrait, dans un miroir...
|
Pécheresse ou délicatesses à rebrousse temps.
J'ai passé la journée avec sur ma peau, ces dessins amoureux et tellement érotiques. Sortir, sans que personne ne sache que sous mon t-shirt... J'aime. Et mon corps marqué, mais pas cette fois sous l'influence d'un jeu de domination. Juste de la douceur, mon baume secret.
~
"Tu as vu ton oeuvre d'art ?" "Ah, oui... Et tu en as là, aussi", en caressant ma joue. Sa voix est douce et chaude.
J'aime son sourire, juste avant son départ. Et encore le pétillant de ses yeux. J'aime repenser à nous, quelques heures auparavant. Une nuit trop courte, pour un désir qui venait de loin. Je me repasse certaines parties du film, qui me font toujours des papillons au creux du ventre, des petites décharges de plaisir.
Une fine pellicule légèrement blanche, séchée. On pourrait presque en faire de la poudre, j'ai l'impression. A lyophiliser, pour les nuits de manque, les nuits d'absence... Des courbes qui vont de mon bas-ventre à ma poitrine. Une coulée entre les deux seins. Et sur ma joue, je la sens, la goutte espiègle qui s'est aventurée par accident... la peau me tire un peu.
*
Un "tu veux essuyer, ou tu laisses couler ?" aux accents endormis. Il est en train de partir dans le sommeil. "Ah, j'ai tout étalé..." Il ouvre les yeux. Regard malicieux. Les referme, et s'endort.
Il fait nuit noire, et dans le silence qui l'accompagne, je profite des courants d'air sur mon corps, qui rafraichissent
et apaisent chaque zone endolorie. Mes mamelons sont particulièrement sensibles.
Je laisse cette grosse goutte entre mes seins, qui, un peu comme une comète, est accompagnée de sa queue. Trainée lumineuse ?
Presque. Joli vocabulaire aux notes érotiques, pour une comète...
Je m'endors...
~
Il est en moi. Je le sens maintenant, tout au fond de mon ventre. C'est comme si mon sexe l'avalait, l'étreignait, pour le garder en lui. Cette nuit, nous ne serons pas animaux, l'ambiance est à la douceur. J'ai envie de l'agripper, de le serrer contre moi, mais nos peaux meurtries par le soleil nous l'interdisent. Je garde quand même mes mains sur le velouté de ses fesses, avant de m'abandonner dans ses bras, sur les draps, le corps tendu vers lui, arrimé à son sexe.
Il ne jouit pas. Me demande si je veux toujours... Oui, je veux toujours.
"Où ?"
Pourtant, j'ai envie de sentir son orgasme en moi aussi. Mais ce soir on avait décidé, non, j'avais demandé une petite originalité. Un jeu léger.
Allongée sur le dos, je le regarde dans les yeux. Il est à genoux entre mes jambes encore écartées, sa main a empoigné sa verge bandée et fait des va-et-vient cadencés. Je sens ses cuisses caresser l'intérieur des miennes, et ses mouvements tout proches de moi effleurent mes lèvres encore glissantes.
Je délaisse son regard, pour me consacrer à ce ruissellement qui se prépare. Sur mon ventre, mon homme dessine des formes abstraites, en plusieurs saccades. Une ose un peu plus, et se couche entre mes seins. Un dernier soubresaut et une goutte vient se perdre sur ma joue, comme une larme de sperme. Pour une fois, je n'ai pas senti la chaleur de sa semence, mais sa fraicheur, vu mes nuances écarlates...
"Joli..." est le seul mot qui me vient à l'esprit et passe mes lèvres. Tout est dit. Il aura suffi d'un seul mot. C'est beau, oui. Un plaisant trio qui comble mes hésitations passées : sur le ventre ? Ou ma poitrine ? Le visage, ça pourrait être bien, aussi...
*
Sa langue sur l'arrondi de mes seins. C'est presque hypnotisant, c'est très troublant, un mélange touchant, sensuel, si masculin, attendrissant également... C'est bon, et beau à regarder, aussi. Son profil, sa bouche entrouverte qui se pose, la forme de ses lèvres. J'aime ce spectacle, cet amant totalement consacré à mon désir, à ces délices presque impudiques.
Mouiller, souffler. Lécher, effleurer. Respirer. Volupté. Cette brise légère m'électrifie tout en soulageant mon épiderme brûlé. Mais ce soir, nous n'irons pas plus loin dans les fantaisies. Une prochaine fois, les initiatives plus osées...
Ensuite, mes fesses, pourtant blanches, elles, mises en valeur par le contraste de couleurs, et par la différence de température. Il souligne les courbes du bout de sa langue. Je sens l'air intensifier ces chemins humides. Puis il s'insinue vers l'intérieur de mes cuisses. Savoureux mélange de sensations, perdues quelque part entre les chatouilles coquines et l'excitation à son paroxysme. Je me sens fondre, m'ouvrir, j'aime ces petits picotements, appels à la jouissance. Il remonte le long du sillon, jusqu'au coccyx, lentement. Deux ou trois fois, en prenant son temps. Je rends les armes, et passe de souffles rauques en gémissements. Il me fait frissonner, des pieds à la tête. Plénitude sensuelle, tout simplement...
~
La question est : cet après-soleil, il vaut mieux le mettre sur le ventre, ou y a-t-il des zones plus sensibles, fragilisées ? Où faire pénétrer, par de doux massages ? Y en aura-t-il assez ?
J'aime les regards qui accompagnent ces interrogations. Emoustillés, presque fébriles, complices à l'idée d'éclabousser ma peau nue... J'aime l'attente, et le désir niché en moi, qui grandit doucement puis se manifeste par ondes délicieuses.
*
Au soleil, sur la plage. Les yeux fermés, à jouer les chattes, se ressourcer grâce aux cinq sens.
Le toucher, pour les grains de sable collés à nous suite aux baignades, pour la plage qui se réchauffe sous nos pieds au fil des heures. Pour la peau de mon homme, que je caresse parfois, innocemment, tout en restant allongée. Juste un petit contact intime, étroit, anodin, pour lui dire que je l'aime. L'odorat, pour ces parfums d'enfance que je retrouve, pour les huiles solaires, pour l'odeur de l'eau, pour cette atmosphère maritime. Le goût, pour la mer salée sur nos lèvres, sur ses épaules que j'embrasse, pour nos baisers légèrement piquants. L'ouie, pour les cris d'enfants nourris d'amusements, l'ouie, pour ce que j'aime. Le bruit de fond, les vacanciers, on les garde en arrière plan. Il faut se concentrer un peu, puis isoler le bruit des vagues. Un son rassurant, berçant, un peu de sérénité et d'apaisement. Isoler aussi le bruit des pas dans le sable ; ça me rappelle la neige. Mêmes intonations feutrées, discrètes, et touchantes, je trouve, sans savoir l'expliquer.
Pour le cinquième, il faut rouvrir les yeux.
Alors, je prends son carnet, et en tout petit, sur le côté de ses notes sérieuses, je griffonne quelques mots. Je lui dis mon envie de lui, et je lui murmure par écrit :
"je veux ton sperme sur mon ventre".
~
Inspiration purement émotionnelle...
Two different worlds... Je replonge à la recherche de ces émotions, tandis qu'il s'évade, comme pour oublier le "nous", sur des sites pornographiques.
|
Il vous faudra tourner les pages de ce blog pour me lire et me comprendre, petit à petit mélanger les mots, les images et les paragraphes. Feuilleter, vous promener de chapitre en chapitre, au fil des jours. Pour commencer : donner le ton, créer une atmosphère et un lien avec le lecteur...
• Première de couverture :
• Quatrième de couverture :
La préface, ça sera pour une autre fois, si vous êtes sages. Un autre jour, pour oser le haut osé...
Photos prises seule, dans un miroir...
|
Que par ces mots qui naitront, il comprenne que je l'aime, malgré les hésitations, les doutes. Qu'il voit à travers mes yeux, ressente à travers mon coeur. Qu'il sache à quoi je veux goûter, et pourquoi... ce que je veux garder de nous.
Je voudrais...
Dévoiler ces détails qui me troublent tant chez lui, m'émeuvent dans nos ébats, et m'attarder sur ces instants infimes, ces fragments de souvenirs, ces tout petits riens que j'affectionne tant. Les sons, les chuchotements, les caresses, quelles qu'elles soient... les parfums aussi.
Lui, moi, et ce quelque chose de si particulier... C'est physique, charnel, c'est une histoire d'hormones, de
phéromones, d'alchimie, que sais-je. Troublant. Très. Quoi qu'il arrive, nous nous retrouvons et nous nous aimons, en corps à corps, en peau à peau, sans les mots, juste la chaleur et le laisser-aller. C'est là que nous sommes nous-mêmes, instincts presque animaux, sans les artifices, le raisonnement, ou la morale... Nous nous comprenons. Juste lui, juste moi, et le reste s'efface, le monde n'existe plus.
Il est mon inspiration, celui qui me fait vibrer et me donne envie de toujours aller plus loin... Oser, inventer, dire.
Lui que je veux.
Pourtant, tout ça reste si fragile. Ça tient à quoi, exactement ? L'éternel n'existe pas, et surtout pas dans ce domaine. Le désir peut mourir à petit feu, ou s'envoler sans qu'on ait le temps de le retenir. Le désir peut renaitre, avec lui, ou un autre. L'attirance peut glisser, s'échapper...
Je ne veux pas qu'on se perde. Ou alors, avec la promesse que nous nous retrouverons, plus complices, plus forts. Je ne veux pas oublier. Je laisse quelques lignes confiées ici de temps en temps, une ligne qui nous relie.
|
J'avais décidé de ne prendre aucun risque sur ce blog. Aucun indice qui aurait permis de me reconnaitre. Donc, pas d'images personnelles. Le peu de photos érotiques que j'ai prises, je les ai faites pour moi, et pour l'homme qui partageait ma vie, pas pour les dévoiler au monde ; je souhaitais quelque chose qui reste dans l'intimité. Pourquoi avoir changé d'avis ?
Il y a quelques temps, j'ai fait des photos, pour mon homme. L'accumulation de détails dans ses (non) réactions a fait
naitre quelques questions. Pourquoi parfois n'aime-t-il pas chez moi, à un degré moindre, ce qu'il cherche sur les photos et vidéos d'internet ? Pourquoi ces
silences, ignorances ? Pourquoi suis-je obligée de demander, pour avoir un avis évasif ? "Jolies photos". Oui, mais encore ?
J'avoue être déçue. Un soupçon de tristesse m'accompagne, aussi. Etrange impression que quelque part, il s'est déjà lassé de moi, mes photos, mes efforts pour sortir de la routine, pour l'émoustiller. Peut-être sommes-nous allés trop loin, trop vite... je ne sais pas. Que ferons-nous dans dix ans, pour sortir du quotidien, à ce rythme ? Je ne suis plus synonyme de "nouveauté", d'inconnu. Aucune surprise malgré les tentatives, du déjà vu. Je suis présente et disponible. Prenons la lingerie : aux débuts de notre relation, j'osais peu. Maintenant, j'aime vraiment, je me trouve sexy, mais le résultat chez le mâle semble étouffé.
Faire des photos pour lui m'a toujours fait de l'effet. Anticiper ses réactions, le plaisir des yeux, le séduire, lui plaire, faire naitre le désir... voire l'exciter. Toujours eu des pensées sexuelles pendant, après. ;) Envie de lui, envie de passer "à la suite".
Des corps à corps, du plaisir, du vrai, pas juste du virtuel en solo.
Je fais aussi en partie les photos pour moi. Avoir un regard extérieur sur les guêpières, porte jaretelles, strings, achetés pour les occasions coquines. Voir mon corps comme un corps inconnu, juger, garder un oeil critique, et au final, se rassurer et repousser un peu au fond du tiroir ce manque de confiance en soi, le ranger avec les complexes, dans le noir. Deux choses ressortent : je ne suis pas si mal foutue, et j'arrive à faire de jolies photos, où se mêlent sensualité et suggestion...
~ ° ~
Dernière séance en date...
Il y a quelques jours, seule, sans le dire à mon homme. Pas dans ce but précis de lui montrer les clichés. Bon, je le ferai sûrement un jour, je ne sais pas, mais... pas envie de quémander un avis, quelques mots, ou une confirmation qu'il les a vus. "Et mes fesses, elles sont belles mes fesses ? Tu préfères mes fesses ou mes seins ?" ;)
Et pour la première fois, aucune excitation.
Ce sont sûrement, esthétiquement, les plus belles photos que j'ai prises de moi depuis mes débuts, il y a trois ans. Mais aucune émotion sur le moment. Je n'ai pas ressenti ce trouble au fond du ventre, ni cette chaleur aux joues, ni ces désirs naissants, l'imagination qui pétille et part sur mille petits chemins à chaque nouvelle pose, les idées qui éclatent comme des petites bulles.
Je suis "rassurée" sur mon apparence, certes, mais elles n'étaient faites pour personne. Et ça enlève du plaisir, de rester égoïste. Il reste la satisfaction d'avoir fait une jolie photo, mais au fond, c'est un peu vain, si on ne partage pas.
Je suis restée concentrée sur l'esthétique, j'ai traqué le défaut, j'ai chassé tout élément intrus, j'ai soigné les décors, j'ai capté la lumière, j'ai bien "travaillé" et je suis contente de moi. C'est sensuel, suggestif, ça reste pudique la plupart du temps, j'ai sû mettre de l'originalité, une pointe de provocation quand même... mais il manquait l'anticipation, la découverte imaginée, le désir espéré.
Alors, j'ai décidé que je mettrai quelques "auto-portraits" ici.
Je n'ai pas envie de m'éteindre.
~ ° ~
• Première photo... Celle de mon avatar. Prise récemment, à deux, donc accompagnée de souvenirs doux et chauds pour moi. Sous la directive ô combien agréable de l'homme... Découvrir comment il me perçoit.
• Seconde photo...
Cette photo est la première "de moi" qu'a vue mon homme, avant même qu'on soit ensemble, qu'on songe aux sentiments ou même à l'attirance... A lui, je lui ai dit que c'était moi. Il a vu des fleurs écrues et de la dentelle sur une chute de reins, avant de voir mon visage. Le ton était donné... ;)
• Troisième photo...
Vous en verrez un peu plus, peut-être, plus tard... selon mes humeurs et émotions du moment.
Celle-là, vous pouvez cliquer pour la voir en grand...
|
Entrer directement dans l'action et rester anonyme ? Expliquer ma démarche, expliquer ce que je souhaite ?
Quelque chose dans ce genre-là, peut-être...
Il y a six ans, le monde de l'érotisme m'était encore inconnu. Mariée, une vie sûrement banale, bien rangée. Une sexualité
pas vraiment épanouie, très routinière, sans curiosité ou sorties du droit chemin. Pas beaucoup de plaisir / plaisirs, ni de désir / désirs, en fait. Originalité zéro. Une jeune femme
coincée, au fond...
Maintenant, je vis avec un autre homme, qui me pousse à grandir, évoluer, être curieuse, assumer désirs et plaisirs. Peut-être lira-t-il ces lignes un jour, je ne sais pas encore, mais mon approche est d'abord personnelle, cette fois.
Pourquoi écrire ? Pour mettre des mots sur mes questions, mon ressenti, mes émotions, mes sentiments, mes envies... Comprendre certaines choses, et garder par écrit certains souvenirs qui me touchent. Ecrire aussi pour le plaisir d'écrire. Pour apprendre.
Je voudrais quelque chose d'érotique, sensuel, doux, et respectueux, même dans les mots les plus chauds. Je voudrais arriver à retranscrire la complicité, la confiance, qui sont la clé de tout. Quelques photos au gré de mes humeurs, mais toujours avec une certaine pudeur. Là aussi, la douceur sera de mise.
Il est des mots que je n'arrivais même pas à écrire il y a encore cinq ans.
* * *
Pourquoi Ombres & Caresses ?
Les caresses, pour la douceur, la sensualité, les sens, l'amour. Caresses, le début de tout... dans la tendresse ou le désir. Caresses, parce que j'aime toucher, effleurer, et j'aime être caressée. Caresses, pour les couleurs délicates des photos...
Les ombres, pour ces nuances dans le noir et blanc... Ombres, pour ce que je garde pour moi, de ma vie intime, ces moments qu'on ne dévoile pas en temps normal, que je vais confier aux regards inconnus. Ombres aussi pour les doutes, les questions, les paradoxes de la vie amoureuse.
Les ombres pour ma vie la nuit, mon inspiration, mes instants à moi, mes rêves. Et mon autre "moi", que ça soit par écrit, ou dans un lit. Ma face cachée ; je ne suis pas juste un ange... Double mise à nue, en fin de compte.
Ombres et caresses, pour le contraste. Nous sommes tous faits de contrastes.
|
Un espace anonyme pour m'épancher, imaginer, rêver... laisser aller mes désirs et me rappeler certains instants uniques...
J'espère que vous vous y plairez, et que vous reviendrez y faire un tour de temps en temps.
Bonne lecture. |
© http://ombres-et-caresses.erog.fr | 2010-2012 |
¤ Liste complète des articles ¤
Tout a commencé en juillet 2010... L'ombre et les caresses se sont presque imposées. Venues naturellement, avec le désir de confier ces pensées légères, sensuelles, ces souvenirs, doutes ou questions.
Quant aux photos, les miennes sont "estampillées" des mots Ombres et Caresses.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Il y a actuellement 1 personne(s)
Mes Publications - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
|
• Douceur émoi : pensées diverses... & moi.
• Instants désirs : en solo... Envies, rêves, fantasmes.
• Duo de caresses : en couple.
• Ombres libertines : voire plus...
• Bulles de liberté : heures légères et autres hommes.
• Frissons : photos, auto-portraits.
• En quelques mots : pensées, émotions, sur le vif.
• Souvenirs, petites choses : souvenirs, bonheurs.
• Murmures & plumes : récits et lectures.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - -
En Cascade...
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Tweets de @Kaskades |
Desseins dessinés
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - -
(x) Mettre le design du blog à jour.
(x) Trier les futures photos à mettre ici.
( ) Ecrire de "vrais" récits.
(x) Dormir tout contre lui.
( ) Faire des photos sur le
bondage.
( ) Faire des photos
au chocolat...
(x) Lire tous ces livres pour adultes. ;)
(x) Finir "Des désirs et des Hommes".
( ) Terminer l'article sur la
domination.
(x) Faire des photos ombres & bougies.
(x) Tenter la cire... à deux.
(
) M'occuper de moi, encore.
(x) Tester une séance de shiatsu.
(x) Faire l'amour !
To
do list
Avril 2025 | ||||||||||
L | M | M | J | V | S | D | ||||
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | |||||
7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | ||||
14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | ||||
21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | ||||
28 | 29 | 30 | ||||||||
|
Dévoiler Caresses Doucement Attirance Souffle Ombres Partager Goûter Désirs Homme Frôler Passion Bander Lumière
Murmures Parfum Ventre Chaud Prendre Aimer Rêver Mains Embrasser Hésitations Crépuscule Envies...
Un peu de moi... mes - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
J'aime... ma fille, les chats et leurs ronronnements, le chocolat, la sensualité, la lingerie, m'habiller en noir,
l'animalité, les fellations :p être attachée, les morsures amoureuses, la complicité, les caresses, les massages... la photo, la musique qui me fait pleurer, la musique dans ma bulle,
écouter jouer mon musicien, regarder un bon film... les bougies (pas que pour la cire) et les luminosités douces, la Bretagne, les Alpes, les cascades, les ruisseaux, la mer et l'Océan,
le bruit des vagues... les mains masculines, respirer au creux du cou d'un homme, dormir contre mon amant, embrasser sa peau... l'innocence des bébés, les sourires, les freesias, les
flocons de neige et le silence feutré qui va avec... le parfum de l'air après la pluie, l'odeur du café au lait et du pain grillé... les fraises.
l
|
|
Sensations Plumes...
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
"Le désir est une vertu déshabillée."
Eugène Beaumont.
"Le diable n'est pas autre chose que l'incarnation des pulsions anales érotiques refoulées."
Sigmund Freud.
"L'érotisme, c'est quand on le fait, le porno, c'est quand on le regarde."
Yvan Audouard.
"L'innocence est quelque chose de très érotique."
Armistead Maupin.
"Le chocolat est divin, moelleux, sensuel, profond. Noir, somptueux, gratifiant, puissant, dense, crémeux, séducteur, suggestif, riche, excessif, soyeux, doux,
luxueux, céleste..."
Elaine Sherman.
"La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel, et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte."
Kate Chopin.
Notes (in)connues